Ses critiques
12 critiques
8/10
Retour sur scène de cette pièce (Molière 2015 de la mise en scène dans un théâtre privé) hilarante, bien ficelée, servie par des comédiens excellents ! Claude Aufaure, Jean-Paul Bordes, Dominique Daguier et Pierre-Alain Leleu (car il faut les nommer !) nous font vivre l'histoire rocambolesque d'un neveu pris dans les facéties de sa tante, celle-ci s'acoquinant aussi bien avec un collabo italien qu'un dictateur paraguayen.
La pièce est minimaliste dans son décor, mais ça va à 100 à l'heure ! Les acteurs s'échangent à merveille les rôles, les textes, les situations.
Quatre talents, quatre chaises et vous passez un superbe moment.
Le théâtre Hébertot fait encore des merveilles.
La pièce est minimaliste dans son décor, mais ça va à 100 à l'heure ! Les acteurs s'échangent à merveille les rôles, les textes, les situations.
Quatre talents, quatre chaises et vous passez un superbe moment.
Le théâtre Hébertot fait encore des merveilles.
9/10
Déjà ravi par la mise ne scène et le jeu d'acteur sur "12 hommes en colère", 7 morts sur ordonnance devait valoir le déplacement. Et ça l'est ! Une pièce nerveuse sur les jalousies personnelles et professionnelles de la bourgeoisie de province, dans le milieu médical. Les pièces du puzzle s'emboîtent crescendo, l'amour propre est dévoré par les manipulations liées au pouvoir et à l'argent. Tout est fracassé.
Encore une belle réussite pour le théâtre Hebertot. Une mise en scène intelligente, des acteurs très inspirés. Notamment Claude Aufaure (docteur Brézé) tout en vices et en maîtrise, ainsi que Valentin de Carbonnière (docteur Berg) en mégalo fragile.
Le décor épuré varie selon les jeux de couleurs et sonores. Cela donne la pleine mesure au jeu des acteurs, les dialogues nerveux, la sensation de malaise qui s'installe. Un vrai thriller psychologique.
Une vraie réussite je trouve pour une histoire pas facile à raconter, qui fait cogiter. Mais certes, il faut aimer ce genre de thème/histoire pour ressortir lessivé d'une pièce dont on va entendre parler.
Encore une belle réussite pour le théâtre Hebertot. Une mise en scène intelligente, des acteurs très inspirés. Notamment Claude Aufaure (docteur Brézé) tout en vices et en maîtrise, ainsi que Valentin de Carbonnière (docteur Berg) en mégalo fragile.
Le décor épuré varie selon les jeux de couleurs et sonores. Cela donne la pleine mesure au jeu des acteurs, les dialogues nerveux, la sensation de malaise qui s'installe. Un vrai thriller psychologique.
Une vraie réussite je trouve pour une histoire pas facile à raconter, qui fait cogiter. Mais certes, il faut aimer ce genre de thème/histoire pour ressortir lessivé d'une pièce dont on va entendre parler.
6,5/10
Une exposition pédagogique et passionnante, qui mêle les sciences et l'histoire. Mesurer, quantifier, peser, calibrer... est une obsession de l'Homme : Longueur, Masse, Température, Intensité électrique, Durée, Quantité de matière, Intensité lumineuse. Dans quel but ? Le vivre-ensemble.
Pour rappel, avant la révolution française, il y avait pas moins de 700 unités de mesure ! Rien qu'en France.
Or, il faut pouvoir comparer. Donc utiliser des unités communes, partager les mêmes méthodes et procédures. C'est l'un des rôles du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), un organisme central dans la métrologie internationale. Il est le garant d'étalons de masse, de longueur et de capacités.
Entrée 9 euros, durée environ 1h00.
Pour rappel, avant la révolution française, il y avait pas moins de 700 unités de mesure ! Rien qu'en France.
Or, il faut pouvoir comparer. Donc utiliser des unités communes, partager les mêmes méthodes et procédures. C'est l'un des rôles du Conservatoire national des arts et métiers (Cnam), un organisme central dans la métrologie internationale. Il est le garant d'étalons de masse, de longueur et de capacités.
Entrée 9 euros, durée environ 1h00.
9/10
Encore quelques jours pour la superbe exposition Dorothea Lange au Jeu de Paume, qui, à travers ses photographies, simples, belles, nous délivre une histoire de l'Amérique, des années 30 aux années 50. Plus qu'un témoin de l'époque, elle est une conteuse et une archiviste hors pair.
Elle est notamment reconnue pour son travail sur la Grande Dépression, période de crises économique (krach de 1929) et environnementale (Dust Bowl) aux conséquences sociales (dénuement des ouvriers et fermiers) et politiques (New Deal de Roosevelt, émergence des syndicats) encore dans les mémoires, aux États-Unis.
Son approche anthropologique la porte également à témoigner des injustices, des préjugés raciaux/sociaux. A travers son travail, elle dénonce ainsi l'internement des citoyens américains d'origine japonaise durant la deuxième guerre mondiale.
Bref, une expo pas chère (10 euros l'entrée), visuelle (de très belles photo) et une valeur historique indéniable.
Encore quelques jours avant la fin, et preuve de son succès, elle ne désemplit pas.
Elle est notamment reconnue pour son travail sur la Grande Dépression, période de crises économique (krach de 1929) et environnementale (Dust Bowl) aux conséquences sociales (dénuement des ouvriers et fermiers) et politiques (New Deal de Roosevelt, émergence des syndicats) encore dans les mémoires, aux États-Unis.
Son approche anthropologique la porte également à témoigner des injustices, des préjugés raciaux/sociaux. A travers son travail, elle dénonce ainsi l'internement des citoyens américains d'origine japonaise durant la deuxième guerre mondiale.
Bref, une expo pas chère (10 euros l'entrée), visuelle (de très belles photo) et une valeur historique indéniable.
Encore quelques jours avant la fin, et preuve de son succès, elle ne désemplit pas.
9/10
A voir absolument l'exposition consacrée à Sergio Leone, réalisateur mythique de westerns, secondé de son acteur fétiche Clint Eastwood et du compositeur - et camarade de classe - Ennio Morricone.
Un réalisateur focalisé sur le réalisme visuel et sonore. De fait, les textes sont réduits à l'essentiel mais les dialogues et répliques sont mémorables. De même, la musique est prédominante : elle a une valeur narrative et émotionnelle.
Les personnages sont à la fois brut de décoffrage mais aux multiples facettes : caractère, valeurs... Chacun a son thème musical. Chaque musique, d'Ennio Morricone, étant même écrite avant chaque tournage.
Ainsi, Sergio Leone, c'est l'obsession documentaire, le soucis des détails. Ce qui donne des chefs d'œuvre :
Pour une poignée de dollars
Le bon, la brute et le truand
Il était une fois dans l'Ouest
Et bien d'autres...
Un réalisateur focalisé sur le réalisme visuel et sonore. De fait, les textes sont réduits à l'essentiel mais les dialogues et répliques sont mémorables. De même, la musique est prédominante : elle a une valeur narrative et émotionnelle.
Les personnages sont à la fois brut de décoffrage mais aux multiples facettes : caractère, valeurs... Chacun a son thème musical. Chaque musique, d'Ennio Morricone, étant même écrite avant chaque tournage.
Ainsi, Sergio Leone, c'est l'obsession documentaire, le soucis des détails. Ce qui donne des chefs d'œuvre :
Pour une poignée de dollars
Le bon, la brute et le truand
Il était une fois dans l'Ouest
Et bien d'autres...