Son balcon
SAISON 2023-2024
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
70reçus
Novice
Son classement : 204 / 5965
Avant elle

Florence Genet
8 critiques
Après elle

Felix Caponord
8 critiques
Niveau
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critiques
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Actualités de ses filatures
Voyage au bout de l'enfer !
Un choeur d'hommes et de femmes parlent et chantent l'histoire de cette épouse bafouée et anéantie.
Un choeur dans lequel sept artistes de différents pays interprètent tour à tour les deux héros de ce conte, Médée et Jason.
Une chorale magnifique créée par Astrid Bayiha, l'adaptatrice et metteure en scène, qui a puisé chez sept auteurs des extraits de ce mythe éblouissant et sauvage.
Elle nous montre deux êtres, qui sont avant tout de chair et de sang, bien plus proches de nous qu'on ne pourrait le croire.
Chacun des comédiens défend son personnage, son point de vue, avec une vraie sincérité et nous donne à voir la comédie humaine dans toute sa vérité.
Mention spéciale pour la merveilleuse chanteuse ainsi que pour le narrateur qui tous deux donnent au récit une dimension supplémentaire.
Astrid Bayiha a préféré mettre l'accent sur la fuite du couple plutôt que sur le tristement célèbre infanticide.
Une femme qui aime trop, à la folie.
Un homme qui ne peut être à la hauteur de cet amour ......
Malgré quelques longueurs nous sommes embarqués dans ce long et déchirant poème.
R comme Réussite
Un choeur d'hommes et de femmes parlent et chantent l'histoire de cette épouse bafouée et anéantie.
Un choeur dans lequel sept artistes de différents pays interprètent tour à tour les deux héros de ce conte, Médée et Jason.
Une chorale magnifique créée par Astrid Bayiha, l'adaptatrice et metteure en scène, qui a puisé chez sept auteurs des extraits de ce mythe éblouissant et sauvage.
Elle nous montre deux êtres, qui sont avant tout de chair et de sang, bien plus proches de nous qu'on ne pourrait le croire.
Chacun des comédiens défend son personnage, son point de vue, avec une vraie sincérité et nous donne à voir la comédie humaine dans toute sa vérité.
Mention spéciale pour la merveilleuse chanteuse ainsi que pour le narrateur qui tous deux donnent au récit une dimension supplémentaire.
Astrid Bayiha a préféré mettre l'accent sur la fuite du couple plutôt que sur le tristement célèbre infanticide.
Une femme qui aime trop, à la folie.
Un homme qui ne peut être à la hauteur de cet amour ......
Malgré quelques longueurs nous sommes embarqués dans ce long et déchirant poème.
R comme Réussite
Un couple face à l'usure et aux aspirations personnelles.
Comment évolue-t-on avec et face à l'autre ? Comment gère-t-on notre propres déceptions ?
Pour illustrer ce propos, le metteur en scène a choisi François Berléand et Sophie Marceau en couple usé.
Une étonnante et très drôle première scène d'un Berléand au bout du rouleau. Malheureusement à partir de l'entrée en scène de Sophie Marceau, après la satisfaction de la voir en vraie, succède la déception de son jeu plein de manières et de regards au loin très inspirés mais très artificiels. Elle ne convainc pas. Elle a 3 gestes, 1 regard et 2 tons de voix qu'elle répète à l'infini. Elle nous fait du La Boum, de l'Etudiante, du Sophie Marceau qui a un seul registre de jeu.
Le couple ne fonctionne pas. Pas de sensualité entre eux. Pas de connivence.
Berléand fait ce qu'il peut mais ça ne suffit pas pour en faire un très bon spectacle quand les tirades s'allongent et lassent.
Comment évolue-t-on avec et face à l'autre ? Comment gère-t-on notre propres déceptions ?
Pour illustrer ce propos, le metteur en scène a choisi François Berléand et Sophie Marceau en couple usé.
Une étonnante et très drôle première scène d'un Berléand au bout du rouleau. Malheureusement à partir de l'entrée en scène de Sophie Marceau, après la satisfaction de la voir en vraie, succède la déception de son jeu plein de manières et de regards au loin très inspirés mais très artificiels. Elle ne convainc pas. Elle a 3 gestes, 1 regard et 2 tons de voix qu'elle répète à l'infini. Elle nous fait du La Boum, de l'Etudiante, du Sophie Marceau qui a un seul registre de jeu.
Le couple ne fonctionne pas. Pas de sensualité entre eux. Pas de connivence.
Berléand fait ce qu'il peut mais ça ne suffit pas pour en faire un très bon spectacle quand les tirades s'allongent et lassent.
Cette femme est éminemment sympathique.
Son parcours, sa vie forcent le respect.
Elle a du peps à revendre et est jolie comme un coeur.
Mais son spectacle est un peu mièvre.
Une conférence sur son expérience de vie, ses échecs et ses succès.
C'est sympathique tout plein mais c'est pas passionnant.
Il aurait fallu pour ça aller plus loin dans l'introspection. Plus loin dans les erreurs et dans les analyses.
Ca reste en surface, pas de risque, pas au delà de la zone de confort.
En gros le titre résume l'ensemble du contenu. Pas de surprise.
Du sujet Elle Magazine.
Mais on ne lui en veut pas parce qu'encore une fois, elle est chouette cette nana.
On aimerait tous l'avoir pour copine
Son parcours, sa vie forcent le respect.
Elle a du peps à revendre et est jolie comme un coeur.
Mais son spectacle est un peu mièvre.
Une conférence sur son expérience de vie, ses échecs et ses succès.
C'est sympathique tout plein mais c'est pas passionnant.
Il aurait fallu pour ça aller plus loin dans l'introspection. Plus loin dans les erreurs et dans les analyses.
Ca reste en surface, pas de risque, pas au delà de la zone de confort.
En gros le titre résume l'ensemble du contenu. Pas de surprise.
Du sujet Elle Magazine.
Mais on ne lui en veut pas parce qu'encore une fois, elle est chouette cette nana.
On aimerait tous l'avoir pour copine
Percutant, Bouleversant, Éloquent.
Depuis les années 1950, les algériens sont parqués dans les bidonvilles en banlieue parisienne. Depuis 1954, la guerre pour l'indépendance sévit en Algérie. Le 5 octobre1961, un communiqué de la préfecture de police de Paris dirigée par Maurice Papon, ordonne un couvre-feu pour les algériens de 20H30 à 5H30 du matin. Décision impliquant entre autres, de grandes difficultés pour que ces hommes et ces femmes puissent se rendre au travail librement.
Le 17 octobre lors d’une manifestation pacifiste à l’appel du FLN réunissant 30 mille algériens, un massacre eu lieu. Des centaines d’algériens sont tabassés, tués et certains jetés dans la Seine pieds et poings liés. Massacre non reconnu par la France et évènement des plus controversé et débattu de l’histoire.
Myriam Boudenia et Louise Vignaud ne souhaitent point témoigner ou documenter ce drame. « il y a pour cela de nombreux livres et de nombreuses recherches (Paulette Péju ou de Monique Hervo, Paulette Péju , Jean-Luc Einaudi ). »
A travers des faits réels, elles renouent avec la fiction pour pouvoir dire ce qui ne se dit pas. Comment représenter l’horreur ?
Myriam Boudenia et Louise Vignaunous nous mènent à la rencontre
*des Harkis de la goutte d’or utilisés par la préfecture de police pour interroger et torturer les algériens du FLN, un fratricide…
*de Fatima Bedar, jeune fille de 15 ans noyée le 17 octobre et déclarée suicidée par la préfecture...
*de Brigitte Lainé archiviste mise au placard après avoir témoigné contre Maurice Papon en1999.
La pièce commence dans une pharmacie restée ouverte cette nuit-là sur le boulevard St Michel. Des blessés vont y être emmenés, c’est antichambre de l’horreur. Dans les rues le massacre commence, c'est un bain de sang.
Ce crime d’état nous est présenté en trois grands chapitres :
La différence: les atrocités du 17 oct...
Le silence : le 22 oct. de cette même année Ray Charles vient en concert à Paris, comme s’il ne s’était rien passé… plus de deux décennies de silence suivront ces événements.
La nuit: Comment vivre avec les disparus qui ne sont pas reconnus ?
Les histoires se suivent, s’enchevêtrent, se complètent, toutefois malgré la profondeur et l’importance des détails et des bifurcations (la bombe atomique de 1960 ou les 9 morts du métro Charonne en 1992 ..), c’est parfois un peu difficile à suivre la trame du récit.
Myriam Boudenia et Louise Vignau nous offrent un moment de théâtre où la vérité nous fait frémir et nous épouvante. Merci de nous remémorer cette histoire, qu’il ne faut point oublier.
Comment ne pas être bouleversé par ce père venant reconnaitre la dépouille de sa fille Nour dans ce commissariat où les hommes sont traités avec dédain comme des numéros. De cette scène sans geste brutal et sans cri émane une violence insupportable.
Tout au long de ce drame, la scénographie Irène Vignaud, sobre et astucieuse, constituée de placards mobiles, nous transporte un clin d’œil de l’office pharmaceutique, au commissariat, à usine, dans la rue, dans une cuisine, au bureau des archives, à la morgue…
Nous allons à l'encontre des bourreaux et des victimes, des engagés et des lâches et de tous ces êtres qui ont traversés cette tuerie.
Les lumières de Julie-Lola Lanteri et le son Orane Duclos intensifient les émotions.
Les comédiens jouent chacun plusieurs rôles et passent de l’un à l’autre avec aisance et talent. Un petit plus pour Yasmine Hadj Ali Zohra qui incarne cette jeune fille, Nour, avec grande justesse et brio.
Merci à tous.
Depuis les années 1950, les algériens sont parqués dans les bidonvilles en banlieue parisienne. Depuis 1954, la guerre pour l'indépendance sévit en Algérie. Le 5 octobre1961, un communiqué de la préfecture de police de Paris dirigée par Maurice Papon, ordonne un couvre-feu pour les algériens de 20H30 à 5H30 du matin. Décision impliquant entre autres, de grandes difficultés pour que ces hommes et ces femmes puissent se rendre au travail librement.
Le 17 octobre lors d’une manifestation pacifiste à l’appel du FLN réunissant 30 mille algériens, un massacre eu lieu. Des centaines d’algériens sont tabassés, tués et certains jetés dans la Seine pieds et poings liés. Massacre non reconnu par la France et évènement des plus controversé et débattu de l’histoire.
Myriam Boudenia et Louise Vignaud ne souhaitent point témoigner ou documenter ce drame. « il y a pour cela de nombreux livres et de nombreuses recherches (Paulette Péju ou de Monique Hervo, Paulette Péju , Jean-Luc Einaudi ). »
A travers des faits réels, elles renouent avec la fiction pour pouvoir dire ce qui ne se dit pas. Comment représenter l’horreur ?
Myriam Boudenia et Louise Vignaunous nous mènent à la rencontre
*des Harkis de la goutte d’or utilisés par la préfecture de police pour interroger et torturer les algériens du FLN, un fratricide…
*de Fatima Bedar, jeune fille de 15 ans noyée le 17 octobre et déclarée suicidée par la préfecture...
*de Brigitte Lainé archiviste mise au placard après avoir témoigné contre Maurice Papon en1999.
La pièce commence dans une pharmacie restée ouverte cette nuit-là sur le boulevard St Michel. Des blessés vont y être emmenés, c’est antichambre de l’horreur. Dans les rues le massacre commence, c'est un bain de sang.
Ce crime d’état nous est présenté en trois grands chapitres :
La différence: les atrocités du 17 oct...
Le silence : le 22 oct. de cette même année Ray Charles vient en concert à Paris, comme s’il ne s’était rien passé… plus de deux décennies de silence suivront ces événements.
La nuit: Comment vivre avec les disparus qui ne sont pas reconnus ?
Les histoires se suivent, s’enchevêtrent, se complètent, toutefois malgré la profondeur et l’importance des détails et des bifurcations (la bombe atomique de 1960 ou les 9 morts du métro Charonne en 1992 ..), c’est parfois un peu difficile à suivre la trame du récit.
Myriam Boudenia et Louise Vignau nous offrent un moment de théâtre où la vérité nous fait frémir et nous épouvante. Merci de nous remémorer cette histoire, qu’il ne faut point oublier.
Comment ne pas être bouleversé par ce père venant reconnaitre la dépouille de sa fille Nour dans ce commissariat où les hommes sont traités avec dédain comme des numéros. De cette scène sans geste brutal et sans cri émane une violence insupportable.
Tout au long de ce drame, la scénographie Irène Vignaud, sobre et astucieuse, constituée de placards mobiles, nous transporte un clin d’œil de l’office pharmaceutique, au commissariat, à usine, dans la rue, dans une cuisine, au bureau des archives, à la morgue…
Nous allons à l'encontre des bourreaux et des victimes, des engagés et des lâches et de tous ces êtres qui ont traversés cette tuerie.
Les lumières de Julie-Lola Lanteri et le son Orane Duclos intensifient les émotions.
Les comédiens jouent chacun plusieurs rôles et passent de l’un à l’autre avec aisance et talent. Un petit plus pour Yasmine Hadj Ali Zohra qui incarne cette jeune fille, Nour, avec grande justesse et brio.
Merci à tous.
La mise en scène de Stephane Braunscweig fait ressortir l’horreur et la puissance de la guerre. Oreste, Hermione, Andromaque et Pyrrhus pris dans une chaine amoureuse sans issue, sont avant tout Grecs ou Troyens, vainqueurs ou vaincus, dévastés par les atrocités des affrontements et la douleur de la perte des leurs.
Pyrrhus, fils d’Achille, aime Andromaque sa prisonnière, «la troyenne », qui aime passionnément son époux Hector tué à la guerre de Troie par Achille. Achille, qui atteint peu après par une flèche de Paris au talon trouva lui aussi la mort.
Oreste fils d’Agamemnon aime Hermione sa cousine, fille d’Hélène et de Ménéla mais Hermione aime Pyrrhus, roi d’Epire à qui elle a été promise en récompense du courage et des exploits du guerrier.
Pour aggraver le tout, Oreste demande à Pyrrhus de lui livrer Astyanax fils d’Andromaque et d’Hector. Il désire tuer l'enfant de peur que plus tard, il se rebelle contre les Grecs pour venger son père et les Troyens.
Une scénographie épurée est percutante, une table et deux chaises renversées sur un sol rouge étincelant qui au premier regard évoque une mare de sang.
Les comédiens vêtus de couleur sombres se meuvent, glissent, tombent et se relèvent dans cette mer sanguinolente.
A travers cette mise en scène et la puissance du texte de Racine, résonnent la violence des conflits guerriers actuels : en Ukraine, au Hamas...
Bénédicte Cerutti interprète Andromaque le cœur brisé et inconsolable des horreurs de la guerre et de la perte de son époux Hector.
Alexandes Pallu en treillis militaire, incarne Pyrrhus, puissant et vaillant guerrier revenant vainqueur de la guerre de Troie. Prêt à abandonner Hermione sa promise pour Andromaque sa captive.
Pierric Plathier ‘Oreste’, en costume noir inonde plateau par son charisme. Il demande sans retour, le sacrifice et la mise à mort Astyanax cet enfant innocent mais son plus grand désir est de conquérir Hermione l’élue de son cœur.
Chloé Réjon amoureuse éconduite est bouleversante. Bouillonnante de colère et de rage elle ordonne avec furie à Oreste d’aller tuer Pyrrhuss, l’homme qui fait vibrer son cœur mais qui l'a trahi.
Jean-Baptiste Anoumon ‘Pylade’, Boutaïna El Fekkak ‘Céphise’, Jean-Philippe Vidal ‘Phoenix’, Clémentine Vignais ‘Cléone’ accompagnent avec talent le tragique et néfaste destin de nos protagonistes, marqués au fer rouge par l’horreur de la guerre et embastillés par les amours impossibles.
« Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui n’aime qu’Hector, son époux mort ».
Pyrrhus, fils d’Achille, aime Andromaque sa prisonnière, «la troyenne », qui aime passionnément son époux Hector tué à la guerre de Troie par Achille. Achille, qui atteint peu après par une flèche de Paris au talon trouva lui aussi la mort.
Oreste fils d’Agamemnon aime Hermione sa cousine, fille d’Hélène et de Ménéla mais Hermione aime Pyrrhus, roi d’Epire à qui elle a été promise en récompense du courage et des exploits du guerrier.
Pour aggraver le tout, Oreste demande à Pyrrhus de lui livrer Astyanax fils d’Andromaque et d’Hector. Il désire tuer l'enfant de peur que plus tard, il se rebelle contre les Grecs pour venger son père et les Troyens.
Une scénographie épurée est percutante, une table et deux chaises renversées sur un sol rouge étincelant qui au premier regard évoque une mare de sang.
Les comédiens vêtus de couleur sombres se meuvent, glissent, tombent et se relèvent dans cette mer sanguinolente.
A travers cette mise en scène et la puissance du texte de Racine, résonnent la violence des conflits guerriers actuels : en Ukraine, au Hamas...
Bénédicte Cerutti interprète Andromaque le cœur brisé et inconsolable des horreurs de la guerre et de la perte de son époux Hector.
Alexandes Pallu en treillis militaire, incarne Pyrrhus, puissant et vaillant guerrier revenant vainqueur de la guerre de Troie. Prêt à abandonner Hermione sa promise pour Andromaque sa captive.
Pierric Plathier ‘Oreste’, en costume noir inonde plateau par son charisme. Il demande sans retour, le sacrifice et la mise à mort Astyanax cet enfant innocent mais son plus grand désir est de conquérir Hermione l’élue de son cœur.
Chloé Réjon amoureuse éconduite est bouleversante. Bouillonnante de colère et de rage elle ordonne avec furie à Oreste d’aller tuer Pyrrhuss, l’homme qui fait vibrer son cœur mais qui l'a trahi.
Jean-Baptiste Anoumon ‘Pylade’, Boutaïna El Fekkak ‘Céphise’, Jean-Philippe Vidal ‘Phoenix’, Clémentine Vignais ‘Cléone’ accompagnent avec talent le tragique et néfaste destin de nos protagonistes, marqués au fer rouge par l’horreur de la guerre et embastillés par les amours impossibles.
« Oreste aime Hermione, qui aime Pyrrhus, qui aime Andromaque, qui n’aime qu’Hector, son époux mort ».