Ses critiques
207 critiques
9,5/10
Ce voyage dans l’espace est également un voyage personnel. Cyril Garnier nous fait partager ses rêves d’enfant et nous ouvre les portes de son intimité : parfait équilibre entre la conquête spatiale et sa vie personnelle. C’est un spectacle ludique instructif et plein d’énergie.
Il nous embarque dans cette histoire lunaire et l’on apprend plein de choses sur la vie dans l’espace, un fabuleux voyage intersidéral.
Cyril Garnier, passionné et passionnant, est un conteur brillant qui a gardé son âme d’enfant et que l’on écoute avec un vrai plaisir. On se retrouve pendant un peu plus d’une heure la tête dans les étoiles. Les anecdotes sont précises, diversifiées et ultra documentées.
Ce spectacle pour grande partie autobiographique est tantôt tendre et spirituel, tantôt pédagogique et instructif.
C’est original, intelligent, plein d’humour mais également émouvant avec de vrais moments de poésie.
La mise en scène et la scénographie sont intelligentes et ingénieuses. Les archives photographiques sont particulièrement bien intégrées.
N’hésitez pas à partir dans l’espace le temps d’une soirée.
Il nous embarque dans cette histoire lunaire et l’on apprend plein de choses sur la vie dans l’espace, un fabuleux voyage intersidéral.
Cyril Garnier, passionné et passionnant, est un conteur brillant qui a gardé son âme d’enfant et que l’on écoute avec un vrai plaisir. On se retrouve pendant un peu plus d’une heure la tête dans les étoiles. Les anecdotes sont précises, diversifiées et ultra documentées.
Ce spectacle pour grande partie autobiographique est tantôt tendre et spirituel, tantôt pédagogique et instructif.
C’est original, intelligent, plein d’humour mais également émouvant avec de vrais moments de poésie.
La mise en scène et la scénographie sont intelligentes et ingénieuses. Les archives photographiques sont particulièrement bien intégrées.
N’hésitez pas à partir dans l’espace le temps d’une soirée.
8/10
Une troupe jeune et dynamique a décidé de revisiter ce grand classique et ils ont bien fait. Le principe amusant et étonnant de leur proposition c’est une distribution surprise. En effet, chaque soir le public est amené à choisir quel comédien.ne jouera quel rôle, et ce n’est pas truqué puisque ma fille a pu choisir qui jouerait le rôle de frère Laurent.
Les choix se font sans tenir compte des genres, Roméo et Juliette pouvant être 2 hommes, 2 femmes ou un homme et une femme indifféremment. Chaque comédien.ne connaît donc l’intégralité de la pièce et est capable après quelques secondes de concentration de plonger dans le personnage qui lui a été attribué par le public. Un exercice pour le moins surprenant qui est remarquable surtout pour la performance que cela impose aux interprètes.
Malgré leur rapidité à revêtir physiquement et psychologiquement les rôles qu’ils doivent jouer, rien n’est laissé à l’improvisation, en effet tout est millimétré et cadré. La mise en scène fluide et dynamique nous entraîne avec un rythme soutenu dans les aventures des amants maudits de Vérone.
Bien sûr on notera la fluidité des genres et la liberté et l’ouverture d’esprit que cela montre. Une pièce remise au goût du jour avec intelligence.
On pourrait regretter parfois un peu trop de rapidité dans les échanges, il est évident que résumer Roméo et Juliette en 1h05 n’a rien d’évident et l’on perd peut-être un petit peu en émotion. Il en reste que cet exercice bluffant est d’une grande modernité et que cela nous permet de redécouvrir Shakespeare.
La troupe sympathique, généreuse et dynamique qui s’est lancée dans ce projet audacieux nous propose un spectacle frais, plein d’humour, bourré d’énergie et original. Sur la forme comme sur le fond c’est une belle réussite !
Allez sans hésitation découvrir l’une des 5040 combinaisons possibles.
Les choix se font sans tenir compte des genres, Roméo et Juliette pouvant être 2 hommes, 2 femmes ou un homme et une femme indifféremment. Chaque comédien.ne connaît donc l’intégralité de la pièce et est capable après quelques secondes de concentration de plonger dans le personnage qui lui a été attribué par le public. Un exercice pour le moins surprenant qui est remarquable surtout pour la performance que cela impose aux interprètes.
Malgré leur rapidité à revêtir physiquement et psychologiquement les rôles qu’ils doivent jouer, rien n’est laissé à l’improvisation, en effet tout est millimétré et cadré. La mise en scène fluide et dynamique nous entraîne avec un rythme soutenu dans les aventures des amants maudits de Vérone.
Bien sûr on notera la fluidité des genres et la liberté et l’ouverture d’esprit que cela montre. Une pièce remise au goût du jour avec intelligence.
On pourrait regretter parfois un peu trop de rapidité dans les échanges, il est évident que résumer Roméo et Juliette en 1h05 n’a rien d’évident et l’on perd peut-être un petit peu en émotion. Il en reste que cet exercice bluffant est d’une grande modernité et que cela nous permet de redécouvrir Shakespeare.
La troupe sympathique, généreuse et dynamique qui s’est lancée dans ce projet audacieux nous propose un spectacle frais, plein d’humour, bourré d’énergie et original. Sur la forme comme sur le fond c’est une belle réussite !
Allez sans hésitation découvrir l’une des 5040 combinaisons possibles.
8,5/10
Suite à un accident, Joseph est en fauteuil roulant, il vit seul dans un appartement, fonctionnel, épuré et assez triste. Mila arrive comme un feu d’artifice dans sa vie, elle est dynamique, pleine de vie et impertinente. Joseph lui propose une mission assez étrange dont elle va s’acquitter avec une efficacité toute personnelle.
Dès le début de la pièce, l’histoire est teintée de mystère, on s’interroge sur ce que cet homme va bien pouvoir demander à cette jeune fille puisqu’il annonce d’entrée de jeu que ce n’est pas pour s’occuper de lui.
Les deux personnages sont sympathiques et attachants malgré leur travers, leurs défauts et leur caractère bien trempé.
Ils ont une relation à couteaux tirés. C’est une presque ininterrompue joute verbale, ils se bagarrent, se chamaillent sur tout et sur rien. Mais petit à petit, au fur et à mesure des jours qui passent, ils vont se découvrir et se rejoindre à mi-chemin. C’est la progression de leur relation qui est jolie à voir. Rien de forcé, ni d’explicatif, tout est fait en douceur et en subtilité par petites touches, lors des moments partagés.
L’écriture intelligente et fine d’Alain Teulié participe grandement à la réussite de la pièce. Les dialogues font mouche et les comédiens semblent prendre un plaisir évident à jouer. La justesse de leur jeu et une connexion réelle entre eux rendent l’histoire très crédible.
On se demande où ils vont bien pouvoir aller, quelle est réellement leur relation et comment elle va évoluer. Et bien sûr, nous n’en dirons pas plus afin de ne pas spoiler l’histoire.
La scénographie joue sur la transparence en créant un univers fragile et déconstruit. Le résultat est fidèle à ce qui se trame sur le plateau entre les deux personnages tout en laissant beaucoup d’espace aux comédiens.
Il y a des passages remplis de nostalgie. C’est drôle et tendre. On rit, on est surpris, émus et charmés. En bref, on passe vraiment une très bonne soirée.
P.S : Pour une fois nous avons été surpris par la fin ce qui est plutôt agréable est assez rare en théâtre, mais nous vous laissons le plaisir de la découverte.
Dès le début de la pièce, l’histoire est teintée de mystère, on s’interroge sur ce que cet homme va bien pouvoir demander à cette jeune fille puisqu’il annonce d’entrée de jeu que ce n’est pas pour s’occuper de lui.
Les deux personnages sont sympathiques et attachants malgré leur travers, leurs défauts et leur caractère bien trempé.
Ils ont une relation à couteaux tirés. C’est une presque ininterrompue joute verbale, ils se bagarrent, se chamaillent sur tout et sur rien. Mais petit à petit, au fur et à mesure des jours qui passent, ils vont se découvrir et se rejoindre à mi-chemin. C’est la progression de leur relation qui est jolie à voir. Rien de forcé, ni d’explicatif, tout est fait en douceur et en subtilité par petites touches, lors des moments partagés.
L’écriture intelligente et fine d’Alain Teulié participe grandement à la réussite de la pièce. Les dialogues font mouche et les comédiens semblent prendre un plaisir évident à jouer. La justesse de leur jeu et une connexion réelle entre eux rendent l’histoire très crédible.
On se demande où ils vont bien pouvoir aller, quelle est réellement leur relation et comment elle va évoluer. Et bien sûr, nous n’en dirons pas plus afin de ne pas spoiler l’histoire.
La scénographie joue sur la transparence en créant un univers fragile et déconstruit. Le résultat est fidèle à ce qui se trame sur le plateau entre les deux personnages tout en laissant beaucoup d’espace aux comédiens.
Il y a des passages remplis de nostalgie. C’est drôle et tendre. On rit, on est surpris, émus et charmés. En bref, on passe vraiment une très bonne soirée.
P.S : Pour une fois nous avons été surpris par la fin ce qui est plutôt agréable est assez rare en théâtre, mais nous vous laissons le plaisir de la découverte.
6/10
Elle, c’est Pauline, elle soutient financièrement la famille depuis des années, lui c’est Antoine, il est écrivain et jusqu’à maintenant il n’a pas eu le succès auquel il rêvait. Mais son talent va être enfin reconnu : son ami vient de lui annoncer qu’il allait recevoir le très prestigieux prix Goncourt. L’annonce officielle se fera le lendemain. Pour fêter ça, Antoine a réservé la suite royale d’un hôtel cinq étoiles donnant sur la place Vendôme. Il attend sa femme qui doit arriver d’un instant à l’autre.
Antoine a décidé de changer de vie afin de coller à l’image de l’écrivain connu : malheureux en amour et alcoolique notoire. Même si sa personnalité ne correspond pas à cette description, il a va se forcer.
Nous découvrons un décor somptueux et des personnages plutôt attachants et amusants. L’histoire en elle-même est plutôt sympathique même si elle est assez convenue et limitée et que chaque rebondissement est archi prévisible. En effet rien d’original dans cette pièce très légère.
Elie Semoun fait son show sans en faire trop, Julie de Bona prend bien sa place et l’équilibre entre les deux personnages fonctionne. On espère que la connexion entre les acteurs va s’étoffer au fur et à mesure des représentations et que leur expérience sur la pièce (et la maitrise du texte pour Elie Semoun) leur permettra plus de liberté et de légèreté.
On est sur du boulevard pur et dur : le public applaudit l’entrée du comédien, puis, quelques minutes plus tard, de la comédienne. Le texte est parsemé de bons mots, et le public y répond par des rires, c’est bon signe.
Nous avons pas mal souri en regardant cette pièce, et même si l’intrigue est cousue de fil blanc, on passe un bon moment de détente. La pièce dure une heure dix, et effectivement il eu été impossible d’en rajouter. Cela en fait un bon petit diversement de début de soirée.
P.S. : Par contre, pitié arrêtez de mettre en scène des couples dans lesquels la comédienne a systématiquement 15 à 20 ans de moins que le comédien, c’est insupportable !
Antoine a décidé de changer de vie afin de coller à l’image de l’écrivain connu : malheureux en amour et alcoolique notoire. Même si sa personnalité ne correspond pas à cette description, il a va se forcer.
Nous découvrons un décor somptueux et des personnages plutôt attachants et amusants. L’histoire en elle-même est plutôt sympathique même si elle est assez convenue et limitée et que chaque rebondissement est archi prévisible. En effet rien d’original dans cette pièce très légère.
Elie Semoun fait son show sans en faire trop, Julie de Bona prend bien sa place et l’équilibre entre les deux personnages fonctionne. On espère que la connexion entre les acteurs va s’étoffer au fur et à mesure des représentations et que leur expérience sur la pièce (et la maitrise du texte pour Elie Semoun) leur permettra plus de liberté et de légèreté.
On est sur du boulevard pur et dur : le public applaudit l’entrée du comédien, puis, quelques minutes plus tard, de la comédienne. Le texte est parsemé de bons mots, et le public y répond par des rires, c’est bon signe.
Nous avons pas mal souri en regardant cette pièce, et même si l’intrigue est cousue de fil blanc, on passe un bon moment de détente. La pièce dure une heure dix, et effectivement il eu été impossible d’en rajouter. Cela en fait un bon petit diversement de début de soirée.
P.S. : Par contre, pitié arrêtez de mettre en scène des couples dans lesquels la comédienne a systématiquement 15 à 20 ans de moins que le comédien, c’est insupportable !
7/10
Cécile a 36 ans et demi et son âge commence à peser car « l’horloge tourne » pour nous les femmes. Elle ne peut en effet faire don de ses ovocytes que jusqu’à 37 ans, il y a donc urgence. Car Cécile a décidé de donner une partie d’elle-même pour aider d’autres femmes à avoir un enfant.
Mais Cécile c’est aussi un destin assez extraordinaire, puisqu’elle a été souhaitée et conçue par un couple de femmes dans les années 80 puis élevée au sein d’une famille recomposée. Elle a quatre parents : deux papas et deux mamans. De quoi passer un peu de temps chez le psychologue en charge de valider son dossier pour le don d’ovocyte. Avec un passé comme le sien, on a de quoi en parler pendant quelques séances.
La trajectoire que compose le don d’ovocyte est semée de piqûres, de rendez-vous chez le psychologue et chez la gynécologue. Un parcours pas si simple pour une démarche si généreuse.
Elle nous raconte donc ses difficultés, ses doutes, ses remises en question et puis aussi son rapport avec ses mères et ses pères. Une traversée dans le temps depuis 1970 à nos jours
Cécile Covès nous offre son histoire, car la pièce est clairement autobiographique, avec beaucoup de tendresse et de générosité. S’il n’est pas toujours évident de suivre le récit qui s’entremêlent entre le passé et le présent, on est touché par cette comédienne attachante et les épisodes intimes de cette vie si originale. L’écriture et efficace et drôle, et la comédienne y met tout son cœur.
Un spectacle doux et touchant.
Mais Cécile c’est aussi un destin assez extraordinaire, puisqu’elle a été souhaitée et conçue par un couple de femmes dans les années 80 puis élevée au sein d’une famille recomposée. Elle a quatre parents : deux papas et deux mamans. De quoi passer un peu de temps chez le psychologue en charge de valider son dossier pour le don d’ovocyte. Avec un passé comme le sien, on a de quoi en parler pendant quelques séances.
La trajectoire que compose le don d’ovocyte est semée de piqûres, de rendez-vous chez le psychologue et chez la gynécologue. Un parcours pas si simple pour une démarche si généreuse.
Elle nous raconte donc ses difficultés, ses doutes, ses remises en question et puis aussi son rapport avec ses mères et ses pères. Une traversée dans le temps depuis 1970 à nos jours
Cécile Covès nous offre son histoire, car la pièce est clairement autobiographique, avec beaucoup de tendresse et de générosité. S’il n’est pas toujours évident de suivre le récit qui s’entremêlent entre le passé et le présent, on est touché par cette comédienne attachante et les épisodes intimes de cette vie si originale. L’écriture et efficace et drôle, et la comédienne y met tout son cœur.
Un spectacle doux et touchant.