Ses critiques
2 critiques
3/10
J'avais vu d'autres spectacles de Raphaël Navarro au 104, et éprouvé chaque fois l'impression qu'il aurait eu besoin de s'adjoindre un metteur en scène, mais j'étais curieux de voir comment il s'emparerait de Faust et impatient de retrouver Christian Hecq qui m'avait tant fait rire en Bouzin dans "Un fil à la patte".
Très grosse déception : la pièce est interminable (surtout son 1er acte) et finalement peu intéressante, la langue, dépourvue d'intérêt littéraire (cela tient peut-être à la traduction), les acteurs du Français, d'habitude si fins, sont mauvais (à l'exception de Christian Hecq, dont les cabotinages, si on les supporte, sont désopilants mais tentent vainement de combler le vide) et la mise en scène inintéressante – à l'exception des effets magiques, réussis et bien dosés, mais qui peinent à soutenir l'intérêt... (d'autant que, passé les 10 premiers rangs, ils peuvent être difficiles à voir).
Quant aux notes détaillées, je ne sais pas les détailler tant le fond, la forme et la manière sont solidaires....
Très grosse déception : la pièce est interminable (surtout son 1er acte) et finalement peu intéressante, la langue, dépourvue d'intérêt littéraire (cela tient peut-être à la traduction), les acteurs du Français, d'habitude si fins, sont mauvais (à l'exception de Christian Hecq, dont les cabotinages, si on les supporte, sont désopilants mais tentent vainement de combler le vide) et la mise en scène inintéressante – à l'exception des effets magiques, réussis et bien dosés, mais qui peinent à soutenir l'intérêt... (d'autant que, passé les 10 premiers rangs, ils peuvent être difficiles à voir).
Quant aux notes détaillées, je ne sais pas les détailler tant le fond, la forme et la manière sont solidaires....
3/10
Il y a tromperie sur la marchandise !!!
Attiré par le fait que la pièce se présentait comme une adaptation du roman de Flaubert, et par un excellent souvenir de la m.e.s. d'Un Fil à la Patte par Jérôme Deschamps à la Comédie française, je me faisais une fête de voir ce spectacle.
Qu'ai-je vu ? 1h1/2 de pitreries poussives, sorties des fonds de tiroir des anciens spectacles de Deschamps (recyclage des mêmes effets comiques qu'il ressasse depuis 30 ans : grand comptoir, assiettes cassées, objets jetés, sorties de scène ponctuées de bruits de verre brisé, borborygmes,...).
Du texte de Flaubert, il ne reste rien ou presque : Bouvard et Pécuchet sont réduits à 2 pantins, le grand maigre et le petit gros, 2 abrutis qui se comportent en ivrognes et jouent tellement comme les Deschiens que Micha Lescot semble imiter François Morel.
Le roman dépeint deux petits bourgeois qui tentent de prendre part à la grande aventure de leur époque, armés de leurs seuls préjugés (d’où le Dictionnaire des idées reçues, qui complète le roman) et d’un savoir acquis par des lectures frénétiques. Tout cela est réduit à une grosse farce bruyante, ce qui rend inintelligilible le propos de Flaubert.
Les maigres rires qui fusent de la salle sont gênants : il suffit donc de faire le pitre avec un alibi culturel pour s'attirer les bonnes grâces de ces spectateurs ?
Heureusement, les brefs applaudissements montrent que le public semble ne pas apprécier tant que ça. Ce serait récompenser une imposture.
Attiré par le fait que la pièce se présentait comme une adaptation du roman de Flaubert, et par un excellent souvenir de la m.e.s. d'Un Fil à la Patte par Jérôme Deschamps à la Comédie française, je me faisais une fête de voir ce spectacle.
Qu'ai-je vu ? 1h1/2 de pitreries poussives, sorties des fonds de tiroir des anciens spectacles de Deschamps (recyclage des mêmes effets comiques qu'il ressasse depuis 30 ans : grand comptoir, assiettes cassées, objets jetés, sorties de scène ponctuées de bruits de verre brisé, borborygmes,...).
Du texte de Flaubert, il ne reste rien ou presque : Bouvard et Pécuchet sont réduits à 2 pantins, le grand maigre et le petit gros, 2 abrutis qui se comportent en ivrognes et jouent tellement comme les Deschiens que Micha Lescot semble imiter François Morel.
Le roman dépeint deux petits bourgeois qui tentent de prendre part à la grande aventure de leur époque, armés de leurs seuls préjugés (d’où le Dictionnaire des idées reçues, qui complète le roman) et d’un savoir acquis par des lectures frénétiques. Tout cela est réduit à une grosse farce bruyante, ce qui rend inintelligilible le propos de Flaubert.
Les maigres rires qui fusent de la salle sont gênants : il suffit donc de faire le pitre avec un alibi culturel pour s'attirer les bonnes grâces de ces spectateurs ?
Heureusement, les brefs applaudissements montrent que le public semble ne pas apprécier tant que ça. Ce serait récompenser une imposture.