Ses critiques
2 critiques
8,5/10
Je vais beaucoup au théâtre et j’ai très souvent l’impression que c’est toujours les mêmes histoires. J’ai donc été très surprise avec Darius, c’est une histoire très originale qui fait appel aussi bien à l’intelligence qu’au cœur.
Cela fait du bien de sourire et d’être ému par des thèmes inhabituels. Le texte permet à chaque personnage de progresser et de nous entraîner jusqu’au dénouement chargé d’émotion qui se finit sur un sourire. Bravo.
Les comédiens sont généreux, ils nous offrent tout un panel de sentiments variés. Clémentine Célarié m’a particulièrement touchée. Et Pierre Cassignard dans un registre différent de son habitude m’a bluffée. L’éclairage ciselé permet de mettre en valeur toute leur sensibilité, ce n’est pas du plein feu genre au théâtre ce soir mais quelque chose de subtil. Les ponctuations musicales ont la profondeur de musiques de film.
Et enfin la mise en scène permet de nous faire croire que ces personnages qui ne se rencontrent pas, sont toujours ensembles. Un beau spectacle qui fait du bien.
Cela fait du bien de sourire et d’être ému par des thèmes inhabituels. Le texte permet à chaque personnage de progresser et de nous entraîner jusqu’au dénouement chargé d’émotion qui se finit sur un sourire. Bravo.
Les comédiens sont généreux, ils nous offrent tout un panel de sentiments variés. Clémentine Célarié m’a particulièrement touchée. Et Pierre Cassignard dans un registre différent de son habitude m’a bluffée. L’éclairage ciselé permet de mettre en valeur toute leur sensibilité, ce n’est pas du plein feu genre au théâtre ce soir mais quelque chose de subtil. Les ponctuations musicales ont la profondeur de musiques de film.
Et enfin la mise en scène permet de nous faire croire que ces personnages qui ne se rencontrent pas, sont toujours ensembles. Un beau spectacle qui fait du bien.
6,5/10
Les enfants du silence est une pièce qui m’a faite découvrir un monde que je connaissais pas, celui des sourds.
C’est toujours intéressant de se plonger dans un univers dont on ne connaît pas les codes. Ici, les comédiens utilisent souvent le langage des signes mais cela nous reste toujours accessible, soit parce que cela nous est traduit simultanément, soit parce que les signes sont suffisamment expressifs.
L’histoire est celle d’une jeune femme qui refuse de céder au dictat du directeur de l’établissement où elle vit depuis son adolescence. Il veut qu’elle oralise, c’est à dire qu’elle lise sur les lèvres et fasse semblant de parler. Elle refuse voulant que ce soit les autres qui fassent un effort pour communiquer avec elle et non l’inverse. Les comédiens sont impressionnants.
J’ai aimé la fluidité de la mise en scène, sans temps morts, une histoire qui glisse jusqu’à sa fin qui laisse dans la bouche un gout amer, celui des combats sans issue.
C’est toujours intéressant de se plonger dans un univers dont on ne connaît pas les codes. Ici, les comédiens utilisent souvent le langage des signes mais cela nous reste toujours accessible, soit parce que cela nous est traduit simultanément, soit parce que les signes sont suffisamment expressifs.
L’histoire est celle d’une jeune femme qui refuse de céder au dictat du directeur de l’établissement où elle vit depuis son adolescence. Il veut qu’elle oralise, c’est à dire qu’elle lise sur les lèvres et fasse semblant de parler. Elle refuse voulant que ce soit les autres qui fassent un effort pour communiquer avec elle et non l’inverse. Les comédiens sont impressionnants.
J’ai aimé la fluidité de la mise en scène, sans temps morts, une histoire qui glisse jusqu’à sa fin qui laisse dans la bouche un gout amer, celui des combats sans issue.