Ses critiques
3 critiques
1/10
La nuit des Rois dirigée par Thomas Ostermeier laisse un goût très amer.
Pourtant, les comédiens sont talentueux et très investis dans leur rôle, en particulier Georgia Scalliet dans le rôle de Viola.
Mais la mise en scène est extrêmement grossière : elle se plait à déconstruire et à choquer, mais sans rien proposer, sans reconstruire. Or, il ne suffit pas de contrevenir aux normes, de heurter le bon goût pour ravir l'esprit. Il est fort dommage que le talent des comédiens ne soit pas mieux honorer.
Et la Comédie Française n'en sort pas grandie. Faut-il être vulgaire pour être moderne et sprirituel ? A quand une copulation sur scène ? La direction artistique du théâtre cherche sans doute à préparer les esprits pour les futures pièces.
Pourtant, les comédiens sont talentueux et très investis dans leur rôle, en particulier Georgia Scalliet dans le rôle de Viola.
Mais la mise en scène est extrêmement grossière : elle se plait à déconstruire et à choquer, mais sans rien proposer, sans reconstruire. Or, il ne suffit pas de contrevenir aux normes, de heurter le bon goût pour ravir l'esprit. Il est fort dommage que le talent des comédiens ne soit pas mieux honorer.
Et la Comédie Française n'en sort pas grandie. Faut-il être vulgaire pour être moderne et sprirituel ? A quand une copulation sur scène ? La direction artistique du théâtre cherche sans doute à préparer les esprits pour les futures pièces.
10/10
Le texte d'Edmond Rostand, magnifique, est très bien servi par les comédiens qui en donnent une interprétation magistrale : la justesse du jeu fait entrer le spectateur dans les scènes et les sentiments des personnages. Le rythme est tenu de bout en bout et je n'ai pas vu le temps passé.
1/10
Au début du spectacle, l'énergie de la troupe (chanteurs et musiciens) surprend agréablement mais la magie ne dure pas longtemps. Assez rapidement, l'insignifiance de l'histoire ennuie et ce n'est pas les vaines tentatives de faire participer le public qui permettent d'effacer la vulgarité du spectacle : lieux communs sur les déviances humaines noyés dans une soupe nihiliste où il est de bon ton de se moquer de la religion. Heureusement, le spectacle ne dure qu'une heure et quart.