Son balcon
SAISON 2025-2026
Aucun challenge culturel pour le moment
Mini Molières
285reçus
Amateur de théâtre
Son classement : 410 / 6180
Avant lui

Nicolas Montchal
3 critiques
Après lui

Aurélie Trevet
3 critiques
Niveau
2 / 20
2 / 20
3
critiques
filatures
1
2
Espions
Derniers curieux qui ont visité son profil
Actualités de ses filatures
Polar, c'est le tutoriel par l'exemple de comment créer un roman policier suédois à succès. Tous les clichés y sont présentés, et ceux-ci sont servis avec humour et bonne humeur par une troupe très talentueuse et souriante.
Un poil d'interactivité avec le public, un éclairage intelligent permettant une mise en place rapide des éléments de décor, tout est réuni pour mettre en scène la bande dessinée servant de matériel d'origine de la meilleure manière qui soit.
A aller encourager !
Un poil d'interactivité avec le public, un éclairage intelligent permettant une mise en place rapide des éléments de décor, tout est réuni pour mettre en scène la bande dessinée servant de matériel d'origine de la meilleure manière qui soit.
A aller encourager !
Paradoxal est un ovni. En partie One Man Show, en partie vulgarisation scientifique, en partie théâtre expérimental, je suis resté bouche bée devant son sujet envoûtant, et le traitement de celui-ci.
Marien Tillet y exprime un jeu formidable et une éloquence sans pareille. Seul sur scène, il nous fait vivre les aventures de Maryline, jeune journaliste rêveuse lucide quoique insomniaque, candidate à un essai clinique sur le sommeil.
Bien vite, le spectateur est entraîné dans la psyché de notre personnage et son parcours autour de ses problématiques nocturnes, et cette pièce onirique développe alors un récit où se mêlent rire, doute, confusion, et fascination.
Paradoxal nous amène intelligemment là où Inception n’avait que grossièrement pointé du doigt.
C’est bizarre... mais c’est normal.
Marien Tillet y exprime un jeu formidable et une éloquence sans pareille. Seul sur scène, il nous fait vivre les aventures de Maryline, jeune journaliste rêveuse lucide quoique insomniaque, candidate à un essai clinique sur le sommeil.
Bien vite, le spectateur est entraîné dans la psyché de notre personnage et son parcours autour de ses problématiques nocturnes, et cette pièce onirique développe alors un récit où se mêlent rire, doute, confusion, et fascination.
Paradoxal nous amène intelligemment là où Inception n’avait que grossièrement pointé du doigt.
C’est bizarre... mais c’est normal.
La scène s'éclaire. Debouts, quatre musiciens. Une femme, trois hommes ; Ils annoncent et fêtent le mariage des Bovary. Musique, acclamations, histoire de leur rencontre, leur discours, ponctué par la musique, sent bon le Flaubert et parvient à dresser un portrait vivant des personnages.
C'est heureux, car le ton est donné. Quatre acteurs, quatre chaises, six instruments et un décor inexistant : tout ne peut tenir que sur la présence et la performance des comédiens sur scène.
Et pour tenir, cela tient ! C'est fluide, rythmé, et les personnages comme le chœur permettent une compréhension claire des motivations des personnages. On en finit par apprécier un Bovary naïf et touchant, à suivre avec appréhension les aventures d'une femme dont nous connaissons pourtant le destin, et on sort, le cœur étreint par l'émotion.
Pourtant, je l'avais lu, ce livre.
C'est heureux, car le ton est donné. Quatre acteurs, quatre chaises, six instruments et un décor inexistant : tout ne peut tenir que sur la présence et la performance des comédiens sur scène.
Et pour tenir, cela tient ! C'est fluide, rythmé, et les personnages comme le chœur permettent une compréhension claire des motivations des personnages. On en finit par apprécier un Bovary naïf et touchant, à suivre avec appréhension les aventures d'une femme dont nous connaissons pourtant le destin, et on sort, le cœur étreint par l'émotion.
Pourtant, je l'avais lu, ce livre.