Ses critiques
5 critiques
8,5/10
Très original et réussi !
Habitué des films et récits d’épouvante, le scénario de la pièce n’a rien d’étonnant mais tout, ici, est dans l’interprétation. Pas un mot n’est prononcé mais tout est dans l’ambiance, les effets de lumière, la musique, les expressions, la mise en scène. Et, de ce point de vue, c’est vraiment une très bonne surprise.
Les acteurs sont excellents et les scènes mélangent des effets spéciaux, des plans figés, du ballet. C’est horrifiquement beau !!!
Habitué des films et récits d’épouvante, le scénario de la pièce n’a rien d’étonnant mais tout, ici, est dans l’interprétation. Pas un mot n’est prononcé mais tout est dans l’ambiance, les effets de lumière, la musique, les expressions, la mise en scène. Et, de ce point de vue, c’est vraiment une très bonne surprise.
Les acteurs sont excellents et les scènes mélangent des effets spéciaux, des plans figés, du ballet. C’est horrifiquement beau !!!
6,5/10
Scénario assez classique inspiré des récits d’épouvante et de fantastique. Ce qui fait donc l’originalité (et sans doute le succès du spectacle), c’est, outre la qualité des comédiens, de suivre ce type d’intrigue au théâtre.
Effets spéciaux, humour, interactions avec le public, bref : un bon moment de théâtre populaire à partager avec des ados si possible.
Une seule petite remarque : Arthur Jugnot a un ton de voix exagérément guttural tout au long de la pièce, presque parodique parfois.
Effets spéciaux, humour, interactions avec le public, bref : un bon moment de théâtre populaire à partager avec des ados si possible.
Une seule petite remarque : Arthur Jugnot a un ton de voix exagérément guttural tout au long de la pièce, presque parodique parfois.
7/10
Spectacle délirant et réjouissant.
On est dans la lignée des Marx Brothers, Monthy Python, et de cet humour anglais totalement décalé et «non-sens ».
Ça part dans tous les sens mais de manière très structurée et organisée, si bien qu’on retombe quand même sur « ses pattes ».
Spectacle super rodé avec juste un petit sentiment d’usure et de manque de « fraîcheur » et de spontanéité chez les comédiens. Peut-être trop de représentations.
Très bon moment malgré tout.
On est dans la lignée des Marx Brothers, Monthy Python, et de cet humour anglais totalement décalé et «non-sens ».
Ça part dans tous les sens mais de manière très structurée et organisée, si bien qu’on retombe quand même sur « ses pattes ».
Spectacle super rodé avec juste un petit sentiment d’usure et de manque de « fraîcheur » et de spontanéité chez les comédiens. Peut-être trop de représentations.
Très bon moment malgré tout.
0,5/10
Aie Aie Aie.
Affligeant.
Les frères Bogdanov, même s'ils suscitent toujours le doute sur leurs compétences réelles, peuvent être passionnants quand ils parlent au cours d'un Talk-Show mais là, sur scène, on est gêné tellement c'est mauvais.
Sur le fond, le sujet du Big Bang en lui-même est passionnant mais on n'apprend rien ici qu'on ait déjà lu (dans les livres dont les Bogdanov n'hésitent pas à faire la promotion sur scène) ou entendu à maintes reprises par le duo depuis des années.
Sur la forme, c'est catastrophique. Ils essaient d’être drôles mais tout tombe à plat. Tout semble bricolé, non maîtrisé et 'cheap' : textes approximatifs, mise en scène lourde, maladroite et artisanale.
Les frères s'interrompent entre eux, essaient d’interagir avec le public mais ça ne marche pas. Ça sonne faux. Ils ne savent pas faire. Les acteurs sont presque ridicules dans les scénettes historiques reconstituées, imitant des accents étrangers avec caricature et portant des costumes miteux.
On a vraiment pitié pour les acteurs qui semblent comme parachutés dans une troupe amateur de collège.
La salle de théâtre est très belle mais n’était pas chauffée et le peu de public présent semblait anesthésié et stupéfait de tant de vacuité et de désinvolture.
Bref, un vrai sentiment d'imposture.
Affligeant.
Les frères Bogdanov, même s'ils suscitent toujours le doute sur leurs compétences réelles, peuvent être passionnants quand ils parlent au cours d'un Talk-Show mais là, sur scène, on est gêné tellement c'est mauvais.
Sur le fond, le sujet du Big Bang en lui-même est passionnant mais on n'apprend rien ici qu'on ait déjà lu (dans les livres dont les Bogdanov n'hésitent pas à faire la promotion sur scène) ou entendu à maintes reprises par le duo depuis des années.
Sur la forme, c'est catastrophique. Ils essaient d’être drôles mais tout tombe à plat. Tout semble bricolé, non maîtrisé et 'cheap' : textes approximatifs, mise en scène lourde, maladroite et artisanale.
Les frères s'interrompent entre eux, essaient d’interagir avec le public mais ça ne marche pas. Ça sonne faux. Ils ne savent pas faire. Les acteurs sont presque ridicules dans les scénettes historiques reconstituées, imitant des accents étrangers avec caricature et portant des costumes miteux.
On a vraiment pitié pour les acteurs qui semblent comme parachutés dans une troupe amateur de collège.
La salle de théâtre est très belle mais n’était pas chauffée et le peu de public présent semblait anesthésié et stupéfait de tant de vacuité et de désinvolture.
Bref, un vrai sentiment d'imposture.
7,5/10
Dans ce spectacle, Elie poursuit avec talent et causticité sa caricature pleine de folie et d’intelligence de personnages pathétiques, bêtes, cruels, disjonctés et touchants aussi.
On se détend, on rigole franchement et on passe un bon moment même si on sent également que le ton est un peu plus grave, aigre-doux, en lien avec l’air du temps. Les personnages du djihadiste et du maire fasciste sont particulièrement réussis. Pierre-André Gaillard (qui me faisait franchement marrer) est devenu, lui, un SDF pitoyable dont on a peine à vraiment rire de la situation. Mais ce qui est attachant avec Elie, c’est qu’au travers de ses sketchs que l’on peut prendre uniquement comme des farces au premier degré, il y a une belle profondeur et une sensibilité, masqués par sa pudeur. La folie, le ‘pétage de câble’ de ses personnages ramène souvent à l’absurdité et à la brutalité de certains événements de la vie (dont Elie lui-même n’a pas été épargné même s’il ne s’étend pas, subtilement, sur le sujet).
On se croirait parfois dans une comédie italienne des grandes années (affreux, sales et méchants), où rires et larmes sont subtilement mélangés et alternés, engendrant une émotion sincère et familière ainsi qu’un attachement pour la faiblesse et la fragilité des hommes. C’est donc un spectacle plein d’humanisme.
Seul bémol, les sketchs et le spectacle sont courts et se succèdent sans temps morts ce qui donne parfois l’impression d’une certaine lassitude chez lui. Bref, connaissant les spectacles d’Elie en duo ou en solo depuis le début, on a le sentiment qu’il s’agit ici d’un spectacle de transition. Comme dans ce sketch où Elie imite un spectateur de la salle qui commente avec cruauté ce qu’il voit, il y a chez Elie une forme de doute et de crainte sur lui-même quant à la ‘place’ et à l’évolution de son humour et quant à la suite à donner à sa trajectoire d’artiste. Toujours est-il que c’est un bon petit moment à partager.
On se détend, on rigole franchement et on passe un bon moment même si on sent également que le ton est un peu plus grave, aigre-doux, en lien avec l’air du temps. Les personnages du djihadiste et du maire fasciste sont particulièrement réussis. Pierre-André Gaillard (qui me faisait franchement marrer) est devenu, lui, un SDF pitoyable dont on a peine à vraiment rire de la situation. Mais ce qui est attachant avec Elie, c’est qu’au travers de ses sketchs que l’on peut prendre uniquement comme des farces au premier degré, il y a une belle profondeur et une sensibilité, masqués par sa pudeur. La folie, le ‘pétage de câble’ de ses personnages ramène souvent à l’absurdité et à la brutalité de certains événements de la vie (dont Elie lui-même n’a pas été épargné même s’il ne s’étend pas, subtilement, sur le sujet).
On se croirait parfois dans une comédie italienne des grandes années (affreux, sales et méchants), où rires et larmes sont subtilement mélangés et alternés, engendrant une émotion sincère et familière ainsi qu’un attachement pour la faiblesse et la fragilité des hommes. C’est donc un spectacle plein d’humanisme.
Seul bémol, les sketchs et le spectacle sont courts et se succèdent sans temps morts ce qui donne parfois l’impression d’une certaine lassitude chez lui. Bref, connaissant les spectacles d’Elie en duo ou en solo depuis le début, on a le sentiment qu’il s’agit ici d’un spectacle de transition. Comme dans ce sketch où Elie imite un spectateur de la salle qui commente avec cruauté ce qu’il voit, il y a chez Elie une forme de doute et de crainte sur lui-même quant à la ‘place’ et à l’évolution de son humour et quant à la suite à donner à sa trajectoire d’artiste. Toujours est-il que c’est un bon petit moment à partager.