- Petite Comédie
- Le Palace
- Paris 9ème
Les 39 marches
- Christophe de Mareuil
- Kévin Metayer
- Laura Presgurvic
- Charles Templon
- Le Palace
- 8, rue du Faubourg-Montmartre
- 75009 Paris
- Grands Boulevards (l.8, l.9)
Avec le meurtre de Scudder, Richard Hannay se trouve, du jour au lendemain, mêlé à une extraordinaire aventure. Au centre de l'histoire: une organisation secrète, mais terriblement puissante, un complot international et... un mot de code incompréhensible.
Pour rassembler les morceaux de ce puzzle déconcertant, Richard Hannay n'a que vingt jours devant lui... Vingt jours pendant lesquels on va voir ce flegmatique Britannique fuir à travers toute l'Ecosse, se travestir pour échapper à ses poursuivants, mettre le feu aux poudres d'un étrange château et sortir vivant - mais de justesse - des griffes de ses adversaires.
"Les 39 marches" est une parodie du film éponyme d'Hitchcock, sorti en 1935. La pièce de théâtre a reçu le Molière de la pièce comique 2010 et de la meilleure adaptation.
Attention, plusieurs spectateurs nous ont signalé des retards de 30 minutes au début de la pièce, à cause du spectacle précédent. L'attente se faisant dehors dans le froid, couvrez-vous bien !
La critique de la rédaction : 6/10. Une pièce un peu barrée, d’une grande originalité, pleine de surprises, mais qui dure vraiment trop longtemps.
L’histoire, tirée du roman de John Buchan, fait surtout de nombreuses références à son adaptation par Alfred Hitchcock en 1935. Pour la première fois au théâtre, la mise en scène et ses ingénieux artifices un peu bricolés (imiter un marécage avec une poignée d’herbes dans la main, faire un jeu d’ombre derrière des draps, utiliser des marionnettes…) nous ont ébahi, fait mourir de rire. Nous ne cessons d’être étonnés par tant d’inventivité.
Bravo aux acteurs qui jouent plusieurs rôles avec brio, du fermier bourru à l'animateur de théâtre bien coiffé ; ainsi qu'à l’acteur principal so British, très juste.
Dommage que les dialogues soient si creux et cèdent à tant de facilités, ils donnent l’impression d’être là uniquement pour introduire des blagues. D’autre part, les scènes s’éternisent et ne nourrissent pas toujours l’histoire…
Les 39 Marches a tout pour convaincre mais se perd un peu en route pendant ces deux heures.
Depuis un an, le théâtre qui joue sur l'amateurisme est en plein essor. Les blagues sont les mêmes, toujours très codifiées et du coup on s'en lasse vite.
De plus, j'ai vraiment comparé la pièce avec le film que j'avais vu il n'y a pas si longtemps et que j'avais étudié. J'ai donc été déçu. Même en essayant de le prendre plus au second degré, je n'ai pas plus aimé.
La pièce est longue, 2h c'est vraiment trop. Et une chose à noter qui est à mon sens scandaleuse est l'attente que le théâtre fait subir aux spectateurs. En effet, la pièce d'avant se finit tard et les spectateurs entrent dans le théâtre avec systématiquement 30min de retard (en jetant un petit coup d'oeil sur twitter vous verrez que je n'exagère pas). 30 min à attendre dans le froid ou sous la pluie, ce n'est pas la meilleure entrée en matière et il faut savoir qu'elle commence à 22h, dure 2h. Ayez conscience que vous ne sortirez pas avant minuit du théâtre !
Bref, une pièce que je déconseille fortement.
On est dans la lignée des Marx Brothers, Monthy Python, et de cet humour anglais totalement décalé et «non-sens ».
Ça part dans tous les sens mais de manière très structurée et organisée, si bien qu’on retombe quand même sur « ses pattes ».
Spectacle super rodé avec juste un petit sentiment d’usure et de manque de « fraîcheur » et de spontanéité chez les comédiens. Peut-être trop de représentations.
Très bon moment malgré tout.
Dès la scène d'ouverture, Les 39 Marches s'embourbent dans un comique de répétition pas toujours très drôle, bien que toujours répétitif. Il y a également dans la pièce un problème de rythme et de longueur(s). Certains passages sont ennuyeux, chaque situation étant poussée jusqu'à ses limites, et parfois même au-delà. En outre, la pièce dure presque 2 heures, et il faut avouer qu'on les sent passer.
Mais le plus gros défaut de ces 39 Marches est de tenter de faire passer l'absence de décors pour du génie comique. Les acteurs se retrouvent à "jouer les décors" en clamant fièrement "Je suis un buisson épineux !". Dans un spectacle d'école communale, cela serait acceptable, mais dans une production de cette envergure, cela dénote d'un manque de respect total pour le spectateur !
Un texte écrit par le maître Alfred Hitchock. Si vous avez encore des doutes sur son génie, vous n'en aurez plus à la fin de ces "39 Marches" que l'on gravit avec un tel bonheur. C'est une pièce désopilante.
Quand on vous dit que la pièce démarre à 200 km/h et qu'elle ne ralentie pas une seule seconde. 4 comédiens pour interpréter plus de 20 personnages avec un simple ajout d'accessoire pour changer de rôle : chapeau !!!
On rit beaucoup, on perd parfois le fil mais on se raccroche toujours et au final, on passe une excellente soirée.
Les quatre comédiens qui incarnent à eux seuls tous les personnages de l’intrigue (au total près de 150) sont étourdissants : changements rapides de costumes et de voix, leur interprétation est une véritable tour de force. La mise en scène, ingénieuse et burlesque, rend hommage aux codes du cinéma (que ce soir celui de Hitchcock ou ceux d’autres classiques (musiques d’autres blockbusters comme Les dents de la mer, allusions à James Bond avec irruption de Blofeld et son chat blanc (excellent moment !).
Quatre comédiens, donc, et peu de moyens ou plutôt des moyens du bord clairement assumés dans une mise en abyme du théâtre irrésistiblement assumée : les décors y sont apportés en real-live, un cadre illustrera la fenêtre par laquelle Annay s’enfuit, un drap illustrera la mer, les comédiens incarnent tout à tour un marécage, Blofeld, son chat, un buisson d’aubépines… Des ombres chinoises (où apparaîtra le célèbre monstre du Loch Ness, hilarant et féminin à souhait), des projections videos, des marionnettes….
Bref, ce spectacle, moliérisé deux fois, manie avec dextérité intelligence et drôlerie, loufoquerie, humour tonitruant et décalé, inventivité, tout en rendant hommage aux codes du genre. Truffé de références hilarantes et parfois ahurissantes qui provoquent des éclats de rires difficilement réprimables, il est certainement une sortie inratable à ne rater sous aucun prétexte !