- Théâtre contemporain
- Théâtre 14 Jean-Marie Serreau
- Paris 14ème
Une vie d'acteur

7,5/10
- Théâtre 14 Jean-Marie Serreau
- 20, Avenue Marc Sangnier
- 75014 Paris
- Porte de Vanves (l.13)
Itinéraire
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Dans une petite ville de province, un enfant de 12 ans découvre Tootsie au cinéma.
Il deviendra acteur et ne retrouvera la vérité de son existence que dans ce monde des images et des simulacres. Ce spectacle est un roman d’apprentissage, celui que l’enfance fabrique pour sentir que s’ouvre un monde plus habitable, « bigger than life ».
Ce monde, on peut l’appeler cinéma. Certains y ont tout construit, au point d’y confondre leurs souvenirs et les écrans de leur enfance. C’est ce roman-là, d’images, de salles et de magnétoscopes, qui se rejoue sous nos yeux.
Texte Tanguy Viel
Mise en scène Émilie Capliez
1 critique
Ayant énormément apprécié Paris-Brest lorsque j'étais jurée du Grand Prix des lectrices de ELLE, j'ai eu très envie d'aller voir une pièce écrite par Tanguy Viel.
Sachant que les spectacles de la saison seront reportés à la prochaine année le directeur du Théâtre 14 nous invite à profiter du moment. Je me sens privilégiée.
L'auteur a écrit en tissant la trame avec la vie du comédien qui interprète la pièce, d’où la légitimité du titre, Une vie d'acteur :
On pourrait résumer la chose ainsi : comment un enfant qui grandit dans une petite ville de province et qui voit "Tootsie" à l'âge de 12 ans devient acteur et comment même, il ne retrouve la vérité de son existence que là, dans le monde des images et des simulacres.
Ce qui se raconte alors est comme un roman d'apprentissage, celui que toute enfance fabrique pour sentir que s'ouvre devant elle un monde plus habitable ou plus grand ou plus intense, un monde "bigger than life" et qu'elle voudrait rejoindre.
Ce monde, pour beaucoup d'entre nous, s'est appelé "cinéma". Certains s'y sont réfugiés très tôt et ont tout construit là, dans le noir des salles, au point d'y confondre leurs souvenirs et les écrans de leur enfance. C'est ce roman-là, d'images et de salles et de magnétoscopes, qu’on voudrait rejouer.
Le décor est réduit à deux fois 4 chaises disposées en angle droit sur une estrade carrée dans une simplicité qui peut tout autant signifier la nudité d’un plateau de jeu que le vide d’une salle de spectacle.
Pierre Maillet est l'interprète de ce seul-en-scène et joue en quelque sorte son propre rôle. Il n'en est que plus émouvant. Il monte sur "sa" scène en sautillant comme s’il pénétrait à l’intérieur d’un ring. Il nous fait d’abord partager les affres du casting : il faut travailler. On n’est rien si on n’y va pas à fond.
La révélation il l'a connue avec Tootsie.
Il raconte l'enfance, l'adolescence, le video-club narbonnais de l'oncle Bernard où il a fait ses classes cinématographiques. le spectacle fourmille d'anecdotes et de références dans lesquelles nous sommes nombreux à se retrouver. La mise en scène se fait oublier (et c'est un compliment). Bravo.
Sachant que les spectacles de la saison seront reportés à la prochaine année le directeur du Théâtre 14 nous invite à profiter du moment. Je me sens privilégiée.
L'auteur a écrit en tissant la trame avec la vie du comédien qui interprète la pièce, d’où la légitimité du titre, Une vie d'acteur :
On pourrait résumer la chose ainsi : comment un enfant qui grandit dans une petite ville de province et qui voit "Tootsie" à l'âge de 12 ans devient acteur et comment même, il ne retrouve la vérité de son existence que là, dans le monde des images et des simulacres.
Ce qui se raconte alors est comme un roman d'apprentissage, celui que toute enfance fabrique pour sentir que s'ouvre devant elle un monde plus habitable ou plus grand ou plus intense, un monde "bigger than life" et qu'elle voudrait rejoindre.
Ce monde, pour beaucoup d'entre nous, s'est appelé "cinéma". Certains s'y sont réfugiés très tôt et ont tout construit là, dans le noir des salles, au point d'y confondre leurs souvenirs et les écrans de leur enfance. C'est ce roman-là, d'images et de salles et de magnétoscopes, qu’on voudrait rejouer.
Le décor est réduit à deux fois 4 chaises disposées en angle droit sur une estrade carrée dans une simplicité qui peut tout autant signifier la nudité d’un plateau de jeu que le vide d’une salle de spectacle.
Pierre Maillet est l'interprète de ce seul-en-scène et joue en quelque sorte son propre rôle. Il n'en est que plus émouvant. Il monte sur "sa" scène en sautillant comme s’il pénétrait à l’intérieur d’un ring. Il nous fait d’abord partager les affres du casting : il faut travailler. On n’est rien si on n’y va pas à fond.
La révélation il l'a connue avec Tootsie.
Il raconte l'enfance, l'adolescence, le video-club narbonnais de l'oncle Bernard où il a fait ses classes cinématographiques. le spectacle fourmille d'anecdotes et de références dans lesquelles nous sommes nombreux à se retrouver. La mise en scène se fait oublier (et c'est un compliment). Bravo.
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