Un homme, devenu écrivain, retourne au lieu de sa naissance. Il vient voir son frère et sa soeur, qui lui refusent sa part d'héritage.
Parti depuis longtemps, il ne reconnaît plus le paysage de sa vallée, métamorphosé par la vie moderne. Entre la mort de l'ancien monde, celui des parents, et l'esquisse de l'avenir, la pièce ouvre le temps de la parole. Elle déferle comme une vague, comme un cri, comme une guerre.
Au centre, l'opposition des deux frères, l'intellectuel et l'ouvrier, à qui l'auteur confie le point d'orgue, véritable manifeste des humiliés et offensés.
C'est en 1982 que Peter Handke conçut cette histoire d'une fratrie traversée par le monde. Si Stanislas Nordey l'a choisie pour une création dans la Cour d'Honneur, en Avignon, c'est aussi parce que la beauté de la langue de Handke y élève la vie de tous les jours à la hauteur du mythe.
Pour lui, c'est aujourd'hui une des raisons d'être du théâtre que de faire entendre ces appels, ces protestations, ces éclats de douleur et d'espoir – comme autant de trouées que le lyrisme opère dans le poids du monde.
Ce « poème dramatique » aux teintes autobiographiques, écrit par Peter Handke, se révèle d'une richesse poétique stupéfiante mais difficile à appréhender du fait de sa construction principalement composée de monologues. Un texte exigeant mais ô combien...
Ce « poème dramatique » aux teintes autobiographiques, écrit par Peter Handke, se révèle d'une richesse poétique stupéfiante mais difficile à appréhender du fait de sa construction principalement composée de monologues. Un texte exigeant mais ô combien magnifique malgré une seconde partie plus poussive.
Pièce prétentieuse, intello, le comble des dérives du théâtre conceptuel. Le décor est quasiment absent, la mise en scène inexistante, on s'ennuie et l’œuvre poétique de Peter Handke est totalement dénaturée. Quatre longues heures difficiles à vivre.
Comment faire un poids mort d'un texte qui devrait résonner ! Une fausse modestie toute pompeuse. Nordey sous-estime son public : s'il savait faire claquer les mots d'Handke, nous n'aurions pas besoin de sur-titres.
Une mise en scène minimaliste, voire absente qui transforme cette pièce en un vrai moment de torture. On a envie de quitter la salle, sans oser le faire. Pourtant, les thèmes de l'anonymat, des maux de la ville et de la campagne sont passionnants...
Pièce prétentieuse, intello, le comble des dérives du théâtre conceptuel. Le décor est quasiment absent, la mise en scène inexistante, on s'ennuie et l’œuvre poétique de Peter Handke est totalement dénaturée. Quatre longues heures difficiles à vivre.
Ce « poème dramatique » aux teintes autobiographiques, écrit par Peter Handke, se révèle d'une richesse poétique stupéfiante mais difficile à appréhender du fait de sa construction principalement composée de monologues. Un texte exigeant mais ô combien magnifique malgré une seconde partie plus poussive.
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