- Comédie Contemporaine
- Théâtre de Paris, Salle Réjane
- Paris 9ème
Papy fait de la résistance

- Martin Lamotte
- Catherine Jacob
- Théâtre de Paris, Salle Réjane
- 15, rue Blanche
- 75009 Paris
- Trinité (l.12), Blanche (l.2)
La pièce de théâtre créée au Splendid, adaptée au cinéma et devenue culte, revient sur les planches, revisitée et enrichie ! Juin 1940 !
La France est envahie, la France gémît sous la botte nazie. Dans Paris occupé, le Führer se pavane en vainqueur et savoure sa victoire. Les Parisiens subissent de plein fouet la débâcle et se désespèrent. Mais pas tous les Parisiens.
Certains ne se résignent pas et résistent. C’est le cas d’André Bourdelle, grand musicien, mais aussi à la tête d’un des plus grands réseaux de la résistance française. Malheureusement, en 1941 il sera fait prisonnier et mourra en prison la même année. Il laisse sa famille dans le deuil, mais sa femme et ses enfants ont repris le flambeau et résistent à l’envahisseur aux côtés de leur grand- père paternel: un homme qu’ils appellent affectueusement… Papy.
La pièce commence le jour de l’arrivée du général Sponz, général allemand, qui vient élire son quartier général à même l’hôtel particulier de la famille Bourdelle.
Celle-ci, contrainte de se soumettre à cette réquisition de l’envahisseur ira vivre à la cave, tout en préparant sa «résistance» avec l’aide de Taupin, un ami de la famille. Un superhéros nommé «Super Résistant» qui apparaît au gré des aléas de la guerre, un grand-père bourru nostalgique de l’époque des colonies, un fils coiffeur cachant deux secrets, un général allemand francophile, à la botte lourde mais au coeur léger, un jeune résistant plus volontaire que capable, une mère de famille bourgeoise le jour, mais chef de réseau le soir, une fille aînée renfermée au coeur comme une mine antipersonnelle sur laquelle un homme mettra le pied, un anglais qui se vautre dans le «confort» de la résistance française, une fille cadette n’ayant pour seul guide ses 18 ans, et l'ancien concierge des Bourdelles, médisant, méchant, menteur, lâche, retors et surtout collabo exacerbé !
Trop de cris pendant toute la pièce ou des dialogues très médiocres voire même vulgaires par moment.
Un bon point pour la mise en scène, le rythme et les décors qui sauvent la pièce.
Une grande déception!
Les acteurs sont très moyens, à part peut être Ramirez qui se débrouille plutôt bien.
Catherine Jacob est très loin du niveau de Jacqueline Maillan. Elle semble s'ennuyer autant que les spectateurs (que moi en tous cas). Martin Lamotte patine dans ce rôle de papy.
Les dialogues sont médiocres et surtout ne font pas rire. Le texte a sans doute vieilli, voilà tout.
Les décors changent constamment, laissant l'illusion d'une prouesse technique. Mais cela n'apporte rien.
La mise en scène de Clavier est datée et convenue.
La nostalgie et le marketing m'ont fait perdre une soirée que j'aurais pu consacrer à une bien meilleure pièce.
Bref, une pièce à oublier rapidement.
Roland Giraud dans son plus beau rôle ! Magistral.
Jacques Villeret faisant jeu égal avec Roland Giraud, dans le génie de l'acteur !
Deux acteurs qui grâce à leur magistrale interprétation de leur rôle dans ce film de 1983, sont, me concernant, entrés dans le panthéon du 7e art (mondial).
Puis Clavier qui interprète à merveille son rôle.
Je viens de voir l'adaptation théâtrale de 2021 sur France 2 (le soir du 1 / 06 / 2021) et le mot qui me vient à l'esprit est : déception, une déception à la hauteur du chef d'œuvre que fut le film !
La pièce n'est pas un navet mais tout juste correcte (Avec indulgence : 10/20). Et c'est bien dommage autant que frustrant.
Cela aurait put être bien bien mieux, mais la, c'est raté. Les comédiens/comédienne sans être mauvais, sont techniquement bon. Mais dites moi où est la magie/grâce du film de 1983 ?
Le casting : bien que les comédiens et comédiennes soient techniquement bon : je ne le trouve pas réussi du tout.
Les comédiens et comédiennes ont assez de métier pour faire oublier qu'ils ne sont pas à leur place, dans un rôle qui n'est pas pour eux.
Exception faite : Karine Belly qui sans l'égaler, se rapproche un peu de Dominique Lavanant.
Tout cela est bien décevant, un gâchis je trouve.