Oh maman
Un cercueil de chez Leclerc... À quand une pierre tombale de chez Jardiland !
Tim, aîné d'une fratrie de quatre enfants, revient dans sa famille pour l'enterrement de sa mère. Il y retrouve ses deux soeurs Gwen et Gwlad et son petit frère Tom.
La condition sociale, les rancunes des uns, la jalousie des autres, la bêtise ou la méprise vont s’immiscer entre les frères et soeurs jusqu’à l'éclatement, jusqu'au bouquet final comique et déjanté qui éclaboussera les conventions - fussent-elles inattendues !
Qu'est-ce donc que la famille ? Une comédie où chacun joue son rôle ? Mais un jour pourtant, les masques tombent et avec eux, chacun tombe de haut. Et si, enfin, on en riait ?
Toutes les critiques
L'écriture de Stéphane Guérin est à la fois brillante et déroutante. Il a le don de nous amener au rire en serrant les dents. Les drames que vivent ses personnages sont aussi noirs que drôles. Maman va au caveau portée par les excellentes Garance Bocobza, Alyson Paradis et leurs frères Mickael Chirignan, Rudy Milstein. La fratrie explose pour le plaisir du spectateur et tant pis si on aurait souhaité une mise en scène un peu plus inspirée, les imperfections de ce spectacle en font aussi le charme.
Un peu comédie, un peu tragédie, un peu ovni.
Une pièce qui mélange les sentiments, les genres, avec quelque chose de très abrupte mais maîtrisé, tant que l'on s'interroge sur les faits réels desquels sont nés ces dialogues et ces protagonistes.
Le quatuor de comédiens se distingue, portant chacun son personnage au bout de lui-même, entre tendresse et violence, entre amour et reproche. Des frères et sœurs qui se soutiennent dans l'épreuve, qui veulent faire front mais qui se heurtent aux différences de chacun, aux non-dits, à la maladresse parfois drôle et touchante, et à la perte de celle qui les a porté au monde.
Quant au choix de mise en scène, épurée, imagée, elle ajoute un voile de légèreté qui casse le réalisme d'une situation pesante et conflictuelle.
L'intimité de cette famille, sans filtre, nous donne à rire, à frémir, à désapprouver, à s'attendrir.
Une pièce qui mélange les sentiments, les genres, avec quelque chose de très abrupte mais maîtrisé, tant que l'on s'interroge sur les faits réels desquels sont nés ces dialogues et ces protagonistes.
Le quatuor de comédiens se distingue, portant chacun son personnage au bout de lui-même, entre tendresse et violence, entre amour et reproche. Des frères et sœurs qui se soutiennent dans l'épreuve, qui veulent faire front mais qui se heurtent aux différences de chacun, aux non-dits, à la maladresse parfois drôle et touchante, et à la perte de celle qui les a porté au monde.
Quant au choix de mise en scène, épurée, imagée, elle ajoute un voile de légèreté qui casse le réalisme d'une situation pesante et conflictuelle.
L'intimité de cette famille, sans filtre, nous donne à rire, à frémir, à désapprouver, à s'attendrir.
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