- Comédie Musicale / Musique
- Théâtre Libre
- Paris 10ème
Mistinguett Reine des Années Folles

- Théâtre Libre
- 4, boulevard de Strasbourg
- 75010 Paris
- Strasbourg Saint-Denis (l.4, l.8, l.9)
Revivez l’ascension de cette reine des années folles, sa passion et son rêve unique : la scène et la revue. Mistinguett marqua les années 1920 et marquera 2014 ! Fête et paillettes seront au rendez-vous de ce spectacle résolument moderne haut en couleur, en musique et en danse.
Après Les 10 Commandements, Le Roi Soleil, Mozart l’opéra rock et 1789, les Amants de la Bastille, Albert Cohen présente son nouveau spectacle musical Mistinguett, Reine des années folles.
La critique de la rédaction : Mistinguett est une comédie musicale agréable, mais en deçà de celles qui se produisent habituellement à Paris.
Nous avons apprécié les superbes chorégraphies, droles, souvent punchy et exécutées avec talent. C’est d’ailleurs la seule chose que nous retiendrons car l’histoire, les décors, les musiques et chansons n’étaient pas à notre goût.
Mais ce qui nous a vraiment gêné, c'est le rôle de Mistinguett. Antipathique, vulgaire, orgueilleuse, égocentrique, sa personnalité détestable ne nous donne pas envie de la voir réussir à monter sa revue, mais plutôt de lui fermer le clapet et d’embaucher une nouvelle étoile. Malheureusement le succès du spectacle monté devant nos yeux dépendait d’elle donc nous avons du la supporter.
A contrario, l’acteur chanteur jouant l’investisseur sans scrupule est extraordinaire. Il a beaucoup de talent et interprète avec brio sa chanson « Je n’ai pas d’âme ».
Après quelques longueurs en seconde partie, le joli final, très rythmé puis les saluts atypiques viennent nous redonner le sourire et terminent la comédie musicale sur une note positive.
Les costumes et les décors sont superbes enfin d'après ce que j'en ai vu car j'étais au fin fond de la salle. J'ai d'ailleurs été époustouflée par la rapidité du changement de ceux-ci.
Effectivement, Mistinguett apparaît capricieuse et odieuse mais peut-être l'était-elle réellement dans la vie.
J'ai également trouvé la troupe meilleure que la chanteuse qui avait le rôle principal et ai déploré qu'elle ne soit pas danseuse. Même si elle avait une très jolie voix, avec moins de gouaille que Mistinguett toutefois, il me semble que la Miss était plus une danseuse avec de superbes jambes. C'est surtout ça le cabaret. D'ailleurs, des personnes âgées qui avaient connu cette époque m'ont dit qu'elle n'était pas ressemblante que Mistinguett était plus grande avec beaucoup plus de prestance. Elles s'attendaient à la voir plus danser.
J'aurais plus vu Carmen Maria Vega dans le rôle de Piaf.
Malheureusement, je n'ai pas pu entrer à 100% dans le spectacle, non pas pour son manque de qualité mais parce que nous étions super mal placés. Corbeille face, au dernier rang de la salle en orchestre et avions la table de mixage d'un côté et les éclairages des sorties de secours derrière...
Donc entre la lumière, les portes qui s'ouvrent constamment et les techniciens qui discutent de l'autre, ce n'était pas facile d'entrer à fond dedans... Évitez ces places.
J'ai malgré tout passé un très bon moment et je conseille ce spectacle.
Une histoire bien montée, une belle mise en scène, des décors nombreux, des artistes dynamiques et de superbes danseurs et danseuses interprétants de belles chorégraphies...
Les musiques modernes et modernisées... J'ai adoré.
L’actrice jouant le rôle de Mistinguett est assez antipathique et ne nous donne pas très envie de la suivre pour retrouver sa gloire d’antan. Un seul acteur sort du lot, celui du président qui arrive à se donner une aura et à nous captiver ! C’est bien le seul à nous donner des paillettes !
Bref, du bon et du mauvais mais malheureusement ici le mauvais l’emporte.
Je pense que l’on peut trouver une comédie musicale bien plus distrayante. A Paris, ce n’est pas ça qui manque !
La nouvelle mouture d’Albert Cohen (Les 10 Commandements, Mozart, l’Opéra Rock) se penche sur cette personnalité haute en couleurs, audacieuse et libre. Carmen Maria Vega prête ses traits gouailleurs et délurés à cette artiste de légende avec un incroyable abattage et une présence irradiante.
Cependant, ce musical pâtit sérieusement d’un manque de peps, de panache et de rythme. S’étalant sur trois heures (entracte compris), l’ouvrage aurait mérité à être élagué d’une bonne demi-heure. Livret maladroit et parfois indigeste, mise en scène plutôt cheap, ce spectacle ne se révèle pas à la hauteur de ses ambitions.
Plus de magie, de folie et de dynamisme auraient été souhaités pour passer une soirée de rêve. Le résultat s’avère honorable mais loin d’être transcendant.
À vous de voir.