- En tournée
- En tournée dans toute la France
Libres sont les papillons

- Anouchka Delon
- Nathalie Roussel
- Julien Dereims
- Guillaume Beyeler
- En tournée dans toute la France
En apparence, ils sont normaux ; en réalité, ils cachent un secret.
Quentin, vingt ans, vient de s'installer dans un studio à Paris. Sa voisine, Julia, même âge, libérée et rigolote, a envie d'une aventure avec lui tandis que Florence, la mère protectrice, rôde pour faire revenir son fils à la maison. Tous aiment, mais aiment maladroitement, en se faisant mal...
Libres sont les papillons ?
Une comédie aussi drôle que touchante, un véritable classique contemporain de Broadway adapté dans le Paris d'aujourd'hui par Eric-Emmanuel Schmitt.
La critique de la rédaction : 6.3/10. Il s’en passe des choses en une journée dans cette chambre de bonne de Barbès !
Deux voisins simplement séparés d’une porte condamnée se rencontrent, se dévoilent peu à peu. La fille assez autocentrée et l’homme qui vit autonome malgré son handicap sympathisent très vite.
Ils ne seront pas tranquilles longtemps car la mère du jeune homme n’est jamais très loin et va jalousement protéger son fils, qu’elle ne veut pas partager ! Elle a très peur qu'on abuse de lui à cause de son infirmité.
Sympathique et distrayante, cette pièce nous a fait penser à un petit feuilleton du dimanche après-midi. Quelques traits d’humour font sourire, les personnages ont des caractères très marqués, avec la mère poule rigide, la dévergondée, le sentimental et le macho. Des oppositions qui créent des situations explosives... L’histoire avance avec des rebondissements auxquels nous avons plus ou moins de mal à croire.
Le décor est de bonne facture et la mise en scène plutôt classique. Nous nous sommes laissés porter par Libres Sont Les Papillons, même si nous ne l’avons pas trouvée inoubliable.
Une réussite.
Elle est moyenne dans tout. Pas un élément ne ressort pour briller. La mise en scène, le décor, la musique ou encore le jeu des acteurs : tout est passable, à la limite du bien mais on peut mieux faire.
Je...
L'histoire ?... Banale et décevante. Le texte ?... Vous êtes sûrs que c'est E. E. Schmitt qui a fait l'adaptation ?... Je ne peux y croire !
Le jeu des acteurs ? Seule Nathalie Roussel est crédible. Quant à Julien Dereims, tellement concentré sur son "handicap" qu'il se contente de réciter son texte, en haussant le ton de temps en temps, pour éviter que le public pique du nez. Comment peut-il être nominé aux Molières ?!
Anouchka Delon... Pourquoi ce choix ?!
Elle n'est ni fraîche ni attachante, juste crispante... Quand à Guillaume Beyeler, difficile de juger en quelques minutes de présence. Il n'apporte rien à l'intrigue... Bref, vraiment déçue.
C'est bien écrit, très bien joué.
C'est moderne tout en étant appliqué. Une TRÈS bonne pièce de théâtre !
Une excellente soirée pour une très bonne pièce, avec une histoire, de la subtilité, un intérêt sociologique, et un happy end. C'est bien vu !
La mère (Nathalie Roussel) est excellentissime et bien au dessus du lot ; le blaireau (Guillaume Beyeller) est plus que parfait en blaireau ; le jeune aveugle (Julien Dereims) joue très bien l'aveugle, à s'y méprendre, sinon, il est un peu... scolaire dans son jeu ; et la jeune délurée (la fille Delon) est dans son rôle, sans plus, et l'on sent qu'elle n'irait guère au-delà... si elle ne s'appelait pas Delon.
Ça sort du lot. A voir !
Les deux personnages principaux jouent bien avec un surjeu pour la jeune fille qui donne d'ailleurs l'impression d'être plus explosive qu'elle ne veut le montrer. (On verra plus tard dans sa carrière...) La mère aussi surjoue un peu, sauf à la fin où son ton s'affine. Le fils est très bien, très crédible, touchant. En revanche, l'autre personnage n'est pas à la hauteur du personnage qu'il devrait figurer ; il semble ballot alors qu'il devrait être un Don Juan opportuniste et menfoutiste.
Et le texte est gentillet, pétri de bons sentiments dans une situation presque banale à propos du handicap, de l'amour maternel et de la prise de liberté. On devine souvent "le mot" qui va suivre. On espère toujours autre chose mais on voit les gros sabots qui avancent pesamment.
Tiens, à un moment, la jeune fille dont on sait qu'elle n'est pas cultivée a une expression qui ne relève pas du tout de son niveau de langue. Quelque chose comme "Je ne m'aventurerais pas à..." C'est un bug, nan ?
L'ensemble n'est pas très crédible. Particulièrement quand la jeune fille revient au bras d'un autre sans état d'âme, et ne cesse de l'enlacer et de se faire peloter devant son amoureux d'un jour et sa mère. Qui fait ça ?! Tout ce cinéma pour bien nous faire comprendre, nous montrer, nous prouver sa légèreté ou son lunatisme. Dans le cas où on ne l'aurait pas bien vu, allez, encore un bisou ! Qu'elle doive faire sa valise nous aurait suffit, monsieur le metteur en scène...
Personnellement, je ne me suis pas profondément ennuyée mais avec cette impression d'avoir quand même perdu mon temps.