- En tournée
- En tournée dans toute la France
Le roi Lear

- Michel Aumont
- Marin Guillaud
- Eric Guého
- Denis D’Arcangelo
- Frédéric Chevaux
- Olivier Breitman
- Marianne Basler
- Jean-Paul Farré
- Eric Verdin
- Anne Bouvier
- Bruno Abraham-Kremer
- José-Antonio Pereira
- En tournée dans toute la France
1929. Le Roi Lear, chef d'entreprise vieillissant régnant sur un empire cinématographique, décide de céder les parts de sa société.
Il souhaite partager sa fortune inéquitablement entre ses trois filles : selon l'amour qu'elles lui portent. Goneril, l'ainée, et Regan s’empressent de chanter ses louanges, de le complimenter en faisant abstraction de la réalité. Mais Cordelia se refuse à rivaliser avec la rhétorique de ses sœurs, par peur de dénaturer le véritable amour qu’elle porte à son père.
Ce despote la déshérite.
Ainsi débute sa folie dévastatrice qui lui fera tout perdre...
Le Roi Lear (King Lear en anglais), est une tragédie de William Shakespeare en cinq actes, en vers et en prose datant de 1606. Son histoire a été modifiée et transposée en 1929 par le metteur en scène Jean-Luc Revol (ce metteur en scène avait reçu deux Molières en 2007 pour sa comédie musicale Le Cabaret des Hommes Perdus). Il a souhaité que la pièce se passe à la veille de la grande crise financière, et que le roi ne soit pas celui du Royaume d'Angleterre mais plutôt d'un empire cinématographique.
Michel Aumont est un acteur de 78 ans, sociétaire de la Comédie-Française. Il a récemment joué dans la pièce La Colère du Tigre au Théâtre Montparnasse.
Pour cette adaptation, Anne Bouvier a été récompensée du Molière 2016 de la comédienne dans un second rôle.
La critique de la rédaction : 7.5/10. Il se passe autant de choses dans l’histoire du Roi Lear que dans la saison entière d’une série américaine.
William Shakespeare avait le génie qu’ont les grands auteurs pour créer des situations intéressantes, qui tiennent le spectateur en haleine. Entre amour, trahisons, scènes de bagarres, révélations, confidences, bons mots, de multiples scènes s’enchainent, avec leurs lots de surprises et d’intensité.
2h45 d’intrigues qui se nouent et se dénouent c’est un peu long. Si bien que nous suivons la dernière demi-heure avec moins d’enthousiasme. Non pas qu’elle soit moins intéressante, mais la fatigue et le mal de jambes (qui ont peu de place dans ce théâtre) se faisant ressentir, nous nous impatientons.
Le jeu des acteurs et la mise en scène transposant l’action du Roi Lear dans les années 1920 surprennent un peu au début. Nous nous demandons pourquoi avoir fait ces choix sans aller beaucoup plus loin dans l’audace et le travestissement de la pièce de Shakespeare. Puis nous nous y habituons et n’y prêtons même plus attention.
Si vous voulez découvrir un beau classique et que vous êtes dans de bonnes dispositions pour assister à une longue pièce de théâtre… foncez !
Choisissez la première catégorie pour ne pas être trop mal installé mais évitez les 5 premiers rangs car les acteurs se crient dessus durant plusieurs scènes.
J'ai d'ailleurs eu de mal à rentrer dedans, il m'a fallu une bonne demi-heure pour me faire à ce décor années 20, à cette lumière, à ce côté très désuet. Mais très vite, la force du texte, le génie de Michel Aumont et de Jean-Paul Farré, m'ont emporté.
La troupe est bonne, même si le jeu est parfois outrancié. Mais Le Roi Lear reste Le Roi Lear, et la pièce est finalement une vraie réussite. J'y suis retourné deux fois. Un réel plaisir.
Malgré une distribution admirable (et les trous de mémoire de Michel Aumont), la pièce semble étirée lente et trop longue.
Sérieusement, quel intérêt de déloger la pièce de son siècle ? Cela n'apporte pas grand chose au spectacle.
Quelques morceaux de bravoure certes il reste comme un sentiment de frustration, d'avoir manqué à ce beau texte, d'avoir raté un bon moment de théâtre. le Roir Lear de Shakespeare, quoi !
Je ne savais pas que Le Roi Lear durerait trois heures et j'ai été surpris ( c'est un critère éliminatoire pour moi normalement ). Heureusement, il se passe toujours quelque chose et le temps s'écoule vite.
Une mise en scène originale avec pistolets et décors de cinéma. Une histoire de famille cruelle.
Michel Aumont est impérial, le reste de la distribution a aussi du talent.
A voir !
Le jeu des comédiens était sublime, du grand Michel Aumont, j'ai adoré le jeu du mendiant, sublime. Les costumes, le maquillage, le décor et la lumière ne demandent pas leur reste, majestueux. Tout d'abord, le fou entre en scène, en passant par le public et en charriant quelques uns, comme tout fou qui se respecte. Puis le rideau s'ouvre sur le roi Lear, ses proches et sa famille. Il est malade, il sombre dans la folie. Il a convoqué ses filles, prêtes à tout pour obtenir les parts de son héritage, un mélange d'hypocrisie sauf la plus jeune.
Et tout part en vrille, la course à l'argent les rend fous, inhumains. Ils se déchirent tous, se détruisent. C'est plein de rebondissements, on ne s'ennuie pas, ils tiennent le spectateur en haleine. Effectivement, c'est du Shakespeare alors beaucoup de trahisons, de scènes de sang, un peu trop d'ailleurs pour ma part, mais c'est une belle pièce dans un superbe théâtre. Nous étions au 3e rang.