- Classique
- Belleville
- Paris 11ème
Le petit prince

8,3/10
- Belleville
- 94, rue Faubourg du Temple
- 75011 Paris
- Goncourt (l.11)
Itinéraire
Billets à 25,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
Achat de Tickets
Le Petit Prince, conte initiatique et humaniste, nous interroge sur le fonctionnement de notre civilisation.
Il est porteur d’une critique forte et engagée de l’homme contemporain. Il réaffirme la nécessité de solidarité, d’ouverture à l’autre, et de poésie. C’est aussi une invitation de l’auteur à retrouver l’enfant en soi.
Une plasticienne de sable accompagne le récit, et crée un monde poétique et imaginaire.
Toutes les critiques
Tout ce qu'on peut exiger de mieux dans le OFF se trouve dans cette pièce. Un texte à redécouvrir : poésie, philosophie et humanisme s'y côtoient sans cesse.
Une mise en scène au cordeau, raffinée, subtile et intelligente. Il restera gravé dans ma mémoire le Petit Prince tirant le pilote autour de l'avion en panne ; puis Saint Exupéry à son tour tirant le Petit Prince dans le sable pour finir par le porter sur ses épaules. Le jeu des acteurs nous fait tirer une larme des yeux et nous laisse la gorge serrée. Le décor est inventif avec notamment ces draps nous permettant d'identifier le changement des planètes. Et enfin la musique du guitariste qui nous apporte pas seulement un supplément d'âme au texte mais qui aussi s'y imbrique complètement.
Vous avez jusqu'au 28 juillet pour voir ce beau spectacle.
Une mise en scène au cordeau, raffinée, subtile et intelligente. Il restera gravé dans ma mémoire le Petit Prince tirant le pilote autour de l'avion en panne ; puis Saint Exupéry à son tour tirant le Petit Prince dans le sable pour finir par le porter sur ses épaules. Le jeu des acteurs nous fait tirer une larme des yeux et nous laisse la gorge serrée. Le décor est inventif avec notamment ces draps nous permettant d'identifier le changement des planètes. Et enfin la musique du guitariste qui nous apporte pas seulement un supplément d'âme au texte mais qui aussi s'y imbrique complètement.
Vous avez jusqu'au 28 juillet pour voir ce beau spectacle.
L’histoire est mondialement connue : celle d’un aviateur qui rencontre dans le désert un petit Prince. Peu à peu ils vont s’apprivoiser, c’est-à-dire créer des liens.
Ce conte initiatique et humaniste traverse les années et marquent des générations de jeunes pousses qui, devenus adultes, se souviennent avec délice de cet hymne à l’enfant qui est en nous et au pouvoir de l’imaginaire. Le récit met en avant des valeurs fortes comme la solidarité ou l’amour au sein d’un voyage intérieur aux infinies richesses.
Ici, l’aviateur, nu pied, raconte ce qui lui est arrivé six années plus tôt lorsqu’il est tombé en panne dans le désert, ce lieu d’isolement idéal pour un rendez-vous avec soi-même. C’est à ce moment-là qu’il a fait la connaissance du petit Prince qui voulait qu’on lui dessine un mouton. Ce drôle de personnage vient d’une planète à peine plus grande que lui et il cherche un ami. François Frapier est l’aviateur en quête mais aussi tous les personnages des planètes, ses « facettes obscures » que le petit Prince, énigmatique Nelson Rafaell Madel, lui fait découvrir. Ils sont tous les deux envoûtants dans leur rapport à l’autre et livrent un jeu juste et précis. Ils sont accompagnés d’une plasticienne de sable, Lucie Joliot, qui interprètera également le rôle de la Rose. Au fil du récit, elle crée en direct un monde éphémère, poétique et sensible. Tel le marchand de sable, elle dépose dans nos yeux des images oniriques, d’une pure beauté, faisant sens avec ce qui se déroule sur le plateau. Avec des jeux de lumières, nous passons de la narration (infime lueur) aux épisodes vécus (clarté blanche et vive) et nous nous réapproprions le secret du petit Prince : « on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ».
Sur le plateau dénudé et dépourvu de tout excepté d’un tas de sable, l’imaginaire est roi. En fond de scène, un gigantesque rond de papier froissé, ressemblant à un soir de pleine lune, est le terrain de jeu des créations de sable que les doigts habiles de Lucie Joliot font naître sous nos yeux ébahis. Il sert également d’écran pour projeter un formidable travail de traitement vidéo et de tête disproportionnée à tous les personnages à qui l’aviateur donnera vie : le Roi qui exige l’obéissance des étoiles, le Vaniteux qui veut être admiré, le Buveur qui boit pour oublier qu’il a honte de boire, le Businessman qui possède les étoiles, ces « petites choses qui font rêvasser les fainéants », l’Allumeur de réverbère qui est « utile car c’est joli », le Géographe qui écrit d’énormes livres... Chacun symbolise un travers humain, que ce soit l’égocentrisme, l’orgueil ou l’aveuglement, caractéristiques du monde adulte. En les pointant du doigt, nous sommes invités à chercher l’enfant qui sommeille en nous, plein d’innocence et d’insouciance. Et puisque « les yeux sont aveugles, il faut cherche avec le cœur ». C’est exactement ce qui est proposé de manière extrêmement sobre par une époustouflante scénographie et une mise en scène pertinente qui soulignent avec brio toute la beauté de la symbolique du texte.
Présenté par la Compagnie des Turbulences, ce Petit Prince est un spectacle pluridisciplinaire pour petites et grandes personnes à partir de 8 ans. Chacun pourra venir apprivoiser l’œuvre de Saint-Exupéry et puisque « le langage est source de malentendus », les images prendront le relai pour faire passer la représentation d’ordinaire à unique.
Ce conte initiatique et humaniste traverse les années et marquent des générations de jeunes pousses qui, devenus adultes, se souviennent avec délice de cet hymne à l’enfant qui est en nous et au pouvoir de l’imaginaire. Le récit met en avant des valeurs fortes comme la solidarité ou l’amour au sein d’un voyage intérieur aux infinies richesses.
Ici, l’aviateur, nu pied, raconte ce qui lui est arrivé six années plus tôt lorsqu’il est tombé en panne dans le désert, ce lieu d’isolement idéal pour un rendez-vous avec soi-même. C’est à ce moment-là qu’il a fait la connaissance du petit Prince qui voulait qu’on lui dessine un mouton. Ce drôle de personnage vient d’une planète à peine plus grande que lui et il cherche un ami. François Frapier est l’aviateur en quête mais aussi tous les personnages des planètes, ses « facettes obscures » que le petit Prince, énigmatique Nelson Rafaell Madel, lui fait découvrir. Ils sont tous les deux envoûtants dans leur rapport à l’autre et livrent un jeu juste et précis. Ils sont accompagnés d’une plasticienne de sable, Lucie Joliot, qui interprètera également le rôle de la Rose. Au fil du récit, elle crée en direct un monde éphémère, poétique et sensible. Tel le marchand de sable, elle dépose dans nos yeux des images oniriques, d’une pure beauté, faisant sens avec ce qui se déroule sur le plateau. Avec des jeux de lumières, nous passons de la narration (infime lueur) aux épisodes vécus (clarté blanche et vive) et nous nous réapproprions le secret du petit Prince : « on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ».
Sur le plateau dénudé et dépourvu de tout excepté d’un tas de sable, l’imaginaire est roi. En fond de scène, un gigantesque rond de papier froissé, ressemblant à un soir de pleine lune, est le terrain de jeu des créations de sable que les doigts habiles de Lucie Joliot font naître sous nos yeux ébahis. Il sert également d’écran pour projeter un formidable travail de traitement vidéo et de tête disproportionnée à tous les personnages à qui l’aviateur donnera vie : le Roi qui exige l’obéissance des étoiles, le Vaniteux qui veut être admiré, le Buveur qui boit pour oublier qu’il a honte de boire, le Businessman qui possède les étoiles, ces « petites choses qui font rêvasser les fainéants », l’Allumeur de réverbère qui est « utile car c’est joli », le Géographe qui écrit d’énormes livres... Chacun symbolise un travers humain, que ce soit l’égocentrisme, l’orgueil ou l’aveuglement, caractéristiques du monde adulte. En les pointant du doigt, nous sommes invités à chercher l’enfant qui sommeille en nous, plein d’innocence et d’insouciance. Et puisque « les yeux sont aveugles, il faut cherche avec le cœur ». C’est exactement ce qui est proposé de manière extrêmement sobre par une époustouflante scénographie et une mise en scène pertinente qui soulignent avec brio toute la beauté de la symbolique du texte.
Présenté par la Compagnie des Turbulences, ce Petit Prince est un spectacle pluridisciplinaire pour petites et grandes personnes à partir de 8 ans. Chacun pourra venir apprivoiser l’œuvre de Saint-Exupéry et puisque « le langage est source de malentendus », les images prendront le relai pour faire passer la représentation d’ordinaire à unique.
Dans le même genre
Les avis de la rédaction