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Le Direktor
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Depuis vingt ans, entre l’Espagne et la Suisse, le metteur en scène Oscar Gómez Mata est passé maître dans l’art de bousculer joyeusement les consciences.
Pour ce nouveau spectacle, et pour sa première venue au Théâtre de la Bastille, il choisit d’adapter une comédie féroce du réalisateur danois Lars von Trier.
1 critique
J’ai vu tous les films de Lars Von Trier. Il m’a parfois agacé (Antichrist), ébloui (Melancholia), bouleversé (Breaking the Waves), fasciné (L’hôpital et ses fantômes) mais je ne peux pas dire que le film « Le Direktør » m’ait laissé un souvenir impérissable, même si je me souvenais de l’argument principal.
Oscar Gómez Mata laisse libre court à la folie de sa troupe, Pierre Banderet en tête, qui interprète un faux directeur de tout, adepte des préceptes du fameux (et fictif) dramaturge Gambini (et que je fus heureux de revoir après une autre adaptation cinématographique, celle de la Maman et la Putain, version Dorian Rossel). Oui, c’est drôle, c’est parfois idiot (clin d’oeil), les comédiens jouent face au public par le truchement d’adresses directes, pour nous faire comprendre que l’entreprise et le théâtre ne sont pas si éloignés.
Je regarde ma montre. Une heure est passée. Nous sommes à mi-chemin. C’est là que le bât blesse, car la machine va tourner à vide. Les scènes s’éternisent, certains comédiens sont en roue libre (notamment dans les « passages méta-théâtraux », quand Christian Geffroy Schlittler (Ravn, le vrai directeur) devance la critique en avouant que c’est trop long ou quand il « affiche » à deux reprises un spectateur endormi au premier rang.). La pièce aurait gagné à être resserrée.
Et surtout en lisant la note d’intention après la pièce, je me suis demandé si je n’étais pas passé à côté de quelque chose de plus sérieux ou dénonciateur, là où je n’ai vu qu’une farce.
En résumé, j’ai beaucoup ri à la vision de cette pièce (j’avoue une fascination pour Camille Mermet qui interprète une Heidi A. lunaire et hypersensible), mais un peu vaine.
Oscar Gómez Mata laisse libre court à la folie de sa troupe, Pierre Banderet en tête, qui interprète un faux directeur de tout, adepte des préceptes du fameux (et fictif) dramaturge Gambini (et que je fus heureux de revoir après une autre adaptation cinématographique, celle de la Maman et la Putain, version Dorian Rossel). Oui, c’est drôle, c’est parfois idiot (clin d’oeil), les comédiens jouent face au public par le truchement d’adresses directes, pour nous faire comprendre que l’entreprise et le théâtre ne sont pas si éloignés.
Je regarde ma montre. Une heure est passée. Nous sommes à mi-chemin. C’est là que le bât blesse, car la machine va tourner à vide. Les scènes s’éternisent, certains comédiens sont en roue libre (notamment dans les « passages méta-théâtraux », quand Christian Geffroy Schlittler (Ravn, le vrai directeur) devance la critique en avouant que c’est trop long ou quand il « affiche » à deux reprises un spectateur endormi au premier rang.). La pièce aurait gagné à être resserrée.
Et surtout en lisant la note d’intention après la pièce, je me suis demandé si je n’étais pas passé à côté de quelque chose de plus sérieux ou dénonciateur, là où je n’ai vu qu’une farce.
En résumé, j’ai beaucoup ri à la vision de cette pièce (j’avoue une fascination pour Camille Mermet qui interprète une Heidi A. lunaire et hypersensible), mais un peu vaine.
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