- En tournée
- En tournée dans toute la France
Le Cabaret Blanche

- Pierre Babolat
- Alexandre Faitrouni
- Cristos Mitropoulos
- Camille Favre-Bulle
- Benjamin Falletto
- Patrick Gavard-Bondet
- Stéphane Bouba Lopez
- Djamel Taouacht
- En tournée dans toute la France
1914, première guerre mondiale. Pippo Pépino, fils d’immigré italien, rêve d’intégrer un régiment en tant que tambour-major et ainsi de retrouver son cousin enrôlé au Front. Le voyage qu’il entreprend l’amènera alors dans les coulisses du Cabaret Blanche, énigmatique et fameux cabaret parisien dont il a tant entendu parler…
Le Cabaret Blanche est une épopée burlesque et poétique, touchée par la grâce du cinéma muet.
Venez découvrir à travers cette histoire originale une galerie de personnages décalés, touchants et drôles, mais aussi un répertoire de chansons oubliées qui se révèlent étonnamment moderne, en lien avec notre temps et qui n’a pas perdu de sa force, de son cynisme et de sa poésie.
Mesdames et Messieurs, bienvenue au Cabaret Blanche !
Chaussures à talon noires brillantes. Démarche ajustée. Des faux cils ensorcelants mis en valeur par un fard à paupières bleu nuit. La charismatique "Blanche" barricade sa soeur au talent sensuel et brillant, incroyable...Pour venger les femmes de sa vie.
Le démarrage est difficile, puis on accroche aux personnages colorés, à l'énergie folle qui se dégage de cet hymne atypique au cabaret clownesque. On est profondément émus par le cri de douleur de cet homme qui aurait voulu naître femme. Mention spéciale : l'orchestre live est une vraie merveille !
Les pratiques musicales, très répandues alors à la ville comme à la campagne, devinrent avec la chanson un média précieux pour se confronter à l’air du temps. Instrument de propagande, de réconfort ou de révolte, la chanson fut une actrice à part entière de la Grande Guerre, nous disent les historiens.
Malgré l’horreur des dégâts connus ou redoutés et faisant son lot de l’absence significative des moyens habituels des salles de théâtre, l’ardeur et la fréquentation de ces lieux de divertissement ne faiblissent pas. Lieux de résistance ou de délinquance aussi, la population trouve dans ces espaces, du plaisir éphémère et sans doute nécessaire comme autant de bulles d’oublis, d’apaisements et d’attente. Loin du front mais si proche de la mort.
Le répertoire de ces cabarets se compose avant tout de chansons patriotiques mais aussi de celles plus salaces, truffées de demi-mots ou de sous-entendus pour que le plaisir prévale et permette le refuge de la peur. Des variétés de music-hall faites de danses, de mimes, d'entrées de clown et autres numéros circassiens s’ajoutent aux spectacles au gré des changements volontaires ou contraints.
Avec ce spectacle, la Team Rocket Cie et son directeur artistique Cristos Mitropoulos nous concoctent LE CABARET BLANCHE, un magnifique hommage de cette période et de ces lieux, tenus par «ceux qui sont restés», empêché(e)s ou insoumis(es) et dont la tendance interlope s’habille par nécessité avec les moyens du bord, mais demeure habile et rusée pour montrer ses différences.
Une histoire romantique à souhait, avec une agréable poésie de la désuétude et une bonne humeur complice, sert de fil conducteur à des numéros chantés de belle qualité reprenant les chansons d’époque avec un enthousiasme communicatif. Musiciens et comédiens-chanteurs, bluffant de précision et de justesse, nous emporte dans cette fable de Pippo, l’orphelin qui trouvera au cabaret une nouvelle famille. Des références en forme de reprises ou de d’imitations du comique américain de l’époque (Buster Keaton et Charles Chaplin) et de celui des chansonniers français (Fragson, Dranem ou Vincent Scotto), rendent le spectacle plaisant, tendrement burlesque et joyeusement sympathique.
Un moment au charme fou et coloré d'onirisme espiègle, qui nous enveloppe de sensations douces et rieuses tout le long de ce spectacle de théâtre musical adroit et savoureux. À voir sans hésiter !
Là je suis un peu déçue, l'histoire est simplette, pas très intéressante, les numéros musicaux sont très bien faits, rien à dire, dommage même qu'il n'y en ait pas plus.
Les chansons sont celles du répertoire de 1910 donc pas très fûtées, mais bon c'est le principe.
Et puis les personnes dans le public qui rient dès un commencement de réplique, c'est pénible, une mauvaise "claque" en fait !