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La fille de son père

La fille de son père
De Bruno Chapelle
Mis en scène par Bruno Chapelle
  • L'Archipel
  • 17, boulevard de Strasbourg
  • 75010 Paris
  • Strasbourg-Saint-Denis (l.4, l.8, l.9)
Itinéraire
Billets de 13,00 à 25,00
Evénement plus programmé pour le moment
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Jennifer rêve de faire de la télé, mais quand on n'est la fille de personne, c'est pas gagné !

Heureusement, le hasard et les quiproquos font parfois bien les choses... et paradoxalement c'est la fille d'un certain "Personne" qui va permettre à Jennifer de devenir quelqu'un... mais ca, c'est trop compliqué à expliquer.

 

Comédie sur les "fils et filles de..." où les portes claquent au rythme des mensonges de chacun.
"La fille de son père" est un vaudeville sur l'ascenseur social, un Feydeau à la sauce d'aujourd'hui.
  

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La critique de la rédaction : 6/10. Une pièce de café-théâtre rythmée, pleine de bonne humeur mais à l'humour un peu lourd.

Elle se moque des "fils de" qui ont la vie plus facile et de ceux qui veulent à tout prix passer à la télévision quelle qu'en soit la manière.

Les personnages sont très caricaturaux : le patron de France Télévision coincé, la fille de la concierge prête à user de ses charmes pour parvenir à ses fins, la moche qui zozote mais cultivée... Cette pièce joue beaucoup dans les clichés sans forcément chercher la subtilité. On le comprend dès les premières secondes quand le personnage principal arrive en slip sur scène.

Ce qu'on pensait être un simple quiproquo va en fait être le cœur de l'intrigue. Pendant toute la pièce le producteur de télé va croire que la fille du directeur de France Télévision est "la bombe" alors que c'est "la moche".

La thématique de La Fille de Son Père est dans l'air du temps, elle aurait très bien pu dénoncer le népotisme en allant un peu plus loin dans le propos. Néanmoins, il y a un petit côté ringard et vieux jeu dans la vision des relations humaines, dans l’opposition « belle superficielle » avec « moche intelligente » ainsi que dans l'humour.

Quelques bonnes blagues font tout de même rire et les acteurs, sympathiques et joviaux, contribuent à l'esprit bon enfant de la comédie.

Une pièce sans prétention que je conseillerais aux grands fans de café-théâtre mais que je déconseillerais aux autres.

Note rapide
Toutes les critiques
29 mars 2016
2,5/10
88
Il faut aimer l'humour lourd !

Une pièce insipide !
29 févr. 2016
7,5/10
74
Cette pièce écrite par Bruno Chapelle (qui est multicasquette puisqu'il met en scène et joue aussi dans la pièce) a tout d'un Vaudeville moderne réussi.

L'idée de base est simple et actuelle : tout le monde veut faire de la télé et être célèbre et pour y arriver tous les coups sont permis ! Certes l'intrigue est légère mais c'est efficace.

On rit beaucoup et on profite de la proximité avec les comédiens car la salle n'est pas très grande et Bruno Chapelle dont les accents rappellent Bourvil, tire les ficelles alors qu'il apparaît comme un personnage secondaire au début de l'histoire.

Un bon moment à l'Archipel.
20 févr. 2016
8,5/10
79
Avec la Fille de son père qui se joue au Théâtre de l'Archipel, tous les ingrédients sont réunis pour passer une bonne soirée.

Laure Lepelley a conçu un décor inspiré d'un appartement haussmanien qui fonctionne bien (même si on attendrait quelques changements, mais on n'est pas dans une production d'Au théâtre ce soir, la salle rouge de l'Archipel est nettement plus modeste, plus intime aussi, et ce n'est pas pour nous déplaire.

On y est à proximité des comédiens et cela participe à la bonne humeur qui se dégage de cette pièce, écrite par Bruno Chapelle et Camille Saferis. Ils n'ont pas eu à chercher très loin leur inspiration. Tout le monde rêve de devenir célèbre et de "faire de la télé".

Bruno Chapelle (chemise bleue) cumule les talents. Il est auteur, mais aussi comédien, metteur en scène (et co-directeur du théâtre de l’Archipel depuis cinq ans). Son jeu fait penser à Bourvil pour sa capacité à passer du comique au sérieux.

Il a démarré, comme beaucoup de ses compatriotes (et notamment Chevallier et Laspalès qui sont ses amis) dans la célèbre émission des années 80 "Le Petit Théâtre de Bouvard". On l'a vu au cinéma dans dans Les rois mages, La grande peinture, Les trois frères le retour et de nombreuses séries télévisées. Il est scénariste de Joséphine ange gardien.

Il est le personnage central de la Fille de son père dont on a le sentiment qu'il active les ficelles.

Les quiproquos rythment ce vaudeville trépidant sur l'ascenseur social, dans lequel les portes claquent au rythme des mensonges de chacun et de répliques bien senties, parfois inspirées par les discours des "grands" de ce monde : moi président ...

Camille Saféris (cravate rouge) donne la réplique, un art qu'il maitrise puisqu'il s’y est entrainé à la télévision avec Christine Bravo et Michel Drucker. Il fut le déconneur cathodique de Nulle Part Ailleurs sur Canal + où sa chronique des Première fois était d'une fine drôlerie. C'est lui aussi un artiste accompli, billettiste, réalisateur, auteur de chansons, de scénarios et de livres.

Formée à l’Ecole Florent et aux Enfants Terribles, la brune Marie-Aline Thomassin a joué entre autres aux côtés de Francis Perrin, Agnès Soral, Chevallier et Laspalès (encore eux)... Elle touche également au one-woman show, puis écrit avec Bruno Chapelle la pièce J’adore l’amour, j’aimerais bien le refaire un jour ! On l’a vue au cinéma dans Violette de Martin Provost, dans plusieurs courts-métrages primés en festivals, à la télévision dans des séries ou des publicités, et sur la toile où elle incarne notamment l’héroïne d’une web-série à succès.

Après une formation classique aux Conservatoires de Toulouse et de Paris, la blonde Pascale Michaud est rapidement engagée par des metteurs en scène tels que Gilles Gleizes, Jean- Philippe Azema, Thierry Atlan ou Jean-Christophe Barc... Passant aisément du registre dramatique à la comédie, c’est dans ce domaine qu’elle se fait remarquer. Entre autres par TF1, qui l’engage en 2009 pour incarner l'héroïne de la série quotidienne Seconde Chance, nommée aux International Emmy Awards. Au cinéma, Claude Chabrol lui donne un petit rôle dans L’ivresse du pouvoir. Elle apparaît également dans de nombreux téléfilms, séries TV et publicités. C’est en 2006 qu’elle rencontre Bruno Chapelle et Camille Saféris, nouveaux complices avec qui elle travaillera à de nombreuses reprises.

Olivier Yéni cumule lui aussi les casquettes : en tant qu’auteur, producteur ou comédien. Il dirige également Acte Sept, une agence conseil en communication parlée qu’il a fondée il y a treize ans. Manager conseil et amoureux de la langue, il accompagne les entreprises dans leurs conventions, séminaires, plénières ou tables rondes, autour de leurs enjeux de prise de parole. Rien d'étonnant à ce qu'il ait été choisi pour interpréter ici le rôle d'un PDG reconverti dans la télévision.
Tous s'accordent à merveille et, au risque de me répéter, la soirée démarre fort bien en leur compagnie. Le quintette a de belles perspectives.
Votre critique endiablée
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Notes détaillées (pour les plus courageux)
Texte
Jeu des acteurs
Emotions
Intérêt intellectuel
Mise en scène et décor