- Exposition
- Grand Palais
- Paris 8ème
Expo Toulouse Lautrec

- Grand Palais
- 3, avenue du Général Eisenhower
- 75008 Paris
- Franklin-D.-Roosevelt (l.1, l.9), Champs-Elysées-Clemenceau (l.1, l.13)
Bien souvent réduite à la culture de Montmartre, l’œuvre de Toulouse-Lautrec transcende pourtant ce cliché.
Si l’artiste a merveilleusement représenté l’électricité de la nuit parisienne et ses plaisirs, Toulouse-Lautrec était surtout animé d’une ambition esthétique, celle de traduire la réalité de la société moderne en ses multiples visages.
Depuis 1992, date de la dernière rétrospective française de l’artiste, plusieurs expositions ont exploré les attaches de l’oeuvre de Toulouse-Lautrec avec la « culture de Montmartre ».
Cette approche a réduit la portée d’un artiste dont l’œuvre offre un panorama plus large.
L’exposition du Grand Palais - qui réunit environ 200 oeuvres - veut, à la fois, réinscrire l’artiste et dégager sa singularité.
Si l’artiste a merveilleusement représenté l’électricité de la nuit parisienne et ses plaisirs, il ambitionne de traduire la réalité de la société contemporaine dans tous ses aspects, jusqu’aux moins convenables.
L’exposition montre enfin comment cet aristocrate du Languedoc, soucieux de réussir a imposé son regard lucide, grave et drôle au Paris des années 1890 et pourquoi Toulouse-Lautrec s’inscrit comme un précurseur de mouvements d’avant-garde du 20e siècle, comme le futurisme.
L'avis de la rédaction : 5/10. Toulouse-Lautrec a beaucoup peint ou dessiné des affiches et des scènes de bals, de cabarets.
L’exposition a un vrai intérêt historique car elle nous montre le monde de la fête dans la seconde partie du XIXe siècle.
C’est très personnel, mais le style du peintre ne m’a pas fait ressentir grand chose.
La scénographie très laide, dans le choix des couleurs, des écritures, dans la mise en lumière, n’aide pas à apprécier l’exposition.
Sans parler des textes explicatifs, assez décevants.
Je n’ai pas aimé.
Bien sûr il y a les toiles connues, les affiches de cabaret, mais aussi d'autres toiles, d'autres sujets, les chevaux, les paysages, les portraits.
J'ai trouvé l'exposition intéressante par la multitude d'oeuvres prêtées par les musées.
Les sujets nombreux, les femmes toujours bien sûr, mais pas seulement les prostituées, la douceur, l'éclat d'une chevelure.
J'y retournerai certainement !
Ils sont rares les artistes qui ont vraiment su comprendre la féminité et la révéler dans des oeuvres aussi profondément humaines !
Eclairées par les lumières de la ville et l'amour que leur vouait le peintre, les modèles dévoilent leurs âmes en même temps que leurs corps.
D'un chef d'oeuvre à l'autre, tout un monde se dessine sous nos yeux ... Le paris Underground de l'époque, sans jugement ni fioritures, mais dans toute sa réalité.
Aucun voyeurisme, mais la vérité du quotidien.
Il y a un monde fou ... Soit !
Mais surtout ne ratez pas le bal pour autant.
Je pensais voir une rétrospective mais en fait on en apprend très peu sur Toulouse-Lautrec. Rien sur sa vie, sa maladie ou sa famille : c’est dommage car cela aurait pu éclairer certaines de ses oeuvres.
Les textes ne m’ont pas beaucoup aidé, le premier texte parlait beaucoup de photographies j’ai donc cru qu’on allait en voir parsemer toute l’exposition mais pas du tout. J’ai été très déroutée par ce début d’exposition et je ne comprenais pas vraiment le thème principal de l’exposition.
La scénographie était très sobre et faite pour que de gros flux de personnes passent rapidement mais elle manquait de folie du coup.
Les oeuvres sont magnifiques mais tellement connues que l’on en ressort un peu déçu.