- En tournée
- Théâtre Montparnasse
- Paris 14ème
Luchini, Des Écrivains parlent d'argent
Avec Fabrice Luchini
- Fabrice Luchini
6/10
- Théâtre Montparnasse
- 31, rue de la Gaîté
- 75014 Paris
- Edgard Quinet (l.6), Gaité (l.13)
Itinéraire
Billets de 42,00 à 54,00 €
Evénement plus programmé pour le moment
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"Des écrivains parlent d'argent"
Un sujet étrange, des écrivains variés et mon désir de lire des textes.
Fabrice Luchini
Charles Péguy
Émile Zola
Pascal Bruckner
Sandor Ferenczi
Jean Cau
Adaptation de Fabrice Luchini et Dominique Reynié
Mise en scène : Emmanuelle Garassino
Toutes les critiques
Alors ?
À 18h30, le 30 octobre 2018, au théâtre des Bouffes Parisiens, le moins que l'on puisse dire est que Fabrice Luchini était en très grande forme. Deux heures de spectacle avec certaines scènes improvisées, Fabrice Luchini a regardé plusieurs fois sa montre, s'excusant d'être en retard dans son "programme", à savoir, son spectacle.
Il laisse libre court à sa folie débordante car, dit-il, il a le privilège d'avoir ce soir un public haut de gamme. Il est vrai que le public était réceptif, donnant un coup la réplique à Luchini ou riant de plus belle pour en redemander. Les spectateurs sont archi-conquis, l'applaudissant dès sa modeste entrée en scène avec son sac en bandoulière et sa veste en cuir noir. Il y déverse ses bouquins sur une table. Il chausse ses lunettes et sur un ton professoral, il lit des textes pour ensuite débiter à vive allure ceux-ci. C'est lui le débiteur !
Le spectacle balaie plusieurs auteurs avec des extraits plus ou moins pertinents. Impossible de ressortir avec une vue d'ensemble mais seulement des bribes luchiniennes de haute volée. Son amour des mots, de la langue française, son admiration pour Péguy, Céline, Lafontaine, Cioran ... dégouline et nous élève. Si ce n'était pas lui, seul sur scène, je pense que je n'aurais pas aimé le spectacle. La facilité à utiliser les codes du "one man show" me braque, surtout quand c'est une personne aussi géniale et grande que Fabrice Luchini qui s'abaisse à parler de télé-réalité, à prendre l'accent d'une racaille avec les trois mots qui vont avec. Le côté décalé m'a gâché mon plaisir sur le moment. Disons-le : ça "nique" le spectacle. Heureusement, ce n'est pas ce que l'on retient le plus - même si j'ai dégainé en premier "alors ?" demandé : "génial mais inégal".
À 18h30, le 30 octobre 2018, au théâtre des Bouffes Parisiens, le moins que l'on puisse dire est que Fabrice Luchini était en très grande forme. Deux heures de spectacle avec certaines scènes improvisées, Fabrice Luchini a regardé plusieurs fois sa montre, s'excusant d'être en retard dans son "programme", à savoir, son spectacle.
Il laisse libre court à sa folie débordante car, dit-il, il a le privilège d'avoir ce soir un public haut de gamme. Il est vrai que le public était réceptif, donnant un coup la réplique à Luchini ou riant de plus belle pour en redemander. Les spectateurs sont archi-conquis, l'applaudissant dès sa modeste entrée en scène avec son sac en bandoulière et sa veste en cuir noir. Il y déverse ses bouquins sur une table. Il chausse ses lunettes et sur un ton professoral, il lit des textes pour ensuite débiter à vive allure ceux-ci. C'est lui le débiteur !
Le spectacle balaie plusieurs auteurs avec des extraits plus ou moins pertinents. Impossible de ressortir avec une vue d'ensemble mais seulement des bribes luchiniennes de haute volée. Son amour des mots, de la langue française, son admiration pour Péguy, Céline, Lafontaine, Cioran ... dégouline et nous élève. Si ce n'était pas lui, seul sur scène, je pense que je n'aurais pas aimé le spectacle. La facilité à utiliser les codes du "one man show" me braque, surtout quand c'est une personne aussi géniale et grande que Fabrice Luchini qui s'abaisse à parler de télé-réalité, à prendre l'accent d'une racaille avec les trois mots qui vont avec. Le côté décalé m'a gâché mon plaisir sur le moment. Disons-le : ça "nique" le spectacle. Heureusement, ce n'est pas ce que l'on retient le plus - même si j'ai dégainé en premier "alors ?" demandé : "génial mais inégal".
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Que dire de ce spectacle... Luchini fait du Luchini... Luchini aime Luchini...
Evidemment les textes cités sont brillants, intelligents, intéressants, l'artiste est talentueux et sa diction est parfaite (voir même trop appuyée) mais l'emballage étouffe un peu.
On a vaguement l'impression qu'il nous ressert les éternelles blagounettes sur la gauche, Anne Hidalgo, les bobos qui achètent des maisons à 3 millions sur l'Ile de Ré, ses soirées à grosses recettes, ses investissements financiers... l'hôpital qui se fout de la Charité. Même pas sûre que ce soit du 2e ou 3e degré.
Alors évidemment les cheveux bleus se pâment mais moi j'ai comme eu l'impression d'un déjà vu.
J'ai tout de même apprécié la représentation car il a du talent et il est drôle. Mais à 50 ou 60€ la place on attend autre chose que ce qu'on voit systématiquement sur toutes les chaines de télé où il apparait. Du Luchini qui fait du Luchini.
Même pas sûre d'avoir appris quelque chose. On en oublie le contenu.
Evidemment les textes cités sont brillants, intelligents, intéressants, l'artiste est talentueux et sa diction est parfaite (voir même trop appuyée) mais l'emballage étouffe un peu.
On a vaguement l'impression qu'il nous ressert les éternelles blagounettes sur la gauche, Anne Hidalgo, les bobos qui achètent des maisons à 3 millions sur l'Ile de Ré, ses soirées à grosses recettes, ses investissements financiers... l'hôpital qui se fout de la Charité. Même pas sûre que ce soit du 2e ou 3e degré.
Alors évidemment les cheveux bleus se pâment mais moi j'ai comme eu l'impression d'un déjà vu.
J'ai tout de même apprécié la représentation car il a du talent et il est drôle. Mais à 50 ou 60€ la place on attend autre chose que ce qu'on voit systématiquement sur toutes les chaines de télé où il apparait. Du Luchini qui fait du Luchini.
Même pas sûre d'avoir appris quelque chose. On en oublie le contenu.
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