- Danse / Cirque / Autres
- Théâtre de Poche Montparnasse
- Paris 6ème
Berlin Kabarett

7,6/10
67%
- Théâtre de Poche Montparnasse
- 75, boulevard du Montparnasse
- 75006 Paris
- Montparnasse (l.4, l.6, l.12, l.13, Trans N)
Itinéraire
Billets de 20,00 à 35,00 €
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Kirsten dirige un cabaret du Berlin décadent dont elle mène la danse sans scrupule, en pleine république de Weimar. Entourée de son fils, son ex-amant auteur, un compositeur en vogue et deux musiciens, elle nous entraine dans les souvenirs d’une gloire passée.
Une traversée satyrique de l’époque la plus sombre de l’Allemagne où la création artistique est à son apogée.
Toutes les critiques
« Berlin Kabarett » de et mis en scène par Stéphan Druet au théâtre du Poche Montparnasse : grandeur et décadence de Kirsten, directrice cynique d’un cabaret allemand, lieu de plaisir et de résistance.
A la demande de Philippe Tesson, Stéphan Druet a réalisé son rêve et a laissé libre cours à son imagination en créant de toutes pièces ce Berlin Kabarett. Un cabaret berlinois où en mêlant ses propres textes à des moments d’anthologie, il a réussi le pari de nous faire rire dans une période très sombre de cette Allemagne gagnée par la montée en puissance du nazisme.
Avec beaucoup de fantaisie, d’humour, de gaîté, il nous raconte les moments forts de ces cabarets pendant la république de Weimar ; pour mémoire nom donné par les historiens au régime allemand en place de 1919 à 1933, année où Hitler fut nommé chancelier.
Il s’en suivit une politique très autoritaire dont nous connaissons tous les conséquences et Goebbels, nommé chef de district de Berlin, signera l’arrêt de mort des cabarets en menant une chasse à la débauche des plus répressives ; à la clef, destruction des cabarets, exil, camp de concentration, assassinat des artistes les plus réputés.
Aux sons d’un piano distillant quelques notes enthousiastes, nous sommes accueillis par un bel aryen à bretelles, joué par Gaston Re, qui nous sert des coupes de champagne : suspension du temps, ivresse du lieu, attente des plaisirs.
Puis le noir se fait, et un projecteur plein feu éclaire le visage de Kirsten jouée par Marisa Berenson. Nous sommes en 1945, à la fin de la guerre, elle est en France interrogée par la police. Un interrogatoire qui la conduira à nous raconter l’histoire de son cabaret à travers des flash-back, nous ramenant vingt ans en arrière. Cette période faste entre la sortie de la première guerre mondiale où il fallait oublier les blessures et celle qui allait annoncer sa perte.
Retour à Berlin, elle commence par nous présenter sa garde rapprochée qu’elle n’hésitera pas à sacrifier pour sauver sa peau.
Son ex-amant, Karl joué ce soir par Olivier Breitman, auteur de son état et Fritz, le pianiste compositeur en vogue joué par Stéphane Corbin (qui signe également toute la musique du spectacle) : leur particularité être nés « juifs ». Le troisième homme enfin si l’on peut selon Kirsten l’appeler ainsi : son fils Viktor joué par Sebastiàn Galeota, un fils qui a le malheur d’être homosexuel et qui adore se travestir. Un fils qu’elle rejette du plus profond d’elle-même.
Pour compléter les notes du piano nous avons aux percussions Hugo Chassaniol et ce soir à la trompette Rodolph Puechbroussous.
Avec de nombreux numéros à l’érotisme assumé, Kirsten va nous évoquer les moments fastes de son cabaret qu’elle dirige avec une poigne sans faille, elle qui n’hésitait pas à coucher avec les nazis pour garder son indépendance, pour garder la tête hors de l’eau. Un monstre en puissance ; une tête d’ange dans un corps de fille de joie.
Une présentation qui se veut joyeuse, festive, aux musiques entraînantes et aux multiples costumes chatoyants devant des spectateurs conquis qui deviendront le temps d’un court instant acteurs de ce show.
Un témoignage aussi qui prête à sourire, à rire qui nous amuse beaucoup, avec des chansons grivoises mêlées à des parodies osées qui manifestent un besoin d’évasion. Un témoignage qui au fond est insupportable devant cette perte de tout repère moral, qui témoigne d’une vision de cette Allemagne en pleine déchéance. Une Allemagne qui plonge dans le chaos, dans une crise qui sera exploitée par Hitler.
Un show avec une bande-son, qui s’intercalera dans les numéros, composée de la voix d’Hitler, de militaires qui défilent au pas, de bombardements…, une bande-son qui renforcera la dramaturgie de cette évocation.
Stephan Druet propose un petit bijou dans son écrin glamour. Il a su s’entourer d’artistes qui relèvent haut la main cette composition qui nous offre du rêve, du bonheur le temps d’un interlude.
Marisa Berenson à la voix envoûtante, irradie la salle par sa présence. Elle incarne brillamment cette femme odieuse prête à tout pour survivre.
Sebastiàn Galeota comme d’habitude excelle dans ses numéros chantés, dansés, chorégraphiés par Alma de Villalobos. Il est incontournable pour ce cabaret.
Stéphane Corbin, un musicien hors pair, accompagne avec légèreté et conviction ses camarades tout en poussant lui aussi la chansonnette.
Olivier Breitman campe un Karl généreux qui essaiera tant bien que mal de réconcilier la mère et le fils. Il est impayable dans son rôle de la petite bavaroise.
Un Berlin Kabarett qui mérite une visite, commandez une coupe de champagne et laissez vous gagner par l’ambiance festive qui règne dans ce lieu de plaisir.
Berlin des années vingt,
Quel est le devin
Qui aurait prédit
Ce que tu devins ?
…
Berlin des années vingt
Qui donc se souvient ?
M-P Belle- Françoise Mallet Joris
A la demande de Philippe Tesson, Stéphan Druet a réalisé son rêve et a laissé libre cours à son imagination en créant de toutes pièces ce Berlin Kabarett. Un cabaret berlinois où en mêlant ses propres textes à des moments d’anthologie, il a réussi le pari de nous faire rire dans une période très sombre de cette Allemagne gagnée par la montée en puissance du nazisme.
Avec beaucoup de fantaisie, d’humour, de gaîté, il nous raconte les moments forts de ces cabarets pendant la république de Weimar ; pour mémoire nom donné par les historiens au régime allemand en place de 1919 à 1933, année où Hitler fut nommé chancelier.
Il s’en suivit une politique très autoritaire dont nous connaissons tous les conséquences et Goebbels, nommé chef de district de Berlin, signera l’arrêt de mort des cabarets en menant une chasse à la débauche des plus répressives ; à la clef, destruction des cabarets, exil, camp de concentration, assassinat des artistes les plus réputés.
Aux sons d’un piano distillant quelques notes enthousiastes, nous sommes accueillis par un bel aryen à bretelles, joué par Gaston Re, qui nous sert des coupes de champagne : suspension du temps, ivresse du lieu, attente des plaisirs.
Puis le noir se fait, et un projecteur plein feu éclaire le visage de Kirsten jouée par Marisa Berenson. Nous sommes en 1945, à la fin de la guerre, elle est en France interrogée par la police. Un interrogatoire qui la conduira à nous raconter l’histoire de son cabaret à travers des flash-back, nous ramenant vingt ans en arrière. Cette période faste entre la sortie de la première guerre mondiale où il fallait oublier les blessures et celle qui allait annoncer sa perte.
Retour à Berlin, elle commence par nous présenter sa garde rapprochée qu’elle n’hésitera pas à sacrifier pour sauver sa peau.
Son ex-amant, Karl joué ce soir par Olivier Breitman, auteur de son état et Fritz, le pianiste compositeur en vogue joué par Stéphane Corbin (qui signe également toute la musique du spectacle) : leur particularité être nés « juifs ». Le troisième homme enfin si l’on peut selon Kirsten l’appeler ainsi : son fils Viktor joué par Sebastiàn Galeota, un fils qui a le malheur d’être homosexuel et qui adore se travestir. Un fils qu’elle rejette du plus profond d’elle-même.
Pour compléter les notes du piano nous avons aux percussions Hugo Chassaniol et ce soir à la trompette Rodolph Puechbroussous.
Avec de nombreux numéros à l’érotisme assumé, Kirsten va nous évoquer les moments fastes de son cabaret qu’elle dirige avec une poigne sans faille, elle qui n’hésitait pas à coucher avec les nazis pour garder son indépendance, pour garder la tête hors de l’eau. Un monstre en puissance ; une tête d’ange dans un corps de fille de joie.
Une présentation qui se veut joyeuse, festive, aux musiques entraînantes et aux multiples costumes chatoyants devant des spectateurs conquis qui deviendront le temps d’un court instant acteurs de ce show.
Un témoignage aussi qui prête à sourire, à rire qui nous amuse beaucoup, avec des chansons grivoises mêlées à des parodies osées qui manifestent un besoin d’évasion. Un témoignage qui au fond est insupportable devant cette perte de tout repère moral, qui témoigne d’une vision de cette Allemagne en pleine déchéance. Une Allemagne qui plonge dans le chaos, dans une crise qui sera exploitée par Hitler.
Un show avec une bande-son, qui s’intercalera dans les numéros, composée de la voix d’Hitler, de militaires qui défilent au pas, de bombardements…, une bande-son qui renforcera la dramaturgie de cette évocation.
Stephan Druet propose un petit bijou dans son écrin glamour. Il a su s’entourer d’artistes qui relèvent haut la main cette composition qui nous offre du rêve, du bonheur le temps d’un interlude.
Marisa Berenson à la voix envoûtante, irradie la salle par sa présence. Elle incarne brillamment cette femme odieuse prête à tout pour survivre.
Sebastiàn Galeota comme d’habitude excelle dans ses numéros chantés, dansés, chorégraphiés par Alma de Villalobos. Il est incontournable pour ce cabaret.
Stéphane Corbin, un musicien hors pair, accompagne avec légèreté et conviction ses camarades tout en poussant lui aussi la chansonnette.
Olivier Breitman campe un Karl généreux qui essaiera tant bien que mal de réconcilier la mère et le fils. Il est impayable dans son rôle de la petite bavaroise.
Un Berlin Kabarett qui mérite une visite, commandez une coupe de champagne et laissez vous gagner par l’ambiance festive qui règne dans ce lieu de plaisir.
Berlin des années vingt,
Quel est le devin
Qui aurait prédit
Ce que tu devins ?
…
Berlin des années vingt
Qui donc se souvient ?
M-P Belle- Françoise Mallet Joris
Dans une cave à Montparnasse : C’est un joyeux fourre tout très agréable à vivre. Quelle énergie !
Avec une actrice mythique et un Sebastian Galeota bluffant.
C’est mieux chanté que joué !
Avec une actrice mythique et un Sebastian Galeota bluffant.
C’est mieux chanté que joué !
Un spectacle original, une comédie grinçante, une satire, des acteurs qui campent leur rôle avec talent, une mise en scène intelligente, une salle en sous sol transformée en cabaret (parfaitement inconfortable où les spectateurs sont entassés). Et malgré tous ces ingrédients, et un Sebastien Galeota impeccable, virevoltant, et souvent touchant (il est le seul), le côté artificiel l'emporte sur l'expressionnisme.
Ce spectacle est un succès, tant mieux ! Pour ma part, il n'a que l’intérêt de l'originalité.
Ce spectacle est un succès, tant mieux ! Pour ma part, il n'a que l’intérêt de l'originalité.
L'ombre de Bob Fosse et de Marlene Dietrich plane sur ce "Berlin Kabarett" ... malheureusement elle ne fait que planer !
Malgré d'excellents numéros de Sebastian Galeota, un beau décor de Club underground et quelques très bons morceaux de musique, je suis restée sagement à ma table.
Preuve que l'habit ne fait pas toujours le moine, et qu'il ne suffit pas de porter des bas résille pour être sulfureux !
Dommage.
Malgré d'excellents numéros de Sebastian Galeota, un beau décor de Club underground et quelques très bons morceaux de musique, je suis restée sagement à ma table.
Preuve que l'habit ne fait pas toujours le moine, et qu'il ne suffit pas de porter des bas résille pour être sulfureux !
Dommage.
Descendez l’escalier qui mène à la petite salle du Théâtre de Poche-Montparnasse, et le voyage dans le temps est assuré. Vous voilà transporté à Berlin à la fin de la république de Weimar alors qu’un petit moustachu nerveux prend les rênes du pays avec son parti nationaliste. Des tables autour desquels est installé le public, un serveur torse nu en short et bretelles zigzague entre les tables pour servir les consommations des spectateurs. Nous sommes dans le Cabaret de Kirsten (Marisa Berenson).
Il semble d’emblée évident que Stéphan Druet a décidé de casser le traditionnel quatrième mur qui sépare l’action théâtrale du spectateur. De mémoire de spectateur, cet auteur et metteur en scène n’en est pas à son coup d’essai quand il s’agit de bousculer le public dans ses attentes. On se souviendra longtemps de sa version du Docteur Oxd’Offenbach en 2003 qui a marqué par sa modernité et sa rupture des codes. Beaucoup plus récemment, il nous avait mis une claque esthétique avec L’histoire du soldatdans ce même théâtre. Il a d’ailleurs été couronné Lundi du Molière du meilleur spectacle musical.
Mais c’est une fois que le spectacle démarre qu’on cerne les réelles intentions de Stéphan Druet. Une musique jazz entraînante est parasitée par le discours haineux de Nuremberg. Le personnage de Marisa Berenson a beau nous prévenir que son cabaret est un refuge isolé du monde extérieur, celui-ci s’infiltre dès qu’il peut. Il est menaçant et se rappelle à chaque instant à ces employés dont deux sont juifs et un homosexuel travesti. Si le cabaret apparaît comme un lieu de liberté totale où toutes les folies et les chansons satiriques sont possibles, Kirsten est la personnification de ce qui ne va pas dans cette république qui se dirige sûrement vers le IIIème Reich. C’est un personnage monstrueux qui l’assume et le revendique haut et fort. Sa haine envers son fils homosexuel, Victor (Sebastiàn Galeota), est traitée sans détour.
Cependant, le spectacle est baigné dans un humour et une joie de vivre constante. Les airs entraînants se succèdent. Les compositions de Stéphane Corbin portent en elle la gaieté et la gravité de la situation. On reconnaît ici parfaitement son style qu’on a pu appréhender dans la comédie musicale 31et pour le collectif Les Funambules. C’est la marque des grands artistes. De plus, ses chansons se fondent merveilleusement avec d’autres musiques d’époque comme des airs de Kurt Weill. Ce n’est pas rien.
L’ensemble de la distribution est au diapason de ce spectacle où tout est à sa place. Marisa Berenson irradie le public de sa présence incontestable. Elle attire les regards à chaque instant et fascine par sa capacité à jouer un personnage pourri jusqu’à la moelle avec un glamour constant. Un monstre charmant. Mais la vraie révélation du spectacle reste la muse de Stéphan Druet, Sebastiàn Galeota. Il campe une drag-queen élégante, fragile et d’une beauté terrassante. Son habileté au chant, à la danse et aux acrobaties fait de chacun de ses numéros une découverte. Il hypnotise le public et le captive. Il est la représentation même de la liberté et de la transgression de l’époque qui vont être bientôt étouffé par un gouvernement répressif.
Il semblerait que chaque visite que nous faisons au Théâtre de Poche-Montparnasse révèle à chaque fois des petits bijoux. Berlin Kabarett fait indéniablement parti de cette catégorie. Par une narration pratiquement composée que de chansons, Stéphan Druet parvient à nous dépeindre une époque et des personnages. Et il ne faut pas s’arrêter au fait que l’argument de la pièce puisse faire penser à la comédie musicale américaine Cabaret. Si les points communs sont nombreux, Stéphan Druet est parvenu à faire une œuvre singulière qui lui appartient. Immanquable !
Il semble d’emblée évident que Stéphan Druet a décidé de casser le traditionnel quatrième mur qui sépare l’action théâtrale du spectateur. De mémoire de spectateur, cet auteur et metteur en scène n’en est pas à son coup d’essai quand il s’agit de bousculer le public dans ses attentes. On se souviendra longtemps de sa version du Docteur Oxd’Offenbach en 2003 qui a marqué par sa modernité et sa rupture des codes. Beaucoup plus récemment, il nous avait mis une claque esthétique avec L’histoire du soldatdans ce même théâtre. Il a d’ailleurs été couronné Lundi du Molière du meilleur spectacle musical.
Mais c’est une fois que le spectacle démarre qu’on cerne les réelles intentions de Stéphan Druet. Une musique jazz entraînante est parasitée par le discours haineux de Nuremberg. Le personnage de Marisa Berenson a beau nous prévenir que son cabaret est un refuge isolé du monde extérieur, celui-ci s’infiltre dès qu’il peut. Il est menaçant et se rappelle à chaque instant à ces employés dont deux sont juifs et un homosexuel travesti. Si le cabaret apparaît comme un lieu de liberté totale où toutes les folies et les chansons satiriques sont possibles, Kirsten est la personnification de ce qui ne va pas dans cette république qui se dirige sûrement vers le IIIème Reich. C’est un personnage monstrueux qui l’assume et le revendique haut et fort. Sa haine envers son fils homosexuel, Victor (Sebastiàn Galeota), est traitée sans détour.
Cependant, le spectacle est baigné dans un humour et une joie de vivre constante. Les airs entraînants se succèdent. Les compositions de Stéphane Corbin portent en elle la gaieté et la gravité de la situation. On reconnaît ici parfaitement son style qu’on a pu appréhender dans la comédie musicale 31et pour le collectif Les Funambules. C’est la marque des grands artistes. De plus, ses chansons se fondent merveilleusement avec d’autres musiques d’époque comme des airs de Kurt Weill. Ce n’est pas rien.
L’ensemble de la distribution est au diapason de ce spectacle où tout est à sa place. Marisa Berenson irradie le public de sa présence incontestable. Elle attire les regards à chaque instant et fascine par sa capacité à jouer un personnage pourri jusqu’à la moelle avec un glamour constant. Un monstre charmant. Mais la vraie révélation du spectacle reste la muse de Stéphan Druet, Sebastiàn Galeota. Il campe une drag-queen élégante, fragile et d’une beauté terrassante. Son habileté au chant, à la danse et aux acrobaties fait de chacun de ses numéros une découverte. Il hypnotise le public et le captive. Il est la représentation même de la liberté et de la transgression de l’époque qui vont être bientôt étouffé par un gouvernement répressif.
Il semblerait que chaque visite que nous faisons au Théâtre de Poche-Montparnasse révèle à chaque fois des petits bijoux. Berlin Kabarett fait indéniablement parti de cette catégorie. Par une narration pratiquement composée que de chansons, Stéphan Druet parvient à nous dépeindre une époque et des personnages. Et il ne faut pas s’arrêter au fait que l’argument de la pièce puisse faire penser à la comédie musicale américaine Cabaret. Si les points communs sont nombreux, Stéphan Druet est parvenu à faire une œuvre singulière qui lui appartient. Immanquable !
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