Critiques pour l'événement Wonder.land
Le livret de Moira Buffini n'est pas vraiment une adaptation moderne d'Alice au pays des merveilles ; il s'inspire des personnages et des situations mais propose une histoire bien différente.
Aly est une ado britannique, mal dans sa peau. Ses parents ont divorcé, elle se sent responsable de leur rupture. Suite à son déménagement avec sa mère, Aly arrive dans une école où elle ne connaît personne, et où elle est victime du harcèlement d'un groupe de filles. N'ayant personne avec qui partager ses émotions, elle se plonge dans un monde virtuel à la Second Life. Elle y rencontre d'autres ados qui viennent également vivre une vie rêvée, loin des complications de leur vie réelle. Les rencontres avec des personnages virtuels, où on reconnaît les différents protagonistes du livre de Lewis Carroll, vont amener Aly à se remettre en question, et à trouver la force d'affronter ses difficultés en s'acceptant d'abord elle-même.
Le traitement de l'histoire est intelligent. Loin de présenter Aly et ses amis qu'elle ne rencontre jamais comme des ados repliés sur leurs jeux vidéos, Wonder.land montre la construction d'amitiés véritables aux travers d'identités virtuelles. On est loin de la stigmatisation récurrente des mondes virtuels.
Musique moins intéressante que ce qu'on aurait pu espérer de Damon Arban, arrangée à la manière plutôt classique des comédies musicales du West End. La mise en scène est efficace au milieu d'éléments de décors grisâtres, mais n'offre pas vraiment de scène inoubliable. Le spectacle est bien rythmé, sans temps mort, avec de nombreuses scènes de groupe. Les interprètes sont bien rodés. J'ai trouvé que les chorégraphies étaient vraiment trop basiques, en particulier le lapin blanc, qui semblait gesticuler un peu au hasard. Un mauvais point sur la sonorisation du Châtelet, les paroles étaient souvent inaudibles au premier balcon lorsque la musique devenait forte. Curieusement, l'orchestre était en coulisses et non dans la fosse.
Pour une fois c'est surtout l'histoire qui m'a intéressé dans cette comédie musicale, qui, sans jouer sur la corde sensible, nous fait suivre le cheminement émotionnel et affectif d'Aly, digne cousine lointaine d'Alice.
Aly est une ado britannique, mal dans sa peau. Ses parents ont divorcé, elle se sent responsable de leur rupture. Suite à son déménagement avec sa mère, Aly arrive dans une école où elle ne connaît personne, et où elle est victime du harcèlement d'un groupe de filles. N'ayant personne avec qui partager ses émotions, elle se plonge dans un monde virtuel à la Second Life. Elle y rencontre d'autres ados qui viennent également vivre une vie rêvée, loin des complications de leur vie réelle. Les rencontres avec des personnages virtuels, où on reconnaît les différents protagonistes du livre de Lewis Carroll, vont amener Aly à se remettre en question, et à trouver la force d'affronter ses difficultés en s'acceptant d'abord elle-même.
Le traitement de l'histoire est intelligent. Loin de présenter Aly et ses amis qu'elle ne rencontre jamais comme des ados repliés sur leurs jeux vidéos, Wonder.land montre la construction d'amitiés véritables aux travers d'identités virtuelles. On est loin de la stigmatisation récurrente des mondes virtuels.
Musique moins intéressante que ce qu'on aurait pu espérer de Damon Arban, arrangée à la manière plutôt classique des comédies musicales du West End. La mise en scène est efficace au milieu d'éléments de décors grisâtres, mais n'offre pas vraiment de scène inoubliable. Le spectacle est bien rythmé, sans temps mort, avec de nombreuses scènes de groupe. Les interprètes sont bien rodés. J'ai trouvé que les chorégraphies étaient vraiment trop basiques, en particulier le lapin blanc, qui semblait gesticuler un peu au hasard. Un mauvais point sur la sonorisation du Châtelet, les paroles étaient souvent inaudibles au premier balcon lorsque la musique devenait forte. Curieusement, l'orchestre était en coulisses et non dans la fosse.
Pour une fois c'est surtout l'histoire qui m'a intéressé dans cette comédie musicale, qui, sans jouer sur la corde sensible, nous fait suivre le cheminement émotionnel et affectif d'Aly, digne cousine lointaine d'Alice.
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