Critiques pour l'événement Welt
David Bursztein, continue son chemin créatif avec une ballade chantée sur le monde perdu du yiddish land. Dans WELT, spectacle emporté par son équipe de Life is not picnic, il convoque un dibbouk ou plutôt trois.
Le choix rhétorique de Welt est que le dibbouk, l’âme du mort, ne vient pas nous visiter, pour interpeller nos manquements et pour présenter ses créances à la vie. Le dibbouk du défunt, chez Bursztein ne vient que lorsqu’il est invité par un des descendants qui cherche à se souvenir. Le premier dibbouk est le narrateur, en second est le dibbouk des personnages disparus que le narrateur a connus et au lointain le troisième dibbouk est celui de tous les autres, de tout le schtetl et des autres schtetls, et au-delà du monde entier. Ce monde, ce Welt, n’aura pas posé son point final, n’aura posé qu’une virgule au récit d’une histoire que le dibbouk narrateur tient à notre disposition.
Le génie du récit est là, dans l’invention du dibbouk narrateur qui nous soulage de la dette symbolique aux parents, aux grands parents. Welt déborde le seul yiddish land et parle d’un universel. Dégrevés de la dette à raconter l’histoire perdue, nous profitons de notre place de spectateur, la place traditionnellement de l’enfant face à l’adulte conteur, dans un au-delà du schtetl. Durant une heure quarante d’une performance d’artistes surprenants, de violons, de contrebasse et d’instruments du klezmer mal connus, axée autour d’un David Bursztein, cinquantenaire séduisant et charismatique, on rit sans limites, on rythme les chansons des mains dans une joie enfantine.
Le choix rhétorique de Welt est que le dibbouk, l’âme du mort, ne vient pas nous visiter, pour interpeller nos manquements et pour présenter ses créances à la vie. Le dibbouk du défunt, chez Bursztein ne vient que lorsqu’il est invité par un des descendants qui cherche à se souvenir. Le premier dibbouk est le narrateur, en second est le dibbouk des personnages disparus que le narrateur a connus et au lointain le troisième dibbouk est celui de tous les autres, de tout le schtetl et des autres schtetls, et au-delà du monde entier. Ce monde, ce Welt, n’aura pas posé son point final, n’aura posé qu’une virgule au récit d’une histoire que le dibbouk narrateur tient à notre disposition.
Le génie du récit est là, dans l’invention du dibbouk narrateur qui nous soulage de la dette symbolique aux parents, aux grands parents. Welt déborde le seul yiddish land et parle d’un universel. Dégrevés de la dette à raconter l’histoire perdue, nous profitons de notre place de spectateur, la place traditionnellement de l’enfant face à l’adulte conteur, dans un au-delà du schtetl. Durant une heure quarante d’une performance d’artistes surprenants, de violons, de contrebasse et d’instruments du klezmer mal connus, axée autour d’un David Bursztein, cinquantenaire séduisant et charismatique, on rit sans limites, on rythme les chansons des mains dans une joie enfantine.
Dans le même genre