Critiques pour l'événement Une chambre en Inde
Venir au théâtre du Soleil et à la cartoucherie est toujours un moment très particulier et magique !
C'est difficile de ne juger que le spectacle quand il y a l'accueil, le repas, la décoration... Sans compter que pour cette première nous assistions non pas à une représentation, mais à une générale (il y aurait eu des soucis de timing). Nous participions donc, auprès d'Ariane Mnouchkine, à une répétition, ce qui est à la fois très déstabilisant et excitant !
Une Chambre en Inde reprend tous les points fort du théâtre d'A. Mnouchkine : de très bons comédiens, une scénographie et des décors assez incroyables (ici un intérieur de chambre où mille personnages entrent et sortent, avec des éclairages toujours aussi bons), des scènes d'une grande poésie ou simplement spectaculaire. Il faut y aller ne serait-ce que pour cela, pour s'imprégner d'un théâtre magique et spectaculaire !
En revanche, la pièce en elle-même manque d'un truc. Est-ce parce que nous n'assistions pas à la version finale ? Est-ce au contraire la version définitive qui a un problème ? Difficile de savoir. Notre protagoniste se trouve dans sa chambre, en Inde, et après la disparition de son metteur en scène, elle se met en quête d'un sujet pour sa troupe. A partir de là défilent différentes époques, différents pays et différentes scènes sur tous les tons mais avec pour point commun le suivant : pourquoi le théâtre, et pourquoi le théâtre quand une vague d'attentat s'empare du monde entier. Moult questionnements, représentations, personnages pour interroger cette place du théâtre, des femmes, de la liberté et de l'art dans notre monde qui semble sombrer dans un chaos incompréhensible.
Sauf que voilà, ces questionnements vont et viennent sans trouver de réponse (y en a-t-il une ?) et surtout sans s'accrocher à l'intrigue qui ne devient qu'un patchwork de scènes diverses, et la quête de la pièce à jouer devient la pièce elle-même.
Ca manque de liens et de liants, ça manque d'un petit truc pour donner du sens à l'ensemble !
Un plus : les banquettes ont changé et sont désormais confortables (ce qui n'est pas négligeable pour un spectacle de 4h !)
Un moins : certaines scènes du Mahabharata sont beaucoup trop longues quoique toujours impressionnantes.
Difficile à noter : un spectacle à voir, mais qui frustre autant qu'il enchante.
Néanmoins, je crois que cela m'a fait un bien fou de voir ces questions, ces attentats et ces terroristes mis en scène et malmenés, de voir réaffirmer la place du théâtre.
C'est difficile de ne juger que le spectacle quand il y a l'accueil, le repas, la décoration... Sans compter que pour cette première nous assistions non pas à une représentation, mais à une générale (il y aurait eu des soucis de timing). Nous participions donc, auprès d'Ariane Mnouchkine, à une répétition, ce qui est à la fois très déstabilisant et excitant !
Une Chambre en Inde reprend tous les points fort du théâtre d'A. Mnouchkine : de très bons comédiens, une scénographie et des décors assez incroyables (ici un intérieur de chambre où mille personnages entrent et sortent, avec des éclairages toujours aussi bons), des scènes d'une grande poésie ou simplement spectaculaire. Il faut y aller ne serait-ce que pour cela, pour s'imprégner d'un théâtre magique et spectaculaire !
En revanche, la pièce en elle-même manque d'un truc. Est-ce parce que nous n'assistions pas à la version finale ? Est-ce au contraire la version définitive qui a un problème ? Difficile de savoir. Notre protagoniste se trouve dans sa chambre, en Inde, et après la disparition de son metteur en scène, elle se met en quête d'un sujet pour sa troupe. A partir de là défilent différentes époques, différents pays et différentes scènes sur tous les tons mais avec pour point commun le suivant : pourquoi le théâtre, et pourquoi le théâtre quand une vague d'attentat s'empare du monde entier. Moult questionnements, représentations, personnages pour interroger cette place du théâtre, des femmes, de la liberté et de l'art dans notre monde qui semble sombrer dans un chaos incompréhensible.
Sauf que voilà, ces questionnements vont et viennent sans trouver de réponse (y en a-t-il une ?) et surtout sans s'accrocher à l'intrigue qui ne devient qu'un patchwork de scènes diverses, et la quête de la pièce à jouer devient la pièce elle-même.
Ca manque de liens et de liants, ça manque d'un petit truc pour donner du sens à l'ensemble !
Un plus : les banquettes ont changé et sont désormais confortables (ce qui n'est pas négligeable pour un spectacle de 4h !)
Un moins : certaines scènes du Mahabharata sont beaucoup trop longues quoique toujours impressionnantes.
Difficile à noter : un spectacle à voir, mais qui frustre autant qu'il enchante.
Néanmoins, je crois que cela m'a fait un bien fou de voir ces questions, ces attentats et ces terroristes mis en scène et malmenés, de voir réaffirmer la place du théâtre.
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