Critiques pour l'événement Und
Quand j’ai su que Natalie Dessay serait sur la scène du Déjazet, je me suis précipitée car je voulais savoir si sur une scène où elle n’utiliserait pas son merveilleux pouvoir de chanteuse, je succomberais encore à son charme.
Les choses sont claires : j’ai succombé à nouveau !
Quand je suis entrée dans la salle, j’ai cru qu’un mannequin paré d’une belle robe rouge était au centre de la scène, puis un infime scintillement m’a fait regarder plus attentivement (et je me suis rapprochée aussi), et j’ai compris que j’étais déjà en présence de Natalie Dessay qui patientait telle une statue de cire sur scène.
Ensuite, j’ai vu qu’il ‘pleuvait’ sur le plateau, levant la tête, je découvre une trentaine de plaque de glace suspendues par des crochets tout autour de la comédienne et déjà fondantes sur la chaleur des projecteurs. L’effet est saisissant.
Und est un texte de Howard Baker, adapté en français par Vanasay Khamphommala et mis en scène par Jacques Vincey. C’est un monologue très particulier (un extrait est disponible à la fin de la chronique) où une femme va passer par tous les états possibles en attendant un visiteur. Cette attente va virer au duel dont l’intensité va monter crescendo, même si on ne voit jamais le visiteur. Le texte est magnifiquement accompagné par une ambiance sonore riche, variée et particulièrement plaisante créé et jouée par Alexandre Meyer.
Natalie Dessay nous fait vivre cette confrontation avec ses doutes, ses joies, ses crises d’hystérie d’une façon particulièrement réussie entourée par ces plaques de glace qui reflètent la lumière et donne une ambiance mystérieuse.
Le final est juste fabuleux.
Les choses sont claires : j’ai succombé à nouveau !
Quand je suis entrée dans la salle, j’ai cru qu’un mannequin paré d’une belle robe rouge était au centre de la scène, puis un infime scintillement m’a fait regarder plus attentivement (et je me suis rapprochée aussi), et j’ai compris que j’étais déjà en présence de Natalie Dessay qui patientait telle une statue de cire sur scène.
Ensuite, j’ai vu qu’il ‘pleuvait’ sur le plateau, levant la tête, je découvre une trentaine de plaque de glace suspendues par des crochets tout autour de la comédienne et déjà fondantes sur la chaleur des projecteurs. L’effet est saisissant.
Und est un texte de Howard Baker, adapté en français par Vanasay Khamphommala et mis en scène par Jacques Vincey. C’est un monologue très particulier (un extrait est disponible à la fin de la chronique) où une femme va passer par tous les états possibles en attendant un visiteur. Cette attente va virer au duel dont l’intensité va monter crescendo, même si on ne voit jamais le visiteur. Le texte est magnifiquement accompagné par une ambiance sonore riche, variée et particulièrement plaisante créé et jouée par Alexandre Meyer.
Natalie Dessay nous fait vivre cette confrontation avec ses doutes, ses joies, ses crises d’hystérie d’une façon particulièrement réussie entourée par ces plaques de glace qui reflètent la lumière et donne une ambiance mystérieuse.
Le final est juste fabuleux.
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