Critiques pour l'événement Un Air de Famille
Un air de famille est un film réalisé par Cédric Klapisch en 1996, d'après la pièce de théâtre, du même nom, écrite par Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. Elle est mise en scène par Catherine Hiegel, qui joue dans la pièce avec Léa Drucker, Nina Meurisse, Grégory Gadebois, Laurent Capulletto et Jean-Baptiste Marcenac.
Toute la pièce se passe dans un café-restaurant. On y voit la famille dans tous ses états, la difficulté de communiquer, le sentiment d'abandon, de solitude et de tristesse profondes que ressentent les enfants non-aimés et dévalorisés, par un des parents au profit des frères ou soeurs. On est pris par les dialogues ironiques, mordants mais aussi tendres et touchants. Les acteurs sont excellents et intenses. J'y suis allée un dimanche après-midi par un temps magnifique avec un ciel azur et un soleil brillant en me demandant si je ne ferai pas mieux d'aller me promener le long des quais.
Je suis sortie du théâtre enchantée et conquise.
Quelles intenses après-midis ou soirées nous passons dans ces salles obscures où, pour notre plus grand bonheur, bat le coeur de la vie !
Toute la pièce se passe dans un café-restaurant. On y voit la famille dans tous ses états, la difficulté de communiquer, le sentiment d'abandon, de solitude et de tristesse profondes que ressentent les enfants non-aimés et dévalorisés, par un des parents au profit des frères ou soeurs. On est pris par les dialogues ironiques, mordants mais aussi tendres et touchants. Les acteurs sont excellents et intenses. J'y suis allée un dimanche après-midi par un temps magnifique avec un ciel azur et un soleil brillant en me demandant si je ne ferai pas mieux d'aller me promener le long des quais.
Je suis sortie du théâtre enchantée et conquise.
Quelles intenses après-midis ou soirées nous passons dans ces salles obscures où, pour notre plus grand bonheur, bat le coeur de la vie !
Du théâtre, du vrai comme on l'aime.
Non seulement j'ai adoré mais je recommande très vivement. Le jeu des acteurs est formidable, juste, pas surjoué ou sousjoué mais simplement juste.
Je ne cite personne en particulier mais bravo à l'ensemble cohérent et homogène. Parfait et encore merci pour cette formidable soirée.
Non seulement j'ai adoré mais je recommande très vivement. Le jeu des acteurs est formidable, juste, pas surjoué ou sousjoué mais simplement juste.
Je ne cite personne en particulier mais bravo à l'ensemble cohérent et homogène. Parfait et encore merci pour cette formidable soirée.
Je n’ai pas vu le film – contrairement à toute la salle qui riait avant la plupart des répliques.
J’ai vu la bande-annonce – qui m’a fait un peu peur, j’avoue – mais ce n’est pas un spectacle à bande-annonce. Il y en a des comme ça : on ne peut pas en prendre des bouts sans tout gâcher. C’est un tout, ce spectacle : il aborde l’histoire d’une famille qui se retrouve comme tous les vendredi au bar d’Henri pour aller au restaurant. Ce soir-là, un événement particulier s’ajoute à l’habituelle soirée : c’est l’anniversaire de Yolande, la femme de Philippe, le frère d’Henri. Philippe, c’est un peu le fils modèle, celui qui a réussi ; d’ailleurs, on célèbre aussi son passage sur la chaîne régionale dans l’après-midi – bien que tout le monde se demande si il n’a pas un peu bafouillé. Au moment de partir au restaurant, Arlette, la femme d’Henri, se fait attendre. D’histoires de familles en règlements de compte, voilà un spectacle dans lequel tout le monde se retrouve un peu.
Il faut être beau jour, et je vais même reconnaître qu’au début de la pièce je boudais un peu. J’avais un mauvais a priori, je dois le reconnaître. Ce n’est pas la première scène qui m’a tout de suite emballé : on pose le cadre, c’est un peu formel. Mais une fois que Gadebois entre en scène, on est pris dans l’histoire. Il faut dire que cet acteurs a une présence qu’on ne décrit plus et il arrive à faire passer à travers ce texte, somme toute assez banale et quotidien, des émotions très fortes et parfois inattendues. Je pense – mais encore une fois je n’ai pas vu le film – qu’il ajoute une dimension supplémentaire au rôle que tenait Bacri à sa création : on connaît le côté râleur de ce dernier, mais Gadebois a une sensibilité et une mélancolie supplémentaires très touchantes. Et un côté bougon très comique aussi, évidemment !
Catherine Hiegel incarne une mère de famille dure, injuste, frondeuse, presque méchante par instants : on la connaît dans ces rôles où sa voix, son sens du rythme, et ses expressions forment un mélange parfait. Je regrette un peu que Léa Drucker n’ait pas eu plus à jouer car sa composition est – comme d’habitude – d’une finesse et d’une authenticité impeccables. J’ai découvert en Jean-Baptiste Marcenac un Philippe à la limite du prétentieux, avec ce regard de rapace sans émotion caractéristique de ces gens que seule l’ambition fait avancer. Laurent Capelutto incarne quant à lui un Denis, garçon de bar, nonchalant mais touchant et très humain. La seule faiblesse de la troupe serait Nina Meurisse, dont je vais justifier le manque de nuance par sa jeunesse qui se ressent dans sa nature explosive sur scène, mais qui peine un peu dans l’évolution.
Somme toute, on passe une très bonne soirée au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Certes, la mise en scène est très simple, voire sobre, et laisse les acteurs s’exprimer naturellement sur le plateau, mais la pièce ne demande pas beaucoup plus que ça. Je l’ai trouvée bien construite bien que peut-être un peu lente au démarrage, et surtout portée à son plus haut grâce aux acteurs réunis sur le plateau !
J’ai vu la bande-annonce – qui m’a fait un peu peur, j’avoue – mais ce n’est pas un spectacle à bande-annonce. Il y en a des comme ça : on ne peut pas en prendre des bouts sans tout gâcher. C’est un tout, ce spectacle : il aborde l’histoire d’une famille qui se retrouve comme tous les vendredi au bar d’Henri pour aller au restaurant. Ce soir-là, un événement particulier s’ajoute à l’habituelle soirée : c’est l’anniversaire de Yolande, la femme de Philippe, le frère d’Henri. Philippe, c’est un peu le fils modèle, celui qui a réussi ; d’ailleurs, on célèbre aussi son passage sur la chaîne régionale dans l’après-midi – bien que tout le monde se demande si il n’a pas un peu bafouillé. Au moment de partir au restaurant, Arlette, la femme d’Henri, se fait attendre. D’histoires de familles en règlements de compte, voilà un spectacle dans lequel tout le monde se retrouve un peu.
Il faut être beau jour, et je vais même reconnaître qu’au début de la pièce je boudais un peu. J’avais un mauvais a priori, je dois le reconnaître. Ce n’est pas la première scène qui m’a tout de suite emballé : on pose le cadre, c’est un peu formel. Mais une fois que Gadebois entre en scène, on est pris dans l’histoire. Il faut dire que cet acteurs a une présence qu’on ne décrit plus et il arrive à faire passer à travers ce texte, somme toute assez banale et quotidien, des émotions très fortes et parfois inattendues. Je pense – mais encore une fois je n’ai pas vu le film – qu’il ajoute une dimension supplémentaire au rôle que tenait Bacri à sa création : on connaît le côté râleur de ce dernier, mais Gadebois a une sensibilité et une mélancolie supplémentaires très touchantes. Et un côté bougon très comique aussi, évidemment !
Catherine Hiegel incarne une mère de famille dure, injuste, frondeuse, presque méchante par instants : on la connaît dans ces rôles où sa voix, son sens du rythme, et ses expressions forment un mélange parfait. Je regrette un peu que Léa Drucker n’ait pas eu plus à jouer car sa composition est – comme d’habitude – d’une finesse et d’une authenticité impeccables. J’ai découvert en Jean-Baptiste Marcenac un Philippe à la limite du prétentieux, avec ce regard de rapace sans émotion caractéristique de ces gens que seule l’ambition fait avancer. Laurent Capelutto incarne quant à lui un Denis, garçon de bar, nonchalant mais touchant et très humain. La seule faiblesse de la troupe serait Nina Meurisse, dont je vais justifier le manque de nuance par sa jeunesse qui se ressent dans sa nature explosive sur scène, mais qui peine un peu dans l’évolution.
Somme toute, on passe une très bonne soirée au Théâtre de la Porte Saint-Martin. Certes, la mise en scène est très simple, voire sobre, et laisse les acteurs s’exprimer naturellement sur le plateau, mais la pièce ne demande pas beaucoup plus que ça. Je l’ai trouvée bien construite bien que peut-être un peu lente au démarrage, et surtout portée à son plus haut grâce aux acteurs réunis sur le plateau !
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