Critiques pour l'événement Sur les cendres en avant
C’est histoire de quatre femmes qui comme le Phenix vont renaitre de leurs cendres…
Sur le plateau, deux appartements mitoyens, les cloisons ont été détruites par un incendie, l’espace est ouvert.
Dans l’un vit Macha qui vend ses charmes aux hommes de passage pour survivre et subvenir aux besoins et à l’éducation de sa petite sœur Nina.
Nina dédaigne l’école, elle rêve de liberté, de mener sa vie et de danser.
"Je veux vivre ma vie à pleines mains et à plein poumons, respirer l’air, voler… je danserai un jour et j’aurai des jambes de plumes."
Dans l’autre appartement à demi carbonisé, vit Mademoiselle Rose collée sur sa chaise, impassible et un peu mystérieuse. Elle parle de ses filles, de ses filles que l’on a jamais vu…
Les murs mitoyens étant détruits, Macha, Nina et Mademoiselle Rose vont partager sans enthousiasme leurs intimités. Les chamailleries et les polémiques vont de bon train… Lorsque va surgir une femme foraine armée d’une carabine… Que fait donc son mari lors des multiples visites chez Macha ?
A travers leurs querelles, elles vont se découvrir, raconter leurs déboires, leurs déceptions et finalement se comprendre, se soutenir, se lier pour se reconstruire.
C’en est fini pour nous des pères et des mentors, des hommes providentiels, des patriarches… nous serons 4 filles et notre air de famille sera l’air du bonheur.
Pour notre grand plaisir, c’est du théâtre-chanté. C’est vivant, dynamique, drolatique et touchant.
Les comédiennes-chanteuses : Juliette Coulon (la femme foraine), Blanche Leleu (Macha), Charlotte Marquardt (Mademoiselle Rose), Elsa Rozenknop (Nina) nous ravissent et nous séduisent.
Donia Berriri les accompagne au rythme de son piano avec délicatesse et brio.
Macha, Madame Rose, Nina, la femme foraine ressuscitent de leurs cendres en chantant. C’est joyeux et l’on ressort le cœur léger, de bonne humeur en souriant.
Sur le plateau, deux appartements mitoyens, les cloisons ont été détruites par un incendie, l’espace est ouvert.
Dans l’un vit Macha qui vend ses charmes aux hommes de passage pour survivre et subvenir aux besoins et à l’éducation de sa petite sœur Nina.
Nina dédaigne l’école, elle rêve de liberté, de mener sa vie et de danser.
"Je veux vivre ma vie à pleines mains et à plein poumons, respirer l’air, voler… je danserai un jour et j’aurai des jambes de plumes."
Dans l’autre appartement à demi carbonisé, vit Mademoiselle Rose collée sur sa chaise, impassible et un peu mystérieuse. Elle parle de ses filles, de ses filles que l’on a jamais vu…
Les murs mitoyens étant détruits, Macha, Nina et Mademoiselle Rose vont partager sans enthousiasme leurs intimités. Les chamailleries et les polémiques vont de bon train… Lorsque va surgir une femme foraine armée d’une carabine… Que fait donc son mari lors des multiples visites chez Macha ?
A travers leurs querelles, elles vont se découvrir, raconter leurs déboires, leurs déceptions et finalement se comprendre, se soutenir, se lier pour se reconstruire.
C’en est fini pour nous des pères et des mentors, des hommes providentiels, des patriarches… nous serons 4 filles et notre air de famille sera l’air du bonheur.
Pour notre grand plaisir, c’est du théâtre-chanté. C’est vivant, dynamique, drolatique et touchant.
Les comédiennes-chanteuses : Juliette Coulon (la femme foraine), Blanche Leleu (Macha), Charlotte Marquardt (Mademoiselle Rose), Elsa Rozenknop (Nina) nous ravissent et nous séduisent.
Donia Berriri les accompagne au rythme de son piano avec délicatesse et brio.
Macha, Madame Rose, Nina, la femme foraine ressuscitent de leurs cendres en chantant. C’est joyeux et l’on ressort le cœur léger, de bonne humeur en souriant.
Sur le plateau, les ruines d’une cloison trônent au centre et permettent de séparer équitablement, en complément des délimitations faites au scotch blancs, deux espaces distincts, l’un ordonné et l’autre noirci et renversé après l’incendie dévastateur qui s’y est déclaré, forçant ainsi son habitante, Mademoiselle Rose (Chloé Olivères qui s’invente un monde pour tromper sa solitude), surnommé la Femme Assise, à cohabiter malgré elle avec sa voisine Macha (fabuleuse et captivante Blanche Leleu) qui se prostitue afin de subvenir à ses besoins et à ceux de sa petite sœur Nina (sensible Elsa Rozenknop), une adolescente qui se râpe les jambes à l’épluche légumes pour les avoir plus fines et devenir, un jour, la « Mère-Térésa des claquettes » sur les scènes de Broadway.
Alors que leur vie de misère s’offre à nos regards, la Femme Armée (fragile Juliette Coulon) surgit et les menaces d’un fusil. Le bonheur s’est éloigné de ce quatuor féministe qui s’épuise dans une vie de misère. Et sous nos yeux étonnés, c’est une sublime comédie musicale qui s’anime, entièrement chantée à l’exception de la narration pleine d’humour de la voix off de Nicole Croisille.
Les paroles des chansons sont tour à tour pleines d’humour ou d’émotions. Le personnage de Macha est particulièrement touchant dans sa dimension tragique et sa situation de détresse, tandis que Mademoiselle Rose est tout d’abord arrogante et maladroite avant de laisser apparaître au grand jour ses fêlures et surtout son extrême solitude. Il y a un petit quelque chose de Tchekhov dans l’écriture de Pierre Notte. Les quatre femmes, « perdues comme tout le monde », chantent leur vie misérable, à l’opposé de ce qu’elles souhaitaient. Elles expriment leurs déceptions mais aussi leurs espoirs, leurs rêves comme celui de reproduire une scène mythique de Chantons sous la pluie. De superbes moments de polyphonie émergent dans la salle, accompagnés des notes de piano jouées par Donia Berriri. « La souffrance féminine est meurtrière » mais aussi bouleversante car basée sur des mensonges et des croyances auxquels elle s’accroche avec force. De quiproquos en malentendus, la tragédie s’estompe pour faire place à l’espoir : « sur les cendres en avant, nous marcherons la tête haute ».
Pierre Notte nous livre un cruel mais joyeux objet théâtral qui place en son cœur un huis-clos du voisinage où quatre femmes tenter de se relever, d’avancer, de faire renaître des cendres de leur vie une route plus belle, comme un nouveau départ après avoir constaté, sans appel, que leur destin et leurs rêves ont été brisés ou du moins qu’ils sont partis en fumée au fil du temps. Résolument optimiste, Sur les cendres en avant possède la saveur d’un arc-en-ciel après le déluge et nous ressortons de ce beau moment avec la furieuse envie de chanter la mélodie du bonheur sous la pluie de Paris, en excellent remède à la morosité ambiante.
Alors que leur vie de misère s’offre à nos regards, la Femme Armée (fragile Juliette Coulon) surgit et les menaces d’un fusil. Le bonheur s’est éloigné de ce quatuor féministe qui s’épuise dans une vie de misère. Et sous nos yeux étonnés, c’est une sublime comédie musicale qui s’anime, entièrement chantée à l’exception de la narration pleine d’humour de la voix off de Nicole Croisille.
Les paroles des chansons sont tour à tour pleines d’humour ou d’émotions. Le personnage de Macha est particulièrement touchant dans sa dimension tragique et sa situation de détresse, tandis que Mademoiselle Rose est tout d’abord arrogante et maladroite avant de laisser apparaître au grand jour ses fêlures et surtout son extrême solitude. Il y a un petit quelque chose de Tchekhov dans l’écriture de Pierre Notte. Les quatre femmes, « perdues comme tout le monde », chantent leur vie misérable, à l’opposé de ce qu’elles souhaitaient. Elles expriment leurs déceptions mais aussi leurs espoirs, leurs rêves comme celui de reproduire une scène mythique de Chantons sous la pluie. De superbes moments de polyphonie émergent dans la salle, accompagnés des notes de piano jouées par Donia Berriri. « La souffrance féminine est meurtrière » mais aussi bouleversante car basée sur des mensonges et des croyances auxquels elle s’accroche avec force. De quiproquos en malentendus, la tragédie s’estompe pour faire place à l’espoir : « sur les cendres en avant, nous marcherons la tête haute ».
Pierre Notte nous livre un cruel mais joyeux objet théâtral qui place en son cœur un huis-clos du voisinage où quatre femmes tenter de se relever, d’avancer, de faire renaître des cendres de leur vie une route plus belle, comme un nouveau départ après avoir constaté, sans appel, que leur destin et leurs rêves ont été brisés ou du moins qu’ils sont partis en fumée au fil du temps. Résolument optimiste, Sur les cendres en avant possède la saveur d’un arc-en-ciel après le déluge et nous ressortons de ce beau moment avec la furieuse envie de chanter la mélodie du bonheur sous la pluie de Paris, en excellent remède à la morosité ambiante.
Adorable comédie chantée remplie d’ironie, de dérision et de tendre folie, «Sur les cendres en avant» est un spectacle réjouissant de Pierre Notte, qui signe un texte succulent, des musiques plutôt sympa et une mise en scène adroite et efficace.
Nous passons la soirée avec quatre femmes qui nous racontent en chantant quatre passés cassés qu’elles croisent au présent pour colorer d’espoir leurs quatre destins. Chacune porte son fardeau, ensemble elles vont porter l’espérance. C’est un incroyable optimisme qui finalement les réunie. Comme une leçon de vie, de lutte et de courage.
Mais n’allez pas croire que ces histoires croisées sombrent dans le mélodrame façon Dickens. Non, non !... Laissez vos mouchoirs, relâchez les zygomatiques. Car c’est dans une joie cocasse et une bonne humeur incongrue que notre joli quatuor évoluera et finira par le faire ce numéro de claquettes à la Fred Astaire et « Ginger Bidulle » !
Oui, les décors ont l’apparence du déglingué, genre cheap trempé trash. Oui aussi, la voix off (de Nicole Croisille, s’il vous plait !) nous annonce des horreurs que nous ne verrons pas, faute de moyens de la production (sic !). Oui encore, une sombre impression que tout va de travers, tout part en vrille et tout finira dans le fossé… Et bien non, Edmond ! Peu à peu, à petit coup de croches et de situations aux tournures habillées de non-sens, nous les voyons reconstruire quelque chose qui ressemble à une libération, à une envolée de bonheurs.
Les comédiennes Juliette Coulon, Blanche Leleu, Chloé Olivères et Elsa Rozenknop sont toutes les quatre formidables. Elles chantent façon Michel Legrand (ce n’est pas moi qui le dit, je jure ! c’est dans le texte), accompagnées efficacement au piano par Donia Berriri. Elles rendent leurs personnages sympathiques, nous faisant volontiers complices.
Nous sortons sourires aux lèvres (enfin chacun un, vous m’avez compris. Non ? bon)… Nous sortons, sourire aux lèvres, réjouis de ces mélodies phrasées aux instants truculents mais aussi poétiques et doux. Un petit bijou brillant, drôle, chaleureux, qui taquine avec l’absurde pour un spectacle très agréable.
Nous passons la soirée avec quatre femmes qui nous racontent en chantant quatre passés cassés qu’elles croisent au présent pour colorer d’espoir leurs quatre destins. Chacune porte son fardeau, ensemble elles vont porter l’espérance. C’est un incroyable optimisme qui finalement les réunie. Comme une leçon de vie, de lutte et de courage.
Mais n’allez pas croire que ces histoires croisées sombrent dans le mélodrame façon Dickens. Non, non !... Laissez vos mouchoirs, relâchez les zygomatiques. Car c’est dans une joie cocasse et une bonne humeur incongrue que notre joli quatuor évoluera et finira par le faire ce numéro de claquettes à la Fred Astaire et « Ginger Bidulle » !
Oui, les décors ont l’apparence du déglingué, genre cheap trempé trash. Oui aussi, la voix off (de Nicole Croisille, s’il vous plait !) nous annonce des horreurs que nous ne verrons pas, faute de moyens de la production (sic !). Oui encore, une sombre impression que tout va de travers, tout part en vrille et tout finira dans le fossé… Et bien non, Edmond ! Peu à peu, à petit coup de croches et de situations aux tournures habillées de non-sens, nous les voyons reconstruire quelque chose qui ressemble à une libération, à une envolée de bonheurs.
Les comédiennes Juliette Coulon, Blanche Leleu, Chloé Olivères et Elsa Rozenknop sont toutes les quatre formidables. Elles chantent façon Michel Legrand (ce n’est pas moi qui le dit, je jure ! c’est dans le texte), accompagnées efficacement au piano par Donia Berriri. Elles rendent leurs personnages sympathiques, nous faisant volontiers complices.
Nous sortons sourires aux lèvres (enfin chacun un, vous m’avez compris. Non ? bon)… Nous sortons, sourire aux lèvres, réjouis de ces mélodies phrasées aux instants truculents mais aussi poétiques et doux. Un petit bijou brillant, drôle, chaleureux, qui taquine avec l’absurde pour un spectacle très agréable.
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