Critiques pour l'événement Samson et Dalila
Samson et Dalila : un triomphe pour l’oratorio- opéra de Camille Saint-Saens.
Ambiance électrique hier soir au TCE, pour la 2ème (et dernière) soirée -en version concert- du fameux oratorio-opéra de Saint-Saens. Une salle bourrée à craquer…
J’ai même dû défendre ma place, achetée au dernier moment sur la -très pratique- « Bourse aux billets » du site du Théâtre. Place qu’apparemment le vendeur -pas très honnête ?- avait revendue -ailleurs- une seconde fois ou, qu’il voulait utiliser pour son compte propre ?(le Théâtre a éconduit l’importun !). Ceci démontre qu’on ne doit pas acheter des billets électroniques en seconde main, sans garantie de leur validité....
J’étais à deux pas de la scène, où l’Orchestre National de France -au complet- et le Choeur de Radio France -en nombre- se disputaient un espace devenu du coup un peu juste. Tandis que les 8 solistes devaient partager le tout-devant de la scène (encombrée de pupitres et de micros) avec le pupitre de l’excellent jeune chef russe Mikhail Tatarnikov.
Le Public attendait les débuts à Paris, dans les rôles titres, du ténor Roberto Alagna et de la contralto, Marie-Nicole Lemieux, artistes aussi brillants que sympathiques (à mes yeux en tout cas car l’on sent bien l'humain derrière la star de renommée mondiale !!)
Certains spectateurs même -rares j’espère-, les « attendaient au tournant », si j’en crois la lecture de quelques commentaires de plus avertis que moi, qui estiment que ces rôles ne sont pas faits pour eux… Eh bien, raté ! La salle proche du délire (dont mes voisins de gauche) a réservé un accueil enthousiaste par des applaudissements fournis en fin de 1ere partie et, une ovation debout au final.
Quant à l’œuvre, je la connaissais mal et j’ai été particulièrement séduite par la variété de sa composition.
Tantôt œuvre religieuse émouvante, ou tantôt guerrière (choeur excellent et dans toutes les nuances), tantôt partition marquée de sonorités orientales colorées ou bien, part plus connue du grand public, des airs lascifs, voluptueux, sensuels, pour des scènes de séduction, ou de bacchanale, ou enfin, des parties noires, quand le grand-prêtre (baryton basse, incarné par un magnifique Laurent Naouri) et Dalila complotent et conspirent, ou plus tard quand ils se moquent d’un Samson rendu aveugle et esclave.
J’ai apprécié l’interprétation homogène parfaite (rôles solistes comme seconds rôles) -plateau vocal comme musique seule- Des airs superbes.
A noter une diction parfaite des 8 solistes, même de la part d’une des basses pourtant russe, ce qui m’a évité la lecture des surtitrages (sauf pour les chœurs lors des moments de grande puissance). J’ai pu me consacrer entièrement à la musique et c’était merveilleux.
Si vous voulez découvrir Alagna en Samson et Naouri en grand -prêtre, retransmission en direct dans les cinémas gaumont (depuis Metropolitain de New York le 20 octobre prochain, dans une nouvelle production). Mais ce sera Elina Garança qui interprétera Dalila et ce sera mis en scène.
Petit détail, Alagna a laissé ses cheveux repousser pour sa prise de rôle de Samson, ce qui a permis à Marie-Nicole Lemieux, de les empoigner d’une main ferme après la révélation du fameux secret de Samson !
Ambiance électrique hier soir au TCE, pour la 2ème (et dernière) soirée -en version concert- du fameux oratorio-opéra de Saint-Saens. Une salle bourrée à craquer…
J’ai même dû défendre ma place, achetée au dernier moment sur la -très pratique- « Bourse aux billets » du site du Théâtre. Place qu’apparemment le vendeur -pas très honnête ?- avait revendue -ailleurs- une seconde fois ou, qu’il voulait utiliser pour son compte propre ?(le Théâtre a éconduit l’importun !). Ceci démontre qu’on ne doit pas acheter des billets électroniques en seconde main, sans garantie de leur validité....
J’étais à deux pas de la scène, où l’Orchestre National de France -au complet- et le Choeur de Radio France -en nombre- se disputaient un espace devenu du coup un peu juste. Tandis que les 8 solistes devaient partager le tout-devant de la scène (encombrée de pupitres et de micros) avec le pupitre de l’excellent jeune chef russe Mikhail Tatarnikov.
Le Public attendait les débuts à Paris, dans les rôles titres, du ténor Roberto Alagna et de la contralto, Marie-Nicole Lemieux, artistes aussi brillants que sympathiques (à mes yeux en tout cas car l’on sent bien l'humain derrière la star de renommée mondiale !!)
Certains spectateurs même -rares j’espère-, les « attendaient au tournant », si j’en crois la lecture de quelques commentaires de plus avertis que moi, qui estiment que ces rôles ne sont pas faits pour eux… Eh bien, raté ! La salle proche du délire (dont mes voisins de gauche) a réservé un accueil enthousiaste par des applaudissements fournis en fin de 1ere partie et, une ovation debout au final.
Quant à l’œuvre, je la connaissais mal et j’ai été particulièrement séduite par la variété de sa composition.
Tantôt œuvre religieuse émouvante, ou tantôt guerrière (choeur excellent et dans toutes les nuances), tantôt partition marquée de sonorités orientales colorées ou bien, part plus connue du grand public, des airs lascifs, voluptueux, sensuels, pour des scènes de séduction, ou de bacchanale, ou enfin, des parties noires, quand le grand-prêtre (baryton basse, incarné par un magnifique Laurent Naouri) et Dalila complotent et conspirent, ou plus tard quand ils se moquent d’un Samson rendu aveugle et esclave.
J’ai apprécié l’interprétation homogène parfaite (rôles solistes comme seconds rôles) -plateau vocal comme musique seule- Des airs superbes.
A noter une diction parfaite des 8 solistes, même de la part d’une des basses pourtant russe, ce qui m’a évité la lecture des surtitrages (sauf pour les chœurs lors des moments de grande puissance). J’ai pu me consacrer entièrement à la musique et c’était merveilleux.
Si vous voulez découvrir Alagna en Samson et Naouri en grand -prêtre, retransmission en direct dans les cinémas gaumont (depuis Metropolitain de New York le 20 octobre prochain, dans une nouvelle production). Mais ce sera Elina Garança qui interprétera Dalila et ce sera mis en scène.
Petit détail, Alagna a laissé ses cheveux repousser pour sa prise de rôle de Samson, ce qui a permis à Marie-Nicole Lemieux, de les empoigner d’une main ferme après la révélation du fameux secret de Samson !
Mon opéra préféré en version concert.
Roberto Alagna donne une prestation superbe de Samson, la voix est toujours là resplendissante,
Marie-Nicole Lemieux, que j'aime tant dans les mélodies françaises et le baroque, est une Dalila trop "policée", belle voix, mais pour ma part, manque d'interprétation, je pense que les rôles de Dalila ou Carmen, même dans sa tessiture, ne sont pas pour elle.
L'orchestre National de France brillait sous la baguette de Mikhail Tatarnikov, les choeurs étaient un peu en deça de ce qu'on pouvait attendre.
Une belle soirée ovationnée avec les fans de Roberto !
Roberto Alagna donne une prestation superbe de Samson, la voix est toujours là resplendissante,
Marie-Nicole Lemieux, que j'aime tant dans les mélodies françaises et le baroque, est une Dalila trop "policée", belle voix, mais pour ma part, manque d'interprétation, je pense que les rôles de Dalila ou Carmen, même dans sa tessiture, ne sont pas pour elle.
L'orchestre National de France brillait sous la baguette de Mikhail Tatarnikov, les choeurs étaient un peu en deça de ce qu'on pouvait attendre.
Une belle soirée ovationnée avec les fans de Roberto !
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