Critiques pour l'événement Panique en coulisses
« Panique en coulisses » de Michael Frayn dans une adaptation de Stéphane Laporte et une mise en scène de Jean-Luc Moreau sur la scène du Théâtre des Variétés est un concentré de rires dans une volte-face du décor extrêmement réjouissante.
Cette pièce créée en 1982 sous le titre de « Noises Off » en Angleterre et la même année en France sous le titre « En sourdines les sardines » mise en scène par Robert Dhéry, interprétée par l’essence des Branquignols, n’a pas fini de faire rire la planète.
Une pièce représentée depuis 40 ans dans plus de 70 pays pour un cumul aujourd’hui de 14 millions de spectateurs !
J’étais présent à la création de cette pièce au Théâtre des Bouffes Parisiens avec déjà à l’affiche un certain Jean-Luc Moreau qui sévissait sur scène à quatre pattes à la recherche de lentilles…en compagnie entre autres de Colette Brosset, Jacques Legras et Jacques Rosny.
Un souvenir ému qui m’a replongé lors de cette représentation dans le délice des rires à profusion avec cette jeune troupe au cœur vaillant remplie d’énergie à revendre, défendant un texte bec et ongles, se jetant dans la fosse aux lions sans retenues pour le plus grand plaisir des spectateurs, dans une mise en scène des plus périlleuses mais des plus réussies. Rien n’est laissé au hasard, tout est calculé à la seconde près, une machine huilée à la perfection. Les spectateurs ne peuvent pas se rendre compte du travail que cela représente mais comme me l’a fait remarquer Jean-Luc Moreau lors de notre échange : « C’est tant mieux », il a forcément raison, c’est cela la magie du théâtre !
A l’ouverture du rideau nous assistons aux derniers réglages d’une comédie avant sa première programmée dans quelques heures…il fait nuit, les comédiens sont fatigués…
Vous devez bien vous douter que rien ne va, le metteur en scène se désespère, des sardines pointent le bout de leurs nez, voyagent, avant de se faire aplatir pour devenir des soles meunières. Les portes claquent à la vitesse de l’éclair, les entrées et les sorties des comédies se télescopent dans le but d’éviter un contrôle fiscal, bref c’est l’hôtel des courants d’air !
C’est avant tout une comédie de situation en trois actes dont le deuxième voit son décor faire 180 degrés pour nous faire découvrir sa coulisse… : qui n’a pas un jour souhaité voir ce qui se passe de l’autre côté.
Eh bien vous allez être servis, les petites bassesses des comédiens et les histoires de cœur vont venir fleurir ce tourbillon de rires auquel vous allez assister, parsemé d’entrées et de sorties toutes plus rocambolesques les unes que les autres : bref c’est la panique !
Un décor à la hauteur de l’entreprise de Catherine Bluwal, éclairé par Jacques Rouveyrollis sans oublier la profusion d’accessoires de Françoise Henry qui font tourner la tête des comédiens.
L’adaptation de Stéphane Laporte est fidèle à celle gravée dans ma mémoire (je garde en mémoire ses subtiles adaptations de « Tempête en juin et Suite française »). Elle ne s’encombre pas de chemins de traverse, elle va droit au but pour nous faire rire dans la complicité de la mise en scène de Jean-Luc Moreau : un duo exceptionnel gratifié, pour la mise en scène, de la patte d’Anne Poirier-Busson.
Une mayonnaise qui ne retombe pas grâce aux indéniables talents de cette jeunesse composée de Marine Dusehu, Nicolas Carpentier, Sébastien Almar, Elie Addams, Chanaël Meïmoun, Benjamin Gomez, Marion Lahmer, Quentin Laclotte Parmentier et Chick Ortega. Ils jettent à notre figure la jouissance qu’ils ont de nous faire rire dans un marathon endiablé à en perdre leur souffle.
Une pièce qui ne vieillit pas et qui sera vous emporter dans des rires aux multiples facettes !
Cette pièce créée en 1982 sous le titre de « Noises Off » en Angleterre et la même année en France sous le titre « En sourdines les sardines » mise en scène par Robert Dhéry, interprétée par l’essence des Branquignols, n’a pas fini de faire rire la planète.
Une pièce représentée depuis 40 ans dans plus de 70 pays pour un cumul aujourd’hui de 14 millions de spectateurs !
J’étais présent à la création de cette pièce au Théâtre des Bouffes Parisiens avec déjà à l’affiche un certain Jean-Luc Moreau qui sévissait sur scène à quatre pattes à la recherche de lentilles…en compagnie entre autres de Colette Brosset, Jacques Legras et Jacques Rosny.
Un souvenir ému qui m’a replongé lors de cette représentation dans le délice des rires à profusion avec cette jeune troupe au cœur vaillant remplie d’énergie à revendre, défendant un texte bec et ongles, se jetant dans la fosse aux lions sans retenues pour le plus grand plaisir des spectateurs, dans une mise en scène des plus périlleuses mais des plus réussies. Rien n’est laissé au hasard, tout est calculé à la seconde près, une machine huilée à la perfection. Les spectateurs ne peuvent pas se rendre compte du travail que cela représente mais comme me l’a fait remarquer Jean-Luc Moreau lors de notre échange : « C’est tant mieux », il a forcément raison, c’est cela la magie du théâtre !
A l’ouverture du rideau nous assistons aux derniers réglages d’une comédie avant sa première programmée dans quelques heures…il fait nuit, les comédiens sont fatigués…
Vous devez bien vous douter que rien ne va, le metteur en scène se désespère, des sardines pointent le bout de leurs nez, voyagent, avant de se faire aplatir pour devenir des soles meunières. Les portes claquent à la vitesse de l’éclair, les entrées et les sorties des comédies se télescopent dans le but d’éviter un contrôle fiscal, bref c’est l’hôtel des courants d’air !
C’est avant tout une comédie de situation en trois actes dont le deuxième voit son décor faire 180 degrés pour nous faire découvrir sa coulisse… : qui n’a pas un jour souhaité voir ce qui se passe de l’autre côté.
Eh bien vous allez être servis, les petites bassesses des comédiens et les histoires de cœur vont venir fleurir ce tourbillon de rires auquel vous allez assister, parsemé d’entrées et de sorties toutes plus rocambolesques les unes que les autres : bref c’est la panique !
Un décor à la hauteur de l’entreprise de Catherine Bluwal, éclairé par Jacques Rouveyrollis sans oublier la profusion d’accessoires de Françoise Henry qui font tourner la tête des comédiens.
L’adaptation de Stéphane Laporte est fidèle à celle gravée dans ma mémoire (je garde en mémoire ses subtiles adaptations de « Tempête en juin et Suite française »). Elle ne s’encombre pas de chemins de traverse, elle va droit au but pour nous faire rire dans la complicité de la mise en scène de Jean-Luc Moreau : un duo exceptionnel gratifié, pour la mise en scène, de la patte d’Anne Poirier-Busson.
Une mayonnaise qui ne retombe pas grâce aux indéniables talents de cette jeunesse composée de Marine Dusehu, Nicolas Carpentier, Sébastien Almar, Elie Addams, Chanaël Meïmoun, Benjamin Gomez, Marion Lahmer, Quentin Laclotte Parmentier et Chick Ortega. Ils jettent à notre figure la jouissance qu’ils ont de nous faire rire dans un marathon endiablé à en perdre leur souffle.
Une pièce qui ne vieillit pas et qui sera vous emporter dans des rires aux multiples facettes !
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