La trappe s'entrouvre sur le tourbillon de l'adultère... et voilà tout à coup le mari piégé par l'intuition féminine de son épouse.

Ce déni d'infidélité presque naturel, voire inné, qui se nicherait chez l'homme comme un réflexe automatique de survie serait donc le secret de longévité des mariages au long court... Le conscient, l'inconscient... et tous ces mensonges, qui aux yeux de l'auteur, Monsieur Eric Assous, sont si naturellement masculins... !

Cette pièce est très bien écrite et très bien jouée, elle ravira les amateurs de comédies de qualité.
Son rythme est excellent, on s'y accroche et s'y infiltre avec une pointe de voyeurisme tant le suspens est intense.

Je regrette simplement le côté cliché de la femme fidèle qui elle, est trompée. Une vision du couple un peu trop systématique, voire caricaturale où le méchant menteur infidèle c'est encore et toujours Monsieur... !
Une vision un peu archaïque de la chose, mais la pièce, elle, est résolument moderne !

Excellente pièce de théâtre, portée par une Fanny Cottençon en état de grâce qui aurait vraiment mérité le Molière de la meilleure comédienne pour lequel elle a été nommée.
Jean-Luc Moreau lui donne assurément et savoureusement la réplique avec un grand savoir faire.

On croit à ce couple auquel on s'attache.

Les dialogues sont ciselés.

Ah Eric Assous et ses dialogues !!!
Quel talent ! Quel brio ! A aucun moment, l'intérêt que nous portons aux personnages et à l'histoire qui nous est contée, ne faiblit.

On rentre avec les comédiens dans une bulle de plaisir de laquelle on n'a pas envie de sortir.

Un moment de bonheur !

Fan des pièces d'Eric Assous, j'ai été un peu déçue par "On ne se mentira jamais".

Par les longueurs de la pièce d'une part : j'ai eu l'impression qu'elle avait duré 2H alors qu'en réalité elle ne dépasse pas 1H30. Par sa construction d'autre part : elle est découpée en 3 parties et je dois dire qu'après la seconde, je m'attendais à être arrivée au bout de l'histoire. Mais non. Il faut attendre cette troisième partie pour prendre la mesure, disons (je ne veux rien dévoiler ici) de la complexité de la personnalité du mari.

Cela dit, les deux acteurs jouent merveilleusement bien, l'un et l'autre et ensemble. Et cela fait plaisir de retrouver Fanny Cottençon dans sa fraicheur et sa gouaille.

Une comédie sentimentale bien écrite, même si quelques invraisemblances de scénario.

Deux comédiens hors pair, Elle délicieuse de féminité, à la fois forte et fragile, déchirée entre amour et suspicion. Lui, mari au dessus de tout soupçon qui tel un joueur de poker va jouer, perdre, rejouer et tout perdre...

Le rythme est soutenu, les changements de costumes ultra rapides, pas de temps morts...
Nous partageons l'intimité de ce couple du début à la fin : une bonne soirée de théâtre !

Un texte bien écrit, interprété par de bons acteurs qui jouent justes avec une réelle complicité...

Ce qui donne une très bonne comédie, vraiment drôle, et donc une excellente soirée.

A voir sans hésiter !

Une très bonne comédie.
Le texte est bien écrit. D'un fait banal, la pièce monte crescendo sur une remise en question du couple.

C'est fin, intelligent et surtout drôle.
Enfin et c'est l'essentiel, les comédiens sont extrêmement justes et bons.

Je recommande vivement.

Un huis-clos savoureux, avec un texte fin et touchant d'Eric Assous, et un duo d'acteurs justes et percutants dans leur interprétation.

Fanny Cottençon est particulièrement convaincante dans son rôle de l'épouse amoureuse et suspicieuse, et le jeu diamétralement opposé de Jean-Luc Moreau confère à leur duo une vraie dimension comique.

Les situations et les répliques sont bien moins attendues que ce à quoi l'on pourrait s'attendre, sans que des rebondissements excessifs ne viennent parasiter le cheminement clair de l'intrigue et du jeu.

Seul regret : que la scène de fin, forte et enlevée, soit entrecoupée des rires des spectateurs, que Jean-Luc Moreau continue de régaler de ses mimiques, au détriment de l'intensité de cet échange final.

Une pièce qui parle d'amour, de jalousie, de mensonge et de non-dits. Ces thèmes universels sont d'inépuisables sources de récits. Celui qui nous est proposé ici résonne comme une mélodie familière, dont l'originalité vient principalement des dialogues et de l'interprétation.

Fanny Cottençon a une énergie folle. Elle prend tant de place sur scène que son partenaire Jean-Luc Moreau, au jeu plus intériorisé, s'en retrouve souvent éclipsé. Les motivations du personnage féminin peuvent par contre sembler un brin masochiste, et les scènes qui en découlent sont marquées d'une légère hystérie.

Chapeau bas pour la scène finale, qui emporte tout sur son passage !

Finesse, écriture, finesse d'interprétation, finesse dans la direction d'acteurs... Tout ce que j'aime dans une comédie. Je me suis imaginée dans la peau de cette femme.

Comment réagirais-je moi aussi à son âge si j'étais confrontée à cette situation ? On sourit et on rit... du divertissement intelligent. C'est vrai que c'est un peu quadra parisiens aisés... mais bon n'est-ce pas beaucoup le public des théâtres privés parisiens ?

Eric Assous l'a compris et allie son talent à un certain sens évident du marketing !

Avec un manque total d'objectivité, voilà mon ressenti sur cette charmante pièce d'Eric Assous.

C'est une histoire divertissante et pleine d'intelligence en suivant "l'enquête" de Fanny Cottençon l'épouse de Jean Luc Moreau sur cette scène bien agencée. Ça démarre assez simplement et ça se poursuit avec une belle montée en intensité pour atteindre son maximum dans les dernières minutes. Une musique est remarquable aussi.

Les comédiens sont vraiment très bons et on sent leur complicité sur scène dans ce mélange de mensonges, fuite en avant et d'amour.

Un bon moment.

On ne se Mentira Jamais est une pièce fraiche mais qui ne m’était pas destinée.

Un couple d’une cinquantaine d’années est face à son quotidien et surtout à ses souvenirs. Par une rencontre fortuite, Fanny Cottençon tombe sur une ancienne amie de son mari. Sure qu’il reste quelque chose entre eux deux, elle lui donne le numéro de son mari. Coup de folie ou coup de génie ?
Elle finit par découvrir, en lui tirant les vers du nez, suite à quelques situations cocasses, l’affreuse vérité.

On ne se mentira jamais est une pièce agréable, qui est facile à écouter et à comprendre. Petite pièce tragique qui nous renvoie à nos propres désirs.

On y parle d’amour, de mensonges et de vérité face à ses désirs.
La pièce s’adresse plutôt aux gens dans la même tranche d’âge que les deux protagonistes, avec une vie de couple d’une vingtaine d’années. Elle permet alors de réfléchir à son couple, on finit par s’identifier à l’un des deux personnages. Qu’aurais-je fait à leur place ?

Cette réflexion n’est pas adaptée à mon âge et je me retrouve difficilement dans ce schéma. C’est pour ça que je n’ai pas été pleinement dans la pièce et que je suis ressortie, certes divertie, mais pas emballée.

Mais je recommanderai avec plaisir cette comédie divertissante et sans chichi à mes parents. Attention toutefois à ne pas prendre ce spectacle pour une pièce profonde et intellectuelle. Ce n’est pas le cas, elle a simplement pour but de faire rire les quinquagénaires.

Une pièce rafraichissante, pleine d'intelligence qui bouleverse les codes des pièces de couple qu'on a l'habitude de voir.

Les deux acteurs sont excellents de justesse, et servent à merveille le texte.
L'intrigue parait simple au premier abord, mais au fur et à mesure que la pièce évolue, le spectateur se rend compte que le texte cherche à être le plus juste face au sentiment d'amour, et à la relation de couple des deux personnages.
Le dernier quart d'heure atteint son paroxysme avec la révélation de Jean-Luc Moreau...

Mention spéciale pour la musique !
Une belle petite pièce à découvrir sans tarder !