Critiques pour l'événement Nos papas
Monsieur Joly, 57 ans, ébéniste, père de deux enfants.
Monsieur Bentahar, 72 ans, retraité, père de deux enfants.
Monsieur Prud'homme de la Boussinière, 67 ans, médecin psychiatre, père de quatre enfants.
Les trois patriarches ont chacun un fils comédien. Trois sièges les accueillent pour écouter leurs confidences. Sous un prisme quasi journalistique, la première partie de la pièce donne le micro à ces hommes. Ils doivent expliquer ce qui a fait d'eux des hommes. Sans grande surprise, on apprend que le sexe est le nerf de la guerre. Documentairement déguisée, la deuxième partie reflète les différents témoignages, sous forme de saynètes.
Les protagonistes énumèrent ce que leur père disait ou n'a jamais dit, aurait dû dire ou aurait pu dire. Enfin, bien plus excentriques, les comédiens se jettent à l'eau pour offrir une dernière partie fantasque. Si la pièce est séquencée en trois parties, le basculement est imperceptible. Aucune solution n'est donnée face à ces situations où la masculinité est exacerbée. Les différents cas de figure offrent une matière à penser. Nous passons des discussions viriles, à la violence physique, de l'expérience du service militaire à celle de la naissance d'un enfant trisomique. Bien que le registre dramatique soit amplement maîtrisé, les ficelles sont nombreuses et un peu trop tirées. Fort heureusement les comédiens - qui jouent avec leur propre nom (et certainement le prénom de leur père) - communiquent leur complicité sur le plateau.
Si l'un des pères a conseillé à son gamin de jouer intelligemment, on ne peut que féliciter le trio pour l'intelligence de leur jeu.
Monsieur Bentahar, 72 ans, retraité, père de deux enfants.
Monsieur Prud'homme de la Boussinière, 67 ans, médecin psychiatre, père de quatre enfants.
Les trois patriarches ont chacun un fils comédien. Trois sièges les accueillent pour écouter leurs confidences. Sous un prisme quasi journalistique, la première partie de la pièce donne le micro à ces hommes. Ils doivent expliquer ce qui a fait d'eux des hommes. Sans grande surprise, on apprend que le sexe est le nerf de la guerre. Documentairement déguisée, la deuxième partie reflète les différents témoignages, sous forme de saynètes.
Les protagonistes énumèrent ce que leur père disait ou n'a jamais dit, aurait dû dire ou aurait pu dire. Enfin, bien plus excentriques, les comédiens se jettent à l'eau pour offrir une dernière partie fantasque. Si la pièce est séquencée en trois parties, le basculement est imperceptible. Aucune solution n'est donnée face à ces situations où la masculinité est exacerbée. Les différents cas de figure offrent une matière à penser. Nous passons des discussions viriles, à la violence physique, de l'expérience du service militaire à celle de la naissance d'un enfant trisomique. Bien que le registre dramatique soit amplement maîtrisé, les ficelles sont nombreuses et un peu trop tirées. Fort heureusement les comédiens - qui jouent avec leur propre nom (et certainement le prénom de leur père) - communiquent leur complicité sur le plateau.
Si l'un des pères a conseillé à son gamin de jouer intelligemment, on ne peut que féliciter le trio pour l'intelligence de leur jeu.
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