Critiques pour l'événement 31
Difficile de se le laisser happer par cette pièce. Contrairement aux avis sur certains sites, j'en ressort perplexe. Ni conquise, ni détesté...
Les comédiens chantent par contre très bien, avec une belle prestation du pianiste. J'ai bien aimé le principe de voir la pièce en années décroissantes mais pour le reste, pas convaincue et les 2 personnes avec qui j'y suis allée non plus.
Le sujet est certes un sujet de société, qui nous interpelle mais je m'attendais surement à mieux.
Dommage !
Les comédiens chantent par contre très bien, avec une belle prestation du pianiste. J'ai bien aimé le principe de voir la pièce en années décroissantes mais pour le reste, pas convaincue et les 2 personnes avec qui j'y suis allée non plus.
Le sujet est certes un sujet de société, qui nous interpelle mais je m'attendais surement à mieux.
Dommage !
J'ai eu du mal à rentrer dans le sujet de la pièce. Le début est compliqué à comprendre mais une fois les premiers retours en arrière commencés, on s'attache à ce quatuor d'amis.
Les musiques sont originales, les chanteurs/acteurs sont bons.
Mais j'ai trouvé quand même une petite faiblesse dans les paroles des chansons.
Un grand plus quand même d'avoir un pianiste sur scène.
Un bon moment avec une mise en scène originale.
Les musiques sont originales, les chanteurs/acteurs sont bons.
Mais j'ai trouvé quand même une petite faiblesse dans les paroles des chansons.
Un grand plus quand même d'avoir un pianiste sur scène.
Un bon moment avec une mise en scène originale.
Cette sympathique comédie musicale, nous entraine de 1999 à 1979, on remonte le temps, pour mieux comprendre les quatre amis qui se retrouvent tous les 31 décembre depuis 20 ans à peu près. Comme un film on rembobine le tout.
Victoire, qui fait dans l’humanitaire et les grandes causes, Sandrine mariée à Tarik, et heureuse d’avoir une jolie petite fille, il y a aussi Anthony et Ruben. Chacun son caractère, ses secrets aussi.
Victoire, baby sitter de Sandrine et Anthony (1979), Sandrine enceinte, puis l’année d’avant Sandrine racontant à Tony qu’elle ne supporte pas un certain Tarik. Ruben, a réussi à rentrer dans le rang, mais il part pour le Japon, au grand désarroi de Tony. Ceux-là ne se sont pas encore trouvés, mais attendons un 31 décembre à Morzine... et puis d’autres jusqu’en 1999.
Ah les fêtes de fin d’année ! quelle angoisse pour certains d’entre nous... règlements de compte, bilan de l’année, comment se fait-il que tout ne soit pas aussi simple un jour de fête ?
Musique, chorégraphie, jolies voix, assurance, dégaine, humour et amour. Un joli cocktail, avec de très bons comédiens-chanteurs, qui se donnent à fond pour cette belle histoire d’amitié et d’amour.
Victoire, qui fait dans l’humanitaire et les grandes causes, Sandrine mariée à Tarik, et heureuse d’avoir une jolie petite fille, il y a aussi Anthony et Ruben. Chacun son caractère, ses secrets aussi.
Victoire, baby sitter de Sandrine et Anthony (1979), Sandrine enceinte, puis l’année d’avant Sandrine racontant à Tony qu’elle ne supporte pas un certain Tarik. Ruben, a réussi à rentrer dans le rang, mais il part pour le Japon, au grand désarroi de Tony. Ceux-là ne se sont pas encore trouvés, mais attendons un 31 décembre à Morzine... et puis d’autres jusqu’en 1999.
Ah les fêtes de fin d’année ! quelle angoisse pour certains d’entre nous... règlements de compte, bilan de l’année, comment se fait-il que tout ne soit pas aussi simple un jour de fête ?
Musique, chorégraphie, jolies voix, assurance, dégaine, humour et amour. Un joli cocktail, avec de très bons comédiens-chanteurs, qui se donnent à fond pour cette belle histoire d’amitié et d’amour.
La pièce de Gaétan Borg et de Stéphane Laporte, qui s’est joué quelques dates au Vingtième théâtre de Paris, s’installe au Festival d’Avignon jusqu’au 30 juillet au Théâtre Buffon pour chanter et célébrer l’amitié, la vraie, celle qui surmonte les obstacles et les tempêtes, dans une savoureuse mise en scène toute en finesse et sobriété de Virginie Lemoine et agrémentée des musiques de Stéphane Corbin.
Il en est ainsi depuis une décennie : Victoire, Stéphane, Ruben et Anthony se retrouvent pour le réveillon. Mais le cœur n’est pas toujours à la fête et la pièce enclenche un réel compte à rebours pour arriver aux prémices d’une amitié naissante, véritable lien qui les unit désormais. Le destin a choisi de les réunir chaque 31 décembre depuis dix ans, c’est une habitude bien ancrée mais pour quelle raison ? Le spectateur suit un jeu de pistes où les indices se dévoilent peu à peu et trouvent leur place dans la mystérieuse énigme d’une amitié durable qui s’exprime par des retrouvailles annuelles.
Les pages du calendrier se tournent et remontent le fil du temps avec finesse, tendresse et retenue. Tout est sobre dans la mise en scène que propose Virginie Lemoine et nous nous délectons de ces moments de vie, joués ou chantés. Car avant tout, 31 nous parle de l’humain, de son essence et de ses sentiments en mettant en avant une famille de cœur, celle que l’on se choisit pour la vie. Nous comprenons qu’un moment improvisé peut être reconductible chaque année et s’ancrer dans nos habitudes quand le besoin s’en ressent. A l’aube du bug de l’an deux mille, en ce 31 décembre 1999, les tensions apparaissent dans le groupe. « Qui trop étreint à la fin étouffe » peut-on entendre. Mais comment peut-on en arriver à ce point quand on est amis de longue date ? Alors on remonte le temps à la recherche d’indices pour déceler les premiers non-dits, les premières fissures, les mots étouffés de l’enfance qui est pour beaucoup une terre de silence. Mais il faut savoir « accepter la main que l’on nous tend » sans juger à l’aune des émotions ou des sentiments.
Soulignons la distribution très homogène de cette comédie musicale aux allures de Pac à l’eau rafraîchissant sur une terrasse avignonnaise. Valérie Zaccomer est Victoire, la maman protectrice du groupe. Carole Deffit est Stéphane, celle qui réussit à se construire pour mieux cacher ses fêlures tandis que Fabian Richard campe un Ruben viril et peu sûr de lui. Alexandre Faitrouni nous bouleverse dans le rôle d’Anthony, le jeune chef d’entreprise, le « petit », le « Titoune », l’homosexuel du groupe qui a une part délicate et féminine en lui qu’il exprime sans jamais être vulgaire ou caricatural. Au contraire, c’est sa fragilité qui nous émeut. Tous les quatre font preuve d’une grande sensibilité et d’une aisance vocale plaisante. L’alternance très fluide des parties théâtralisées et des parties chantées nous ravie et nous plongeons avec délectation dans une douce mélancolie. 31 réussit à nous envelopper d’une tendresse touchante, nous faisant passer du rire aux larmes.
Au final, dans la vie, il reste toujours « des bémols » mais il faut être prêt à prendre son envol, si possible aux côtés de gens qui nous porteront lorsque nos ailes ne suffiront plus. Si les épreuves soudent les amitiés, alors « on s’casse la gueule » mais on se relève. En sortant de 31, véritable hymne à l’amitié qui nous fait chavirer le cœur et humidifier nos yeux par identification et renvoi à notre propre vécu, nous ressentons une irrésistible envie : celle d’appeler nos meilleurs amis et de leur déclarer que nous nous voyons chaque jour en train de les aimer puisque l’être humain a cette capacité inexplicable à aller « vers ceux qui nous aident à sourire ». Comme le sel de la vie, l’amitié véritable résiste aux épreuves et rend l’existence plus belle malgré le temps qui passe.
C’est plus fort et plus complexe que l’amour mais l’optimisme final nous prouve qu’il est impossible de séparer ceux qui s’aiment.
Il en est ainsi depuis une décennie : Victoire, Stéphane, Ruben et Anthony se retrouvent pour le réveillon. Mais le cœur n’est pas toujours à la fête et la pièce enclenche un réel compte à rebours pour arriver aux prémices d’une amitié naissante, véritable lien qui les unit désormais. Le destin a choisi de les réunir chaque 31 décembre depuis dix ans, c’est une habitude bien ancrée mais pour quelle raison ? Le spectateur suit un jeu de pistes où les indices se dévoilent peu à peu et trouvent leur place dans la mystérieuse énigme d’une amitié durable qui s’exprime par des retrouvailles annuelles.
Les pages du calendrier se tournent et remontent le fil du temps avec finesse, tendresse et retenue. Tout est sobre dans la mise en scène que propose Virginie Lemoine et nous nous délectons de ces moments de vie, joués ou chantés. Car avant tout, 31 nous parle de l’humain, de son essence et de ses sentiments en mettant en avant une famille de cœur, celle que l’on se choisit pour la vie. Nous comprenons qu’un moment improvisé peut être reconductible chaque année et s’ancrer dans nos habitudes quand le besoin s’en ressent. A l’aube du bug de l’an deux mille, en ce 31 décembre 1999, les tensions apparaissent dans le groupe. « Qui trop étreint à la fin étouffe » peut-on entendre. Mais comment peut-on en arriver à ce point quand on est amis de longue date ? Alors on remonte le temps à la recherche d’indices pour déceler les premiers non-dits, les premières fissures, les mots étouffés de l’enfance qui est pour beaucoup une terre de silence. Mais il faut savoir « accepter la main que l’on nous tend » sans juger à l’aune des émotions ou des sentiments.
Soulignons la distribution très homogène de cette comédie musicale aux allures de Pac à l’eau rafraîchissant sur une terrasse avignonnaise. Valérie Zaccomer est Victoire, la maman protectrice du groupe. Carole Deffit est Stéphane, celle qui réussit à se construire pour mieux cacher ses fêlures tandis que Fabian Richard campe un Ruben viril et peu sûr de lui. Alexandre Faitrouni nous bouleverse dans le rôle d’Anthony, le jeune chef d’entreprise, le « petit », le « Titoune », l’homosexuel du groupe qui a une part délicate et féminine en lui qu’il exprime sans jamais être vulgaire ou caricatural. Au contraire, c’est sa fragilité qui nous émeut. Tous les quatre font preuve d’une grande sensibilité et d’une aisance vocale plaisante. L’alternance très fluide des parties théâtralisées et des parties chantées nous ravie et nous plongeons avec délectation dans une douce mélancolie. 31 réussit à nous envelopper d’une tendresse touchante, nous faisant passer du rire aux larmes.
Au final, dans la vie, il reste toujours « des bémols » mais il faut être prêt à prendre son envol, si possible aux côtés de gens qui nous porteront lorsque nos ailes ne suffiront plus. Si les épreuves soudent les amitiés, alors « on s’casse la gueule » mais on se relève. En sortant de 31, véritable hymne à l’amitié qui nous fait chavirer le cœur et humidifier nos yeux par identification et renvoi à notre propre vécu, nous ressentons une irrésistible envie : celle d’appeler nos meilleurs amis et de leur déclarer que nous nous voyons chaque jour en train de les aimer puisque l’être humain a cette capacité inexplicable à aller « vers ceux qui nous aident à sourire ». Comme le sel de la vie, l’amitié véritable résiste aux épreuves et rend l’existence plus belle malgré le temps qui passe.
C’est plus fort et plus complexe que l’amour mais l’optimisme final nous prouve qu’il est impossible de séparer ceux qui s’aiment.
Les avis de la rédaction