Vraiment pas terrible.
Histoire peu crédible en terme d'amitié.
Solo et Brecourt pas mal.
Le Bolloch un peu en dessous.
Les filles vraiment mauvaises Page passé sont temps à sourire de toutes ses dents et à montrer son dos et Penin à ricaner bêtement !!!
Très déçue car sur le papier semblait prometteur.

Seul Bruno Solo réussit à donner un peu de chair à des personnages sans intérêt. Les situations sont invraisemblables (tout couple normal eu laissé partir l'ancien petit ami de Charline dès le début de la pièce) et le couple de Charline n'est pas crédible une seule seconde (elle ne s'est jamais aperçu que son bonhomme est un gros crétin ?). Les comédiens pataugent le plus souvent et finissent par jeter l'éponge devant le vide abyssal de ce texte.
Le scénographie est quasi absente ; seule quelques monologues viennent apporter une petite touche d'originalité. Je me suis longtemps demandé pourquoi les deux filles passent leur temps à se tripoter et la réponse ne vient pas.
Le gros beauf est caricatural, sans aucune nuance, les bourgeois sont surjoués (mais que faire pour donner un minimum de relief à un texte aussi terne ?)...
Mention spéciale pour les costumes : il a sans doute fallu faire de longues recherches pour trouver une robe qui enlaidisse Mélanie Page à ce point ...
Oui, quelques répliques font rire, mais c'est largement insuffisant pour transformer ce naufrage en spectacle...

Je ne sais pas si les réceptions de l’ambassadeur sont toujours un succès, mais celle-ci aura été une catastrophe. Enfin, une catastrophe pour les convives, car pour le public elle fut, au contraire, un régal.
L’heureux élu est une pièce réussie.

Pourtant, je n’en aurais pas dit autant il y a quelques temps. En effet, lorsque à l’été dernier, la billetterie fut ouverte dans ma ville, il me prit l’envie d’acheter une place pour L’heureux élu. Bien sûr, j’avais lu quelques bonnes critiques à son sujet et, très certainement, l’affiche avait achevé de me décider. Mais, je m’attendais à un vaudeville moyen à l’humour lourdingue du type « dites camion – pouët-pouët », misant tout sur son casting. Eh bien, le soir de la représentation, j’en fus pour mes frais car cette pièce est très bien écrite et propose un humour grinçant du plus bel effet. En résumé, on rit, on rit, on rit.
Un succès qui tient en deux raisons : l’histoire et les comédiens.

L’histoire est plutôt bien pensée et a la bonne idée, contrairement à ce que son « pitch » peut laisser supposer, de ne pas faire reposer son intrigue uniquement sur ce mystérieux, et quelque peu surprenant, fiancé. Les différents ressorts comiques viennent dès lors alimenter l’histoire et sont, il faut le dire, bien trouvés.

Mais, un bon texte n’est rien sans les comédiens. Ici, la distribution est parfaite. Le duo Bruno Solo / Yvan Le Boloc’h est magistral de complicité et tiennent parfaitement leurs personnages, sans trop en faire. Mélanie Page et Mathilde Penin font également mouche. Dans ma version, Yvon Back reprend le rôle du fiancé, en lieu et place de David Brécourt. N’ayant pas vu la prestation de David Brécourt, je me garderai bien de faire une quelconque comparaison. Par contre, bluffante interprétation d’Yvon Back. Il excelle dans ce rôle. Il est glaçant de drôlerie. Chapeau !

Actuellement en tournée, si cette pièce passe par chez vous, n’hésitez pas un instant, vous passerez une belle soirée théâtrale.

Le duo Bruno Solo et Yvan Le Bolloch fonctionne toujours très bien.
Sans compter sur le reste de la troupe.

Du bon théâtre de boulevard.

Une pièce drôle et vivante, idéale pour se détendre et passer un bon moment !

Oui c'est bien. On passe un bon moment. Mais ça ne laissera pas un souvenir impérissable.

J'aime beaucoup le duo Bruno Solo/ Yvan Le Bolloc'h. J'y suis clairement venue sur leurs noms, je l'avoue. Et je n'ai pas été déçue car la pièce tient, à mon sens, sur leur complicité, leur jeu très naturel et la sympathie qu'ils inspirent. Mais pour le reste...

L'histoire est simpliste, pas particulièrement travaillée, à tel point qu'après 1h30, on se demande ce qui s'est réellement passé. Bah pas grand chose. La copine a présenté son fiancé qui ne plaît pas. Voilà. Ça ne pétille pas beaucoup plus. On s'attendait à de plus grandes explosions avec un tel sujet, éventuellement des discussions plus intéressantes. Et en fait, non. L'histoire pourrait se contenter d'être une simple scène dans un long film, on ne verrait pas la différence.

Le duo Solo/ Le Bolloc'h, lui, pétille. Les autres acteurs sont inégaux : bien, moyen, voire mauvais.
Décor sympa.
Ça reste un moment agréable. Plus "tranquille" avec quelques rires, que "fantastique" avec des yeux émerveillés.
C'est juste que pour le prix demandé, les stars sur scène c'est une chose, mais on préfère quand même payer pour avoir davantage d'émotions...

Avec un sujet comme celui-ci, j'attendais beaucoup de cette nouvelle pièce d'Eric Assous. Mais le soufflé se dégonfle très rapidement. Un couple d'amis bobo de gauche, reçoit à l'occasion d'une soirée le meilleur ami du mari. Sauf que, l'une de leur ancienne connaissance, partie depuis, vivre aux États Unis, refait surface et s'impose à eux, avec à la clé une surprise de taille, la présentation de son futur mari.

Autre enjeu : l'ami du couple s'avère être l'ancien petit ami de cette dernière. Bref, la soirée s'annonce compliquée mais peut-être pas pour les raisons détaillées ici. C'est plus l'heureux élu, la seule personne qu'aucun des trois personnes ne connait, qui va poser problème. L'explication à cela ne sera pas détaillée ici, car c'est le ressort de la pièce. Sauf que ce ressort s'essouffle au fur et mesure que la pièce avance et que les premiers échanges qui promettaient le meilleur pour la suite, sont par la suite sans intérêt. Seul Bruno Solo tire son épingle du jeu. Il est excellent du début jusqu'à la fin et ses réparties font beaucoup rire. C'est la seule chose que je retiens de cette pièce. Dommage.

Quelle déception ! Tous les ingrédients de la pièce de boulevard sont là, et tous les ressorts également. Mais, quelle pauvreté parfois dans les dialogues, et dans les situations comiques mal desservis par des blagues lourdaudes. Heureusement, de temps en temps, on rit mais sans plus.
A peine 1h30 de théâtre que l'on aurait souhaité à la hauteur des attentes et de critiques trop positives.
Les acteurs sont bons et sauvent la soirée. Bravo à eux.

Deux acteurs bankable ne sauvent pas un mauvais texte...

Solo / Le Bolloch jouent vraiment bien mais l'histoire est d'une grande banalité et elle est surtout très mal écrite avec de grosses ficelles indigestes comme les instants voix off, une pirouette indigeste, voix off de surcroît utilisée pour conclure la pièce (cela tombe comme un cheveu sur la soupe et on se demande ce que l'on doit au je-m'en-foutisme et à la médiocrité).
Les personnages féminins sont faiblards et assez caricaturaux : Mélanie qui aime le confort que doit lui payer son mari, Charline qui aime la baise. Allez, le soupçon d'une éventuelle relation lesbienne jamais verbalisée pour faire moderne ? Les actrices en font ce qu'elles peuvent. Tout le monde se démène pour faire un moment sympathique d'une pièce bâclée et le résultat est variable d'un spectateur à l'autre. Il y a du mouvement et la mise en scène est plutôt réussie. Mais pourquoi diable cette belle équipe est-elle allée cherche un texte aussi mou du genou ??

Bof bof bof...

Histoire pas vraiment intéressante (il y a une histoire au fait ?...) ; 'rythme' inexistant ; décor minimaliste... Le genre de pièce dont l'auteur pourtant pas si mauvais (exemple : Nos Femmes ou Représailles, excellentes pièces) aurait pu se passer. Il ne se passe pas grand chose, ce n'est pas drôle. J'ai baillé au cornet tout le long et à peine esquissé un demi sourire une fois ou deux. Dommage...

Charline et ses drôles amis.

Vous vous souvenez de la présentation de votre petit ami à vos parents ? Et à vos amis ?
Oui hein! Un grand moment, angoissant, effrayant, terrifiant parce que de cette rencontre dépend le cours de notre vie. Une intronisation, une initiation où nous et notre moitié sommes épiés, mis à nu, jugés. Et pour au final, s’achever soit sur une belle histoire, soit sur un fiasco malheureux ou bien dernière possibilité sur une tragédie comique comme dans L’heureux élu.

Le sujet est intéressant, mené à la fois avec sérieux, une pointe d’acidité et beaucoup de sarcasme. Le jeu des acteurs n’est pas mal du tout, beaucoup de naturel et simplicité. Yvan Lebolloc'h y est touchant. Rien à voir avec la série Camera café même si les têtes d’affiche nous la rappelle. En ces temps difficiles, il faut bien attirer le public. J’aurais juste un bémol sur la mise en scène fade qui m’a obligé à me faire violence pour rester dans la pièce.

Très bonne soirée !

Le rythme est haletant et les 5 acteurs jouent bien. La complicité entre Bruno Solo et Yvan le Bolloc'h est évidente.
Beaucoup de rires, de situations comiques, des rebondissements. En plus c'est très moderne et dans l'actualité.

Un bon moment passé au théâtre de la Madeleine. Je m'attendais à des blagues un peu lourdes, et non, le tout m'a surprise.

J'ai apprécié ces moments où tout s'arrête pour laisser place à des monologues. Ils sont utilisés intelligemment et contribuent à une meilleure compréhension des histoires personnelles des personnages. Tout cela donne une bonne fluidité narrative.

Je suis en accord avec l'avis de Nicolas I si ce n'est que, de mon côté, j'ai bien aimé la fin qui est en cohérence avec la manière dont l'histoire est racontée tout au long de la pièce. Un peu comme dans certains films.

Eric Assous nous a habitué à mieux et surtout à plus fin.
On aura cru Bruno solo dans caméra Café, peu crédible surjouant.
Idem Yvan Le Bolloch' semblait perdu.
Les répliques sont communes et attendues, pas toujours drôles il n'y a pas de fil conducteur ni de retournement de situation.
C'est dommage tout cela était prometteur.
Pour finir, les sièges au premier rang du balcon du théâtre de la Madeleine sont peu confortables sur les projecteurs surchauffé et à visibilité réduite (il aurait suffit de les rehausser de quelques centimètres).

Décidément ces temps-ci les clivages gauche-droite sont à la mode.
Cette fois-ci la pièce débat autour du racisme, des armes à feu, de faire justice soi-même, de peut-on être un peu facho mais quand même bien et mariable ?
Un groupe d'amis se retrouvent donc face à ces questions quand leur amie revient en leur annonçant qu'elle va se marier avec un tel homme.

Autant Bruno Solo et Yvan Le Bolloc'h tirent nettement leur épingle de jeu, autant les deux rôles féminins sont faibles. Entre l'une qui gesticule toute raide (elle a nettement un problème de positionnement de son corps alors que son jeu est correct) et l'autre qui chuinte sans être crédible un peu godiche, c'est dommage.

Le texte est intéressant, quelques répliques sont croustillantes mais ce qui fait mouche c'est surtout grâce au jeu des Solo/Bolloc'h.
Sans ça je ne suis pas sûre que la qualité du texte suffise.
On ne rit pas aux éclats mais c'est souvent amusant.
Par contre une fin fade et décevante. On aurait aimé un truc un peu plus percutant, plus drôle.

Décors tout ce qu'il y a de classique.
Mise en scène idem, sans surprise hormis des commentaires apportés pour situer les personnages. Plutôt bien faits.

On passe un bon moment, content d'avoir assisté à cette représentation même si on l'oubliera assez vite.

Pour le moment c'est la seule comédie de la rentrée qui trouve grace à mes yeux. Ce n'est pas de la rigolade non stop mais c'est assez bien construit et on apprécie les rebondissements au fur et à mesure.

En prime, on ne se contente pas d'une comédie de boulevard simple, il y a une approche plutôt bien trouvée sur la légitime défense et le racisme avec des répliques très fines mais aussi quelques blagues faciles.

Bruno Solo est admirable et comique à souhait en ex-petit copain bien lourd et il fait face à un David Brécourt imposant en futur marié 'différent'. Les autres comédiens sont aussi bons mais un peu en retrait par rapport à ces deux là.

Une bonne comédie où l'on dépasse un peu les classiques histoires de couple et de tromperie pour aborder des sujets de société actuels : racisme, liberté d'expression, légitime défense.

Je me demande si cette histoire n'a pas été un peu inspirée par les malheureux faits divers américain où la limite entre bavure-racisme et légitime défense est parfois bien floue. Attention, on reste dans la comédie, ne vous attendez pas à une réflexion philosophique de haut niveau :)

Si la pièce n'est pas hilarante, certaines répliques font mouche et j'ai plutôt rigolé. Tous les comédiens sont crédibles et plutôt convaincants. Comme souvent (toujours ?) la fin de la pièce n'est pas particulièrement innovante et enthousiasmante. Néanmoins, j'ai passé une soirée agréable.