Critiques pour l'événement Les Passagers de l'aube
Une thématique universelle qui questionne depuis la nuit des temps ou depuis l’aube de nos civilisations …
Si la phase d’introduction peut paraître un peu lente , le débat qui suit est posé avec intelligence : l’écueil de verser dans le jargon scientifique ou à l’inverse dans une philosophie ou des croyances trop ésotériques, est évité . Les arguments des protagonistes sont bien distribués, ce qui laisse loisir aux spectateurs de choisir leur camp ( ou pas..).
La gestuelle , les changements de rythme , la danse permettent l’expression des “non dits” et le libre cours, l’échappée du sérail, du “carcan”
La mise en scène fluide et millimétrée de Violaine Arsac permet d’enchainer les scènes à un rythme soutenu. La mise en lumière permet de transformer habilement le décor très minimaliste mais astucieusement utilisé.
4 comédiens qui ne manquent pas d’allant pour permettre “aux passagers” de vivre cette expérience, ce questionnement au travers de leur personnage…
Il y a aussi ces mots posés sur des notes d’une petite boite à musique, qui résonnent ou qui raisonnent
« Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre » …
« Que cette heure arrêtée au cadran de la montre »
Comme une ritournelle qui pourrait bien trotter encore dans vos têtes
Comme la trotteuse de nos montres, qui vous rappelle que le temps passe, file, coule et s’écoule et qu’il faut savoir goûter et apprécier la valeur des instants
Nous sommes tous de passage, reste à chacun le loisir de profiter du chemin et d’envisager l’aube avec ses promesses
En conclusion : un moment de théâtre qui allie divertissement et réflexion, un moment théâtre qui questionne, interpelle, un moment théâtre comme on les aime
Si la phase d’introduction peut paraître un peu lente , le débat qui suit est posé avec intelligence : l’écueil de verser dans le jargon scientifique ou à l’inverse dans une philosophie ou des croyances trop ésotériques, est évité . Les arguments des protagonistes sont bien distribués, ce qui laisse loisir aux spectateurs de choisir leur camp ( ou pas..).
La gestuelle , les changements de rythme , la danse permettent l’expression des “non dits” et le libre cours, l’échappée du sérail, du “carcan”
La mise en scène fluide et millimétrée de Violaine Arsac permet d’enchainer les scènes à un rythme soutenu. La mise en lumière permet de transformer habilement le décor très minimaliste mais astucieusement utilisé.
4 comédiens qui ne manquent pas d’allant pour permettre “aux passagers” de vivre cette expérience, ce questionnement au travers de leur personnage…
Il y a aussi ces mots posés sur des notes d’une petite boite à musique, qui résonnent ou qui raisonnent
« Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre » …
« Que cette heure arrêtée au cadran de la montre »
Comme une ritournelle qui pourrait bien trotter encore dans vos têtes
Comme la trotteuse de nos montres, qui vous rappelle que le temps passe, file, coule et s’écoule et qu’il faut savoir goûter et apprécier la valeur des instants
Nous sommes tous de passage, reste à chacun le loisir de profiter du chemin et d’envisager l’aube avec ses promesses
En conclusion : un moment de théâtre qui allie divertissement et réflexion, un moment théâtre qui questionne, interpelle, un moment théâtre comme on les aime
« Les passagers de l’aube » aborde un sujet peu traité au théâtre, et plutôt réservé d’habitude aux films de science fiction pour ados. On navigue entre science, philosophie et métaphysique puisqu’il est question de l’IME ou « expérience de mort imminente ». Et ce sujet est traité assez intelligemment en confrontant tout au long de la pièce les tenants des différentes théories et en mettant en scène les différends scientifiques sur le sujet, même si la fin prend clairement parti, ce qui m’a d’ailleurs un peu gêné, j’aurais préféré une fin plus ouverte et ambiguë, qui ne tranche pas plus que ne le font les connaissances scientifiques actuelles.
Toutefois, cet aspect scientifique n’est pas du tout indigeste car il est intégré à une mise en scène d’une grande de fluidité qui rappelle parfois un peu le style Michalik.
Il y a également un vrai travail de lumières, avec des moments particulièrement réussis durant lesquelles la danse se mêle au théâtre pour faire ressentir une émotion, une violence ou une tension. Les acteurs sont tous très justes et prometteurs.
Malgré tout, j’ai eu un peu de mal à entrer dans la pièce, peut-être parce qu’elle laisse trop de place à une intrigue amoureuse sans grand intérêt. Autant le texte sait être juste quand on aborde la science et la médecine, autant j’ai souvent trouvé que le texte tombait à plat et fonctionnait moins bien pour les relations amoureuses et amicales entre les personnages.
Mais cela n’empêche pas « Les passagers de l’aube » d’être un est un joli spectacle étonnant, sur un sujet original.
Toutefois, cet aspect scientifique n’est pas du tout indigeste car il est intégré à une mise en scène d’une grande de fluidité qui rappelle parfois un peu le style Michalik.
Il y a également un vrai travail de lumières, avec des moments particulièrement réussis durant lesquelles la danse se mêle au théâtre pour faire ressentir une émotion, une violence ou une tension. Les acteurs sont tous très justes et prometteurs.
Malgré tout, j’ai eu un peu de mal à entrer dans la pièce, peut-être parce qu’elle laisse trop de place à une intrigue amoureuse sans grand intérêt. Autant le texte sait être juste quand on aborde la science et la médecine, autant j’ai souvent trouvé que le texte tombait à plat et fonctionnait moins bien pour les relations amoureuses et amicales entre les personnages.
Mais cela n’empêche pas « Les passagers de l’aube » d’être un est un joli spectacle étonnant, sur un sujet original.
Dans cette pièce de Violaine Arsac, nous suivons à la fois une intrigue amoureuse, scientifique et une quête spirituelle.
Noé, brillant interne de dernière année en neurochirurgie et amoureux d’Alix, va voir son avenir tout tracé se briser. Lors de la rédaction de sa thèse, une polémique scientifique va faire voler en éclats ses repères. Sa vie va basculer…
Ce qui m’a interpellé et fait venir voir ‘les passagers de l’aube’, c’est que ce soit une fiction basée sur des faits scientifiques réels. Renseignements pris sur les thèmes scientifiques abordés, il se trouve que j’ai de bonnes bases pour appréhender le sujet et pouvoir juger le sujet. Mais je vous rassure, pas besoin d’avoir ces connaissances pour apprécier la pièce car tout est très bien expliqué.
Sur la scène du théâtre 13/ Jardin, de multiples lieux où se déroule l’histoire sont bien reconnaissables grâce aux lumières de Stéphane Baquet et au décor modulable de Caroline Mexme, j’aurais néanmoins aimé un peu plus de lumière sur certaines scènes qui m’ont semblées très sombres : on ne distinguait pas assez à mon gout le visage des comédiens. La mise en scène fluide et millimétrée de Violaine Arsac permet d’enchainer les scènes à un rythme soutenu ce qui évite que l’histoire ne se traine, d’autant que la première partie est nécessaire à la mise en place de l’intrigue est un peu moins intéressante que la suite. Ensuite la polémique scientifique démarre, la controverse fait rage dans l’hôpital et chacun choisit son camp. J’avoue je me régale des arguments et contre arguments qui explosent sous mes yeux. J’ai effectivement reconnu des connaissances que j’ai apprises. Il fallait bien trouver une fin après cette ‘guerre’ et je ne jette pas la pierre à l’autrice d’avoir choisi la quête de la spiritualité mais c’était prévisible à mon sens. Je n’ai pas été surprise du basculement opéré.
Les quatre comédiens, dont deux qui cumulent 7 rôles, sont très impressionnants de dynamisme car ils enchaînent tambour battant les scènes et il faut une sacrée mémoire avec tous les déplacements et les changements de costumes/décors. Mention spéciale pour Nicolas Taffin change de style/ voix/ attitude avec la facilité d’un caméléon au point que lors d’un changement de rôle, je ne l’ai pas reconnu et me suis demandé s’il s’agissait d’un cinquième comédien. Ses trois autres camarades ne déméritent pas non plus : Grégory Corre, Mathilde Moulinat et Florence Coste sont à suivre.
Noé, brillant interne de dernière année en neurochirurgie et amoureux d’Alix, va voir son avenir tout tracé se briser. Lors de la rédaction de sa thèse, une polémique scientifique va faire voler en éclats ses repères. Sa vie va basculer…
Ce qui m’a interpellé et fait venir voir ‘les passagers de l’aube’, c’est que ce soit une fiction basée sur des faits scientifiques réels. Renseignements pris sur les thèmes scientifiques abordés, il se trouve que j’ai de bonnes bases pour appréhender le sujet et pouvoir juger le sujet. Mais je vous rassure, pas besoin d’avoir ces connaissances pour apprécier la pièce car tout est très bien expliqué.
Sur la scène du théâtre 13/ Jardin, de multiples lieux où se déroule l’histoire sont bien reconnaissables grâce aux lumières de Stéphane Baquet et au décor modulable de Caroline Mexme, j’aurais néanmoins aimé un peu plus de lumière sur certaines scènes qui m’ont semblées très sombres : on ne distinguait pas assez à mon gout le visage des comédiens. La mise en scène fluide et millimétrée de Violaine Arsac permet d’enchainer les scènes à un rythme soutenu ce qui évite que l’histoire ne se traine, d’autant que la première partie est nécessaire à la mise en place de l’intrigue est un peu moins intéressante que la suite. Ensuite la polémique scientifique démarre, la controverse fait rage dans l’hôpital et chacun choisit son camp. J’avoue je me régale des arguments et contre arguments qui explosent sous mes yeux. J’ai effectivement reconnu des connaissances que j’ai apprises. Il fallait bien trouver une fin après cette ‘guerre’ et je ne jette pas la pierre à l’autrice d’avoir choisi la quête de la spiritualité mais c’était prévisible à mon sens. Je n’ai pas été surprise du basculement opéré.
Les quatre comédiens, dont deux qui cumulent 7 rôles, sont très impressionnants de dynamisme car ils enchaînent tambour battant les scènes et il faut une sacrée mémoire avec tous les déplacements et les changements de costumes/décors. Mention spéciale pour Nicolas Taffin change de style/ voix/ attitude avec la facilité d’un caméléon au point que lors d’un changement de rôle, je ne l’ai pas reconnu et me suis demandé s’il s’agissait d’un cinquième comédien. Ses trois autres camarades ne déméritent pas non plus : Grégory Corre, Mathilde Moulinat et Florence Coste sont à suivre.
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