Critiques pour l'événement Les 7 doigts de la main, Cuisine et Confessions
La troupe de comédiens s'amuse autant sur scène que dans la salle pour notre plus grand plaisir.
J'ai trouvé l'approche de ce spectacle très intéressante tout en conservant un aspect artistique : les petits plats sont mis dans les grands !
J'ai trouvé l'approche de ce spectacle très intéressante tout en conservant un aspect artistique : les petits plats sont mis dans les grands !
Le thème de la cuisine est un bon prétexte pour retrouver la compagnie des 7 doigts de la main et par la même occasion de s’envoler pour un voyage où tous nos sens sont en éveil.
Avec ce spectacle, ces acrobates et artistes nous embarquent dans leur monde pétillant, joyeux et parfois touchant. Cet ensemble est agréable à voir.
Petit bémol, mon regard a eu du mal à se fixer, à suivre, lorsque toute la troupe était en mouvement sur certains tableaux : une impression de « Ça va dans tous les sens ».
Si vous appréciez comme moi, le cirque à petites doses et un peu plus le cirque contemporain, vous passerez un bon moment.
Avec ce spectacle, ces acrobates et artistes nous embarquent dans leur monde pétillant, joyeux et parfois touchant. Cet ensemble est agréable à voir.
Petit bémol, mon regard a eu du mal à se fixer, à suivre, lorsque toute la troupe était en mouvement sur certains tableaux : une impression de « Ça va dans tous les sens ».
Si vous appréciez comme moi, le cirque à petites doses et un peu plus le cirque contemporain, vous passerez un bon moment.
Ce n’était pas une représentation comme les autres puisque celle-ci a dû être interrompue suite à l’accident survenu à une des artistes. Une mauvaise réception, une mauvaise chute, cela fait son petit effet. Ils ont bien tenté de poursuivre le spectacle, notamment par un solo de Terrance Robinson au mât chinois, mais le coeur ne devait pas y être et quand on coupe un doigt d’une main, ben on est handicapé, on ne peut plus tout faire comme on veut. J’espère de tout coeur que ce fut plus de peur que de mal.
Quoi qu’il en soit, je tenais à dire que les 7 acrobates/danseurs/comédiens présents sur scène sont des artistes émérites et sur bon nombre de numéros, ils prouvent leur grand talent et un certain sens du rythme. Je fus notamment assez impressionné par le numéro des anneaux chinois (en fait des cadres plus ou moins grands à travers lesquels les acrobates passent tête en avant, fesses en arrière…) exécuté par Terrance Robinson et Enmen Song ainsi que par celui de Anna Kichtchenko au tissu aérien.
En revanche, je n’ai pas trouvé l’ensemble à mon goût. Je vais peut-être faire preuve de cynisme (ce n’est peut-être pas le bon mot), mais voir des numéros de diabolo ou de jonglage avec 3 fouets de cuisine, ça ne casse pas trois pattes à un canard (même si excellemment exécutés, je le précise). L’introduction du spectacle était interminable (on fait participer le public : on lui fait casser un oeuf d’une seule main, on tente d’envoyer un bonbon dans la bouche…) et c’est seulement lors du fameux numéro des anneaux chinois (qui étaient donc carrés) qu’il y eut un net regain d’intérêt. Malheureusement les intermèdes sont plutôt longs et surtout n’est pas comédien qui veut. Je ne doute pas de la sincérité des interprètes quand ils racontent leurs souvenirs d’enfance dans la cuisine de leurs parents, mais on ne s’improvise pas comédien (surtout quand le français n’est pas notre langue maternelle) et les anecdotes auraient peut-être nécessité une session de réécriture (qui aurait certainement empêché un certain naturel, je le concède).
L’ensemble était beaucoup trop sucré à mon goût, pour que le charme opère complètement (avec ou sans gâteau aux bananes). Et comme je tente bon gré, mal gré, de perdre du poids…
Quoi qu’il en soit, je tenais à dire que les 7 acrobates/danseurs/comédiens présents sur scène sont des artistes émérites et sur bon nombre de numéros, ils prouvent leur grand talent et un certain sens du rythme. Je fus notamment assez impressionné par le numéro des anneaux chinois (en fait des cadres plus ou moins grands à travers lesquels les acrobates passent tête en avant, fesses en arrière…) exécuté par Terrance Robinson et Enmen Song ainsi que par celui de Anna Kichtchenko au tissu aérien.
En revanche, je n’ai pas trouvé l’ensemble à mon goût. Je vais peut-être faire preuve de cynisme (ce n’est peut-être pas le bon mot), mais voir des numéros de diabolo ou de jonglage avec 3 fouets de cuisine, ça ne casse pas trois pattes à un canard (même si excellemment exécutés, je le précise). L’introduction du spectacle était interminable (on fait participer le public : on lui fait casser un oeuf d’une seule main, on tente d’envoyer un bonbon dans la bouche…) et c’est seulement lors du fameux numéro des anneaux chinois (qui étaient donc carrés) qu’il y eut un net regain d’intérêt. Malheureusement les intermèdes sont plutôt longs et surtout n’est pas comédien qui veut. Je ne doute pas de la sincérité des interprètes quand ils racontent leurs souvenirs d’enfance dans la cuisine de leurs parents, mais on ne s’improvise pas comédien (surtout quand le français n’est pas notre langue maternelle) et les anecdotes auraient peut-être nécessité une session de réécriture (qui aurait certainement empêché un certain naturel, je le concède).
L’ensemble était beaucoup trop sucré à mon goût, pour que le charme opère complètement (avec ou sans gâteau aux bananes). Et comme je tente bon gré, mal gré, de perdre du poids…
Chacun montre avec talent ses agrès de préférence. Toutefois, il n’est jamais seul car tous sont toujours autour à soutenir, aider ou danser. Une osmose entre les circassiens se fait ressentir et permettent de présenter un spectacle étonnant de douceur. Déjà grâce aux véridiques témoignages de ces artistes qui partagent des souvenirs joyeux, sensibles, tristes... de leur enfance autour de la cuisine. Mais surtout grâce à la fluidité et la perfection de leurs numéros. Comme on peut le voir dans la grâce du numéro de tissus aérien d’Anna Kichtchenko, dans l’énergique numéro d’anneaux chinois avec Terrance Robinson avec Engmen Song ou dans la précision dans le diabolo avec Engmen Song (Médaille d'or au 34ème Festival international de cirque de Monte Carlo en 2010). Mobilier, ustensiles, aliments valsent, volent, virevoltent, tournoient comme cet étonnant numéro de jonglage de Pablo Pramparo avec des fouets de cuisine ou lorsqu’il est vêtu d’ustensile afin de lutter contre n’importe quel importun. Ou les délicats portés de Mishannock Ferrero qui va même envoyer sa binôme, Soen Geirnaert sur un plafonnier haut perché. La mayonnaise prend et nous emmène vers l’émerveillement grâce à la sublime musique composée pour cette création.
Une heure et demie de magie acrobatique, poétique et humoristique.
Une troupe jeune, cosmopolite et très talentueuse.
Courez y.
Une troupe jeune, cosmopolite et très talentueuse.
Courez y.
Les avis de la rédaction