Critiques pour l'événement Le Système
Je suis allée voir Le Système avant tout pour Stéphane Guillon, que je souhaitais voir sur scène depuis des années.
Bien m'en a pris puisque j'ai découvert une pièce intéressante et bien écrite. les décors "mouvants" permettent à la pièce de ne pas subir de ruptures de rythme, les costumes sont bien, et surtout : les acteurs sont très bons. Je n'avais pas vu Urbain Cancelier aussi en verve depuis Amélie Poulain et Stéphane Guillon incarne avec brio un abbé ambitieux.
Une pièce à voir !
Bien m'en a pris puisque j'ai découvert une pièce intéressante et bien écrite. les décors "mouvants" permettent à la pièce de ne pas subir de ruptures de rythme, les costumes sont bien, et surtout : les acteurs sont très bons. Je n'avais pas vu Urbain Cancelier aussi en verve depuis Amélie Poulain et Stéphane Guillon incarne avec brio un abbé ambitieux.
Une pièce à voir !
Très belle mise en scène, beaux costumes, des comédiens sympas.
Le théâtre Antoine est toujours aussi bien programmé (après Luchini et Depardieu pour moi).
La pièce nous apprend une partie de l'histoire et aussi résonne avec notre époque moderne.
J'ai bien aimé.
Le théâtre Antoine est toujours aussi bien programmé (après Luchini et Depardieu pour moi).
La pièce nous apprend une partie de l'histoire et aussi résonne avec notre époque moderne.
J'ai bien aimé.
Une très bonne pièce sur un événement historique qui n'a pourtant jamais été autant d'actualité !
Des acteurs excellents, un texte bien écrit et des costumes épatants.
À voir !
Des acteurs excellents, un texte bien écrit et des costumes épatants.
À voir !
Excellente pièce pour les décors et le jeu des acteurs et surtout pour l'éclairage sur les pratiques des politiques et de leur cour, au temps passé et malheureusement aussi aux temps actuels.
Qu'on soit passionné d'Histoire ou pas, cette pièce est fabuleuse. Un jeu d'acteur exceptionnel, grâce aussi à un Lorant Deutsch qui revêt un costume qui lui va à ravir ! Guillon aussi est impressionnant, loin du provocateur arrogant qu'on a l'habitude de voir.
Intellectuelle sans être poussiéreuse et barbante, cette pièce fait beaucoup rire tout en étant minutieuse sur la réalité historique.
Des costumes splendides, une mise en scène ingénieuse, quelques décors qui envoient. What else ?!
Intellectuelle sans être poussiéreuse et barbante, cette pièce fait beaucoup rire tout en étant minutieuse sur la réalité historique.
Des costumes splendides, une mise en scène ingénieuse, quelques décors qui envoient. What else ?!
En voilà une pièce qui fait plaisir : elle est à la fois intelligente et récréative !
L’histoire est connue, pas forcément drôle, avec une curieuse consonance avec notre économie actuelle mais la brochette de comédiens masculins (et oui, les femmes n’ont pas de rôles majeurs ici mais elles sont aussi excellentes) sur scène la rend passionnante et divertissante.
On navigue dans une période trouble où la révolte n’est pas loin.
Les comédiens sont excellents avec un ton juste qui fait mouche :
Stéphane Guillon en abbé du Régent est hypocrite à souhait.
Lorant Deutsch, dont je ne suis vraiment pas fan, est juste superbe.
Urbain Chancellier incarne merveilleusement un Régent épicurien.
La mise en scène est fluide et agréable, les décors et costumes ne sont pas en reste.
L’histoire s’adresse tout autant à des afficionados de la finance qu’à ceux qui aime l’Histoire mais aussi à toute personne désireuse de passer une bonne soirée.
La pièce vient d être prolongée de 3 mois, c'est un signe !!!
L’histoire est connue, pas forcément drôle, avec une curieuse consonance avec notre économie actuelle mais la brochette de comédiens masculins (et oui, les femmes n’ont pas de rôles majeurs ici mais elles sont aussi excellentes) sur scène la rend passionnante et divertissante.
On navigue dans une période trouble où la révolte n’est pas loin.
Les comédiens sont excellents avec un ton juste qui fait mouche :
Stéphane Guillon en abbé du Régent est hypocrite à souhait.
Lorant Deutsch, dont je ne suis vraiment pas fan, est juste superbe.
Urbain Chancellier incarne merveilleusement un Régent épicurien.
La mise en scène est fluide et agréable, les décors et costumes ne sont pas en reste.
L’histoire s’adresse tout autant à des afficionados de la finance qu’à ceux qui aime l’Histoire mais aussi à toute personne désireuse de passer une bonne soirée.
La pièce vient d être prolongée de 3 mois, c'est un signe !!!
Une pièce qui change de ce qu'on a l'habitude de voir, et qui fait du bien ! Le sujet est assez passionnant, surtout dans les échos qu'il a avec notre système économique de maintenant. Les acteurs sont brillants, crédibles et vraiment bien servis par un texte ciselé. Mention particulière aux hommes car, une fois n'est pas coutume, les rôles de femmes sont peu consistants quoiqu'intéressants.
Lorant Deutsch est divin, à son habitude. Grosse surprise avec un Stéphane Guillon dans un rôle sur mesure qui lui va comme un gant. Cabotin, cynique, perfide. Il m'a bluffé en abbé crapuleux.
Ce qui m'a vraiment renversée c'est la mise en scène, les décors mouvants, les jeux de lumières et les musiques bien senties.
En fait Le Système c'est simple : vous prenez des acteurs doués, un texte parfait, une mise en scène originale et efficace puis ça vous donne une pièce géniale.
A voir absolument pour sa qualité et son intérêt.
Lorant Deutsch est divin, à son habitude. Grosse surprise avec un Stéphane Guillon dans un rôle sur mesure qui lui va comme un gant. Cabotin, cynique, perfide. Il m'a bluffé en abbé crapuleux.
Ce qui m'a vraiment renversée c'est la mise en scène, les décors mouvants, les jeux de lumières et les musiques bien senties.
En fait Le Système c'est simple : vous prenez des acteurs doués, un texte parfait, une mise en scène originale et efficace puis ça vous donne une pièce géniale.
A voir absolument pour sa qualité et son intérêt.
Pour ceux qui aiment l'Histoire de France, cette pièce est faite pour vous. Pour les autres, aussi, tant la pièce est bien construite.
4 personnages principaux : John Law de Lauriston (Lorant Deutsch au meilleur de sa forme), Philippe d'Orléans - le Régent (Urbain Cancelier), Guillaume Dubois - L'abbé Dubois dont la perfidie n'a pas de limite (Stéphane Guillon prend beaucoup de plaisir à l'interpréter et cela se ressent) et enfin l'un des frères Paris (Eric Métayer), ennemi notoire de John Law. Les dialogues font mouche et la pièce détaille bien le système mis en place par Law alors que la situation financière de la France est dramatique. A la mort de Louis XIV, John Law revient en France pour proposer ses services en tant qu'économiste à Philippe d'Orléans. Face à lui, l'un des frères Paris. Deux approches différentes, soient deux choix possibles. Contre toute attente, le Régent choisit celle de Law. Le système profite à beaucoup jusqu'au moment où il atteint ses limites. Mais de quelles limites parlons nous ? Le système repose sur la confiance jusqu'au moment où cette confiance disparait et où la panique arrive. Commence alors la déchéance de Law.
Pourquoi ne pas faire un parallèle dans ce cas avec la position des courtisanes ? Mention spéciale pour Marie Brunel. Tantôt au firmament, tantôt isolée et rejetée. Et elle aussi broyée par le Système dans lequel elle a cru. Bref, une pièce forte sur les arcanes du pouvoir. Bravo ! Sans doute l'un des succès de cette saison.
Seul bémol, le décor et ses panneaux de carton-pâte. On aurait attendu mieux tant la pièce est servie par un texte plein d'allant et de justesse pour le faire briller encore davantage.
4 personnages principaux : John Law de Lauriston (Lorant Deutsch au meilleur de sa forme), Philippe d'Orléans - le Régent (Urbain Cancelier), Guillaume Dubois - L'abbé Dubois dont la perfidie n'a pas de limite (Stéphane Guillon prend beaucoup de plaisir à l'interpréter et cela se ressent) et enfin l'un des frères Paris (Eric Métayer), ennemi notoire de John Law. Les dialogues font mouche et la pièce détaille bien le système mis en place par Law alors que la situation financière de la France est dramatique. A la mort de Louis XIV, John Law revient en France pour proposer ses services en tant qu'économiste à Philippe d'Orléans. Face à lui, l'un des frères Paris. Deux approches différentes, soient deux choix possibles. Contre toute attente, le Régent choisit celle de Law. Le système profite à beaucoup jusqu'au moment où il atteint ses limites. Mais de quelles limites parlons nous ? Le système repose sur la confiance jusqu'au moment où cette confiance disparait et où la panique arrive. Commence alors la déchéance de Law.
Pourquoi ne pas faire un parallèle dans ce cas avec la position des courtisanes ? Mention spéciale pour Marie Brunel. Tantôt au firmament, tantôt isolée et rejetée. Et elle aussi broyée par le Système dans lequel elle a cru. Bref, une pièce forte sur les arcanes du pouvoir. Bravo ! Sans doute l'un des succès de cette saison.
Seul bémol, le décor et ses panneaux de carton-pâte. On aurait attendu mieux tant la pièce est servie par un texte plein d'allant et de justesse pour le faire briller encore davantage.
Le Système est une pièce qui interpelle par son actualité.
Dès les premiers instants, nous sommes immergés dans les intrigues politiques et les questions économiques du XVIIIème siècle qui résonnent étrangement à nos oreilles... Manipulations, évasions fiscales, banqueroutes... Des thèmes qui parlent encore aujourd'hui.
Si le sujet de cette pièce est sérieux - et même parfois ardu- le texte réussit à nous faire très régulièrement sourire, justement grâce aux nombreuses références à notre époque.
Mais cette pièce, c'est également un jeu d'acteur exceptionnel malgré quelques bredouillages. Stéphane Guillon est remarquable dans le rôle du prêtre cynique et arriviste prêt à tout pour arriver à ses fins, Laurent Deutsch impressionnant en passionné de finances à l'enthousiasme naïf et Urbain Cancelier campe un roi très crédible, tiraillé entre ses amitiés et ses ambitions politiques. Les interventions de Sophie Barjac, si elles sont rares, apportent une légèreté bienvenue à la pièce. Les autres acteurs ne sont pas en reste et permettent au texte d'Antoine Rault de prendre tout son sens.
La mise en scène de Didier Long, quant à elle, sublime les interactions grâce à des jeux de lumière parfaitement choisis et à des décors mobiles, offrant aux scènes plusieurs dimensions et une profondeur supplémentaire.
Une pièce très intéressante qui s'attaque à un sujet technique - au risque de nous perdre en route - mais qui nous garde en haleine grâce à un humour plein d'esprit, des comédiens doués et une très belle mise en scène.
Dès les premiers instants, nous sommes immergés dans les intrigues politiques et les questions économiques du XVIIIème siècle qui résonnent étrangement à nos oreilles... Manipulations, évasions fiscales, banqueroutes... Des thèmes qui parlent encore aujourd'hui.
Si le sujet de cette pièce est sérieux - et même parfois ardu- le texte réussit à nous faire très régulièrement sourire, justement grâce aux nombreuses références à notre époque.
Mais cette pièce, c'est également un jeu d'acteur exceptionnel malgré quelques bredouillages. Stéphane Guillon est remarquable dans le rôle du prêtre cynique et arriviste prêt à tout pour arriver à ses fins, Laurent Deutsch impressionnant en passionné de finances à l'enthousiasme naïf et Urbain Cancelier campe un roi très crédible, tiraillé entre ses amitiés et ses ambitions politiques. Les interventions de Sophie Barjac, si elles sont rares, apportent une légèreté bienvenue à la pièce. Les autres acteurs ne sont pas en reste et permettent au texte d'Antoine Rault de prendre tout son sens.
La mise en scène de Didier Long, quant à elle, sublime les interactions grâce à des jeux de lumière parfaitement choisis et à des décors mobiles, offrant aux scènes plusieurs dimensions et une profondeur supplémentaire.
Une pièce très intéressante qui s'attaque à un sujet technique - au risque de nous perdre en route - mais qui nous garde en haleine grâce à un humour plein d'esprit, des comédiens doués et une très belle mise en scène.
Un régal de « Mot », d’esprit et un jeu, une mise en scène imaginative, sobre et efficace au service des joutes verbales des personnages.
Le thème, la mise en place du système Law et de sa monnaie de papier et actions. Sous la Régence après la mort de Louis XIV, la France est ruinée. Une pièce historique haletante sur les coulisses du pouvoir et de la finance. Calculs, manipulations, intrigues et trahisons au cœur d’une cour libertine et cupide.
Les comédiens sont parfaits (Deutsch en mathématicien John Law, Métayer en fermier général et Guillon en futur Cardinal Dubois), le Roi, sa maîtresse tous tiennent à la perfection leur personnage, le propos est rythmé, la causticité et le cynisme de l’écriture merveilleusement interprétés... On y rit, on s’amuse des manipulations et libertinages de cour, on frémit à la modernité et au parallèle que la pièce induit, l’esprit du « Système » est brillant et la pièce est jubilatoire.
Un Laurent Deutsch excellent !
Le thème, la mise en place du système Law et de sa monnaie de papier et actions. Sous la Régence après la mort de Louis XIV, la France est ruinée. Une pièce historique haletante sur les coulisses du pouvoir et de la finance. Calculs, manipulations, intrigues et trahisons au cœur d’une cour libertine et cupide.
Les comédiens sont parfaits (Deutsch en mathématicien John Law, Métayer en fermier général et Guillon en futur Cardinal Dubois), le Roi, sa maîtresse tous tiennent à la perfection leur personnage, le propos est rythmé, la causticité et le cynisme de l’écriture merveilleusement interprétés... On y rit, on s’amuse des manipulations et libertinages de cour, on frémit à la modernité et au parallèle que la pièce induit, l’esprit du « Système » est brillant et la pièce est jubilatoire.
Un Laurent Deutsch excellent !
De très bons comédiens, j'y allais pour Lorant Deutsch et je n'ai pas été déçue. J'ai aussi découvert un Urbain Cancelier très crédible en souverain !
Cette histoire est plaisante et on suit avec attention l'ascension puis la chute d'un Ecossais en avance sur son temps.
Les femmes charmantes et quelques passages drôles rendent cette pièce au thème sérieux plus légère.
Cette histoire est plaisante et on suit avec attention l'ascension puis la chute d'un Ecossais en avance sur son temps.
Les femmes charmantes et quelques passages drôles rendent cette pièce au thème sérieux plus légère.
Une pièce incisive, percutante. Les répliques fusent pendant plus d'une heure !
Les acteurs endossent leur rôle à la perfection. Divers problématiques qui restent très contemporaines sont traitées : la convoitise de l'argent, l'avidité du pouvoir et la solitude de ceux qui le détiennent. Bref, un très bon spectacle où rien n'est laissé au hasard. Jusqu'aux rôles féminins, de premier abord plus anecdotiques, mais servis par de talentueuses actrices, qui ouvrent sur des perspectives telles que la place des femmes dans la société.
Les acteurs endossent leur rôle à la perfection. Divers problématiques qui restent très contemporaines sont traitées : la convoitise de l'argent, l'avidité du pouvoir et la solitude de ceux qui le détiennent. Bref, un très bon spectacle où rien n'est laissé au hasard. Jusqu'aux rôles féminins, de premier abord plus anecdotiques, mais servis par de talentueuses actrices, qui ouvrent sur des perspectives telles que la place des femmes dans la société.
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