Un seul sur scène joué par un acteur investi, impliqué et engagé. Une multitude de petits scènettes qui s’enchaînent.
Ce format amène plus à la réflexion qu’à l’émotion.
Seul bémol, l’ensemble est un peu monocorde malgré un très bon jeu d’acteur sans doute en raison du format choisi.

Le K est un recueil de nouvelles de l’écrivain italien Dino Buzzati publié en 1966 à Milan. Dans le K, l’univers de l’auteur se compose de d’histoires un peu étranges, avec un coté fantastique ou parfois un brin inquiétant mais toujours avec beaucoup de poésie et une pointe d’humour.

Xavier Jaillard et Grégori Baquet ont voulu transposé cet univers sur scène en adaptant une douzaine de nouvelles en proposant un seul en scène avec Grégori Baquet. Seul en scène ? Non pas tout à fait ! Il est accompagné d’un immense K en bois clair qui devient chaise longue, bureau, bateau, … au gré des histoires qui nous contées qui tournent toutes autour de l’amour et de la création.

La mise en scène est épurée et ingénieuse grâce à ce K qui nous permet de visualiser les décors plantés par l’auteur. Grégori Baquet donne de sa personne pour nous permettre de profiter pleinement des textes. Il nous emmène avec lui dans les différents univers et nous sommes sous le charme.
J’ai particulièrement apprécié le texte sur la prison (machiavélique comme j’aime) et celui du bateau pour un final émouvant.

Allez à la rencontre du K et vous aussi trouvez la perle qui exauce les souhaits !