Critiques pour l'événement La main de Leïla
Très beau moment, sur une période trop peu connue (par moi) de l'histoire de l'Algérie.
Les 3 acteurs interprètent avec brio la multiplicité des rôles :)
Les 3 acteurs interprètent avec brio la multiplicité des rôles :)
Une comédie romantique dont l'encrage dans les évènements d'Octobre 88 à Alger n'est pas suffisamment marqué à mon goût. De même, le haram cinéma est rapidement laissé de côté, alors que des scènes n'apportant rien (le bus) prennent inutilement de la place. Dommage. Cela dit, cette pièce est servie par les très attachants Samir (Kamel) et Leila (Aida), et une très astucieuse mise en scène (avec trois bouts de corde à linge), mais surtout par l'incomparable Azize Kabouche, capable de jouer ces personnages aux antipodes l'un de l'autre que sont l'espiègle grand-mère, et l'ispice di tirrifant colounel!!).
A ne pas manquer bien sûr.
A ne pas manquer bien sûr.
Un décor composé de 3 fois rien, qui va se transformer fréquemment de façon rapide et créative, nous entraine au coeur de l'Algérie - ambiance (un peu clichée) assurée !
Les acteurs sont plein de verve et vivacité, ils assument plusieurs rôles avec brio.
Sur fonds de grande Histoire, la petite histoire d'amour est gentillette, souvent amusante mais parfois un peu longuette.
Les acteurs sont plein de verve et vivacité, ils assument plusieurs rôles avec brio.
Sur fonds de grande Histoire, la petite histoire d'amour est gentillette, souvent amusante mais parfois un peu longuette.
Quelle belle pièce !
Des acteurs parfaits qui jouent impeccablement leurs multiples rôles. Un immense bravo à tous les trois pour ce spectacle bien senti, intelligent (sans être intello rasoir) drôle (sans dérive grotesque), émouvant (sans aucune mièvrerie). On aimerait que de tels talents, à l'instar des pièces de Michalik, soient mieux valorisés par les médias, plutôt que de faire des promos à des gens dits connus, mais trop souvent essoufflés...
Allez voir La main de Leila, vous passerez une soirée mémorable.
Des acteurs parfaits qui jouent impeccablement leurs multiples rôles. Un immense bravo à tous les trois pour ce spectacle bien senti, intelligent (sans être intello rasoir) drôle (sans dérive grotesque), émouvant (sans aucune mièvrerie). On aimerait que de tels talents, à l'instar des pièces de Michalik, soient mieux valorisés par les médias, plutôt que de faire des promos à des gens dits connus, mais trop souvent essoufflés...
Allez voir La main de Leila, vous passerez une soirée mémorable.
Pour sa première mise en scène Régis Vallée présente une jolie comédie romantique qui s'inscrit dans l'Histoire. Roméo & Juliette dans la tourmente de l'Algérie de la fin des années 1980. Une pièce en forme de joyeux tourbillon mené tambour battant par Kamel Isker.
Aïda Asgharzadeh et Kamel Isker on co-écrit cette comédie romantique teintée d'une bonne dose d'humour. Une envie commune née du besoin de raconter une histoire inspirée des contes orientaux aux destins tragiques tout en restant en phase avec l'Histoire, celle des années de plomb d'une jeune nation qui se cherche. Mais contrairement à ces temps sombres, c'est l'optimisme et l'humour qui dominent. Le couple formé par Samir et Leïla est joyeux, pétillant, dynamique, insouciant malgré l'ambiance tragique de l'époque dans laquelle ils évoluent. Ils transforment la vie en un jeu, un cinéma romantique et nous emportent dans le doux tourbillon de leur double passion pour la vie et la fiction cinématographique.
Kamel Isker est omniprésent, bondissant, charismatique. Il nous séduit dès la minute où Samir le projectionniste nous accueille dans la salle pour la séance du jour. Aïda Asgharzadeh est une lumineuse Leïla, au sourire éblouissant. Leurs efforts pour faire vivre cet amour dans la clandestinité, dans l'adversité, nous émeuvent. On rit, on tremble, on vibre d'émotion. Azize Kabouche est le troisième homme de ce trio de comédiens. Il enchaîne avec brio une multitude de rôle, tous aussi touchants et drôles les uns que les autres.
La mise en scène de Régis Vallée et la scénographie de Philippe Jasko mettent en valeur le jeu des comédiens et l'écriture alerte et prenante. Régis Vallée est le compère de toujours d'Alexis Michalik. On retrouve toute l'énergie et l'inventivité des premières créations du duo. Le décor de bric et de broc, constitué d'éléments de récupération modulables à souhait qui transforme une salle de projection en modeste maison ou en barricade. Les scènes s'enchaînent rapidement, avec fluidité.
Succès du Off depuis 2 ans à Avignon La Main de Leïla offre un très beau moment de théâtre. Une fraîcheur et un enthousiasme qui fond chaud au cœur. Une comédie sentimentale qui nous parle aussi de l'histoire du monde. Et un beau moment d'humanité. A ne pas manquer.
Aïda Asgharzadeh et Kamel Isker on co-écrit cette comédie romantique teintée d'une bonne dose d'humour. Une envie commune née du besoin de raconter une histoire inspirée des contes orientaux aux destins tragiques tout en restant en phase avec l'Histoire, celle des années de plomb d'une jeune nation qui se cherche. Mais contrairement à ces temps sombres, c'est l'optimisme et l'humour qui dominent. Le couple formé par Samir et Leïla est joyeux, pétillant, dynamique, insouciant malgré l'ambiance tragique de l'époque dans laquelle ils évoluent. Ils transforment la vie en un jeu, un cinéma romantique et nous emportent dans le doux tourbillon de leur double passion pour la vie et la fiction cinématographique.
Kamel Isker est omniprésent, bondissant, charismatique. Il nous séduit dès la minute où Samir le projectionniste nous accueille dans la salle pour la séance du jour. Aïda Asgharzadeh est une lumineuse Leïla, au sourire éblouissant. Leurs efforts pour faire vivre cet amour dans la clandestinité, dans l'adversité, nous émeuvent. On rit, on tremble, on vibre d'émotion. Azize Kabouche est le troisième homme de ce trio de comédiens. Il enchaîne avec brio une multitude de rôle, tous aussi touchants et drôles les uns que les autres.
La mise en scène de Régis Vallée et la scénographie de Philippe Jasko mettent en valeur le jeu des comédiens et l'écriture alerte et prenante. Régis Vallée est le compère de toujours d'Alexis Michalik. On retrouve toute l'énergie et l'inventivité des premières créations du duo. Le décor de bric et de broc, constitué d'éléments de récupération modulables à souhait qui transforme une salle de projection en modeste maison ou en barricade. Les scènes s'enchaînent rapidement, avec fluidité.
Succès du Off depuis 2 ans à Avignon La Main de Leïla offre un très beau moment de théâtre. Une fraîcheur et un enthousiasme qui fond chaud au cœur. Une comédie sentimentale qui nous parle aussi de l'histoire du monde. Et un beau moment d'humanité. A ne pas manquer.
Samir Ameziane, le projectionniste du cinéma de Sidi Farès accueille en personne le public dans la salle. « Salam Alaykum », lance-t-il à chaque spectateur.
Puis, il prend sa place sur le plateau.
Après un formidable jingle (je vous laisse la surprise...), il se lance !
« Sayyidi wa Sayyidi, Messieurs et Messieurs, bonsoir ! »
Ah oui... En Algérie, en 1987, les femmes n'ont pas le droit de fréquenter les salles obscures !
« Bienvenue au Haram Cinéma ! »
Ah oui... Le cinéma du péché... En 1987, en Algérie, la censure veille : les scènes de baisers sont coupées... Samir est donc obligé de les rejouer « en direct », ces scènes de galôôôôches, comme il dit...
Et nous voici embarqués dans une comédie sentimentale, certes, mais également et peut-être surtout dans une admirable fresque de l'Algérie de ces années de plomb.
Censure, pénuries plus ou moins orchestrées de denrées essentielles (l'eau, notamment), presse muselée par le pouvoir, prisonniers politiques, tout ceci aboutissant aux événements d'Octobre 1988.
La grande force de cette pièce écrite et interprétée par Aïda Asgharzadeh et Kamel Isker est de mettre en parallèle cette chronique historique et politique avec le destin individuel et l'histoire d'amour de deux jeunes gens, Samir donc, et Leïla, la fille du redoutable Colonel Bensaada, le représentant local du pouvoir en place.
Le tout par le biais de la passion du cinéma. C'est le film « Casablanca », de Michaël Curtiz qui sera le fil conducteur entre tout ceci.
L'écriture des deux jeunes auteurs-comédiens est brillante, alerte, drôle, mais également tendue, prenante et émouvante.
Il y a là un vrai texte, très fort, avec des personnages hauts en couleur, qu'on ne peut plus oublier une fois rencontrés.
Régis Vallée met en scène avec une vraie virtuosité les deux comédiens rejoints par l'impressionnant Azize Kabouche.
Virtuosité, car les scènes s'enchaînent avec une incroyable fluidité, les trois acteurs se métamorphosent en un instant en plusieurs personnages, tout ceci est drôlissime, ça pulse, ça bouge, ça vibre. Une incroyable énergie se dégage de tout cela. (A l'image de Kamel Isker qui n'arrête pas un seul instant. Une nouvelle fois, quelle présence, quelle vis comica, quel charisme !)
La scénographie de Philippe Jasko est épatante, faite de fils à linge et d'un bric-à-brac de récupération.
Et qu'est-ce que l'on rit !
Yemahadja, la grand-mère, le copain Zino, Yamina Soltani qui menace en permanence de perdre les eaux, l'inénarrable policier Rachid, sans oublier l'épicier local provoquent tour à tour l'hilarité générale de la salle. Les interprétations de Azize Kadouche sont absolument remarquables !
Et qu'est-ce que l'on est ému !
L'histoire d'amour, très contrariée et je n'en dirai là non plus pas davantage, cette histoire d'amour fonctionne à la perfection.
J'ai vraiment été pris par ces deux jeunes gens qui se cachent, qui doivent composer en permanence pour que leur amour puisse exister.
Cette heure trente a été pour moi un vrai et total ravissement !
C'est un moment de vrai et beau théâtre, ce théâtre qui permet de divertir, certes, mais également de réfléchir sur le monde et sur cette étonnante condition humaine. On comprend pourquoi la pièce a fait un triomphe à Avignon, et qu'elle poursuivra sa carrière au cours d'une grande tournée.
Qu'est-ce que ça fait du bien de rencontrer de jeunes auteurs-comédiens qui non seulement ont des choses à raconter, mais qui savent les raconter de la plus belle et la plus forte des manières.
Mabrouk âlik !
Vraiment !
Puis, il prend sa place sur le plateau.
Après un formidable jingle (je vous laisse la surprise...), il se lance !
« Sayyidi wa Sayyidi, Messieurs et Messieurs, bonsoir ! »
Ah oui... En Algérie, en 1987, les femmes n'ont pas le droit de fréquenter les salles obscures !
« Bienvenue au Haram Cinéma ! »
Ah oui... Le cinéma du péché... En 1987, en Algérie, la censure veille : les scènes de baisers sont coupées... Samir est donc obligé de les rejouer « en direct », ces scènes de galôôôôches, comme il dit...
Et nous voici embarqués dans une comédie sentimentale, certes, mais également et peut-être surtout dans une admirable fresque de l'Algérie de ces années de plomb.
Censure, pénuries plus ou moins orchestrées de denrées essentielles (l'eau, notamment), presse muselée par le pouvoir, prisonniers politiques, tout ceci aboutissant aux événements d'Octobre 1988.
La grande force de cette pièce écrite et interprétée par Aïda Asgharzadeh et Kamel Isker est de mettre en parallèle cette chronique historique et politique avec le destin individuel et l'histoire d'amour de deux jeunes gens, Samir donc, et Leïla, la fille du redoutable Colonel Bensaada, le représentant local du pouvoir en place.
Le tout par le biais de la passion du cinéma. C'est le film « Casablanca », de Michaël Curtiz qui sera le fil conducteur entre tout ceci.
L'écriture des deux jeunes auteurs-comédiens est brillante, alerte, drôle, mais également tendue, prenante et émouvante.
Il y a là un vrai texte, très fort, avec des personnages hauts en couleur, qu'on ne peut plus oublier une fois rencontrés.
Régis Vallée met en scène avec une vraie virtuosité les deux comédiens rejoints par l'impressionnant Azize Kabouche.
Virtuosité, car les scènes s'enchaînent avec une incroyable fluidité, les trois acteurs se métamorphosent en un instant en plusieurs personnages, tout ceci est drôlissime, ça pulse, ça bouge, ça vibre. Une incroyable énergie se dégage de tout cela. (A l'image de Kamel Isker qui n'arrête pas un seul instant. Une nouvelle fois, quelle présence, quelle vis comica, quel charisme !)
La scénographie de Philippe Jasko est épatante, faite de fils à linge et d'un bric-à-brac de récupération.
Et qu'est-ce que l'on rit !
Yemahadja, la grand-mère, le copain Zino, Yamina Soltani qui menace en permanence de perdre les eaux, l'inénarrable policier Rachid, sans oublier l'épicier local provoquent tour à tour l'hilarité générale de la salle. Les interprétations de Azize Kadouche sont absolument remarquables !
Et qu'est-ce que l'on est ému !
L'histoire d'amour, très contrariée et je n'en dirai là non plus pas davantage, cette histoire d'amour fonctionne à la perfection.
J'ai vraiment été pris par ces deux jeunes gens qui se cachent, qui doivent composer en permanence pour que leur amour puisse exister.
Cette heure trente a été pour moi un vrai et total ravissement !
C'est un moment de vrai et beau théâtre, ce théâtre qui permet de divertir, certes, mais également de réfléchir sur le monde et sur cette étonnante condition humaine. On comprend pourquoi la pièce a fait un triomphe à Avignon, et qu'elle poursuivra sa carrière au cours d'une grande tournée.
Qu'est-ce que ça fait du bien de rencontrer de jeunes auteurs-comédiens qui non seulement ont des choses à raconter, mais qui savent les raconter de la plus belle et la plus forte des manières.
Mabrouk âlik !
Vraiment !
Une comédie romantique qui prend les traits d'un voyage culturel et temporel.
La romance des deux protagonistes nous est livrée dans des scènes de la vie quotidienne, dans l'Algérie en crise de cette période : la censure, la pénurie des magasins d'alimentation, les coupures d'eau, les révoltes. Le tout ponctué d'humour, et de personnages hauts en couleur. On rit tout autant qu'on frémit avec nos héros amoureux.
Ingénieusement découpé, ce conte moderne est surtout magnifiquement interprété par un trio aussi talentueux que complémentaire : Azize Kabouche, tantôt hilarant, tantôt inquiètant, mais aussi Kamel Isker et Aïda Asghardazeh, à qui l'on doit ce texte plein de poésie, de références et d'authenticité.
Le décor, les effets viennent envelopper d'une couche simple et efficace l'ensemble, de la lumière qui rythme les jours, à l'ambiance des émeutes.
Une petite pépite à ne pas manquer.
La romance des deux protagonistes nous est livrée dans des scènes de la vie quotidienne, dans l'Algérie en crise de cette période : la censure, la pénurie des magasins d'alimentation, les coupures d'eau, les révoltes. Le tout ponctué d'humour, et de personnages hauts en couleur. On rit tout autant qu'on frémit avec nos héros amoureux.
Ingénieusement découpé, ce conte moderne est surtout magnifiquement interprété par un trio aussi talentueux que complémentaire : Azize Kabouche, tantôt hilarant, tantôt inquiètant, mais aussi Kamel Isker et Aïda Asghardazeh, à qui l'on doit ce texte plein de poésie, de références et d'authenticité.
Le décor, les effets viennent envelopper d'une couche simple et efficace l'ensemble, de la lumière qui rythme les jours, à l'ambiance des émeutes.
Une petite pépite à ne pas manquer.
Très belle surprise de la rentrée !!!
J'étais déjà tombée sous le charme d'Aïda Asgharzadeh entre son écriture toute en finesse et son interprétation réussie des Vibrants, puis j'ai succombé au charme de Kamel Isker en Marco Polo fougueux dans l'Hirondelle du Khan, alors une pièce écrite par ces deux-là et jouée par eux ne pouvait que donner une belle histoire. Je n'ai pas été déçue !!
En 1987, à Sidi Farès, Samir propose dans un garage de rejouer les baisers de cinéma censuré par l'état algérien. Les femmes ne sont pas admises dans son cinéma illégal mais un jour Leila, déguisée en homme, découvre le début de Casablanca… C’est le début d’une histoire d’amour interdite entre eux alors que la révolution estudiantine se prépare.
La mise en scène de Régis Vallée amène une fluidité dans les nombreux changements de décor, avec juste un store ou une poignée suspendue en l’air, on se retrouve chez la grand-mère de Samir ou dans le bus. Les comédiens aussi changent rapidement et simplement de rôle en endossant une casquette ou une veste et en modifiant leur voix. Le texte coule de source, c’est à la fois beau et frais tout en portant un regard lucide sur l’Algérie.
J’ai déjà parlé de deux comédiens qui sont tout à fait à la hauteur de mes attentes mais n’oublions pas le troisième protagoniste de cette superbe histoire : Azize Kabouche qui nous livre une prestation magnifique quand il interprète le colonel ou le gendarme.
J’ai beaucoup aimé alors que je ne suis pas toujours sensible à ce type d’histoire mais c’est bien très fait alors je le dis : J’ai adoré !!!
J'étais déjà tombée sous le charme d'Aïda Asgharzadeh entre son écriture toute en finesse et son interprétation réussie des Vibrants, puis j'ai succombé au charme de Kamel Isker en Marco Polo fougueux dans l'Hirondelle du Khan, alors une pièce écrite par ces deux-là et jouée par eux ne pouvait que donner une belle histoire. Je n'ai pas été déçue !!
En 1987, à Sidi Farès, Samir propose dans un garage de rejouer les baisers de cinéma censuré par l'état algérien. Les femmes ne sont pas admises dans son cinéma illégal mais un jour Leila, déguisée en homme, découvre le début de Casablanca… C’est le début d’une histoire d’amour interdite entre eux alors que la révolution estudiantine se prépare.
La mise en scène de Régis Vallée amène une fluidité dans les nombreux changements de décor, avec juste un store ou une poignée suspendue en l’air, on se retrouve chez la grand-mère de Samir ou dans le bus. Les comédiens aussi changent rapidement et simplement de rôle en endossant une casquette ou une veste et en modifiant leur voix. Le texte coule de source, c’est à la fois beau et frais tout en portant un regard lucide sur l’Algérie.
J’ai déjà parlé de deux comédiens qui sont tout à fait à la hauteur de mes attentes mais n’oublions pas le troisième protagoniste de cette superbe histoire : Azize Kabouche qui nous livre une prestation magnifique quand il interprète le colonel ou le gendarme.
J’ai beaucoup aimé alors que je ne suis pas toujours sensible à ce type d’histoire mais c’est bien très fait alors je le dis : J’ai adoré !!!
27 septembre, 15h, Paris
Après l’avoir manquée à Avignon, je retrouve avec plaisir Aïda Ascharzadeh, découverte dans Les Vibrants. Elle avait déjà donné espoir en redonnant goût à la vie à un soldat « gueule cassé » de la Première Guerre mondiale grâce à la figure de Cyrano de Bergerac. Elle permet, ici, à Leïla et Samir de s’aimer et de se donner courage au milieu du tumulte en 1987 à Alger, grâce au film mythique Casablanca de Michael Curtiz.
La figure de Rick -Humphrey Borgart- dans Casablanca revient plusieurs fois dans le spectacle : le manteau trench beige, le chapeau bien posé sur la tête et la cigarette à la bouche en train d’être allumée. Cette figure est en réalité celle du narrateur.
La mise en scène de Régis Vallée apporte une virtuosité au texte, un enchaînement des scènes qui coule de source. Les comédiens changent de rôle en un clin d’oeil, juste un élément de costume, un changement dans l’intonation de la voix et le tour est joué … Ils ne sont que trois, et pourtant nous avons l’impression den avoir rencontré une dizaine. Il en est de même pour les décors : nous passons de la terrasse de Leïla à la cuisine de Samir, du bus à la rue grâce à trois fois rien. Parfois faire avec peu est plus efficace que faire avec des décors et des accessoires extravagants !
Les Vibrants et La main de Leïla (les deux textes sont de Aïda Ascharzadeh) sont une belle preuve que l’art, le théâtre comme le cinéma, peut redonner espoir, apporter un petit morceau de bonheur dans une période mouvementée !
Après l’avoir manquée à Avignon, je retrouve avec plaisir Aïda Ascharzadeh, découverte dans Les Vibrants. Elle avait déjà donné espoir en redonnant goût à la vie à un soldat « gueule cassé » de la Première Guerre mondiale grâce à la figure de Cyrano de Bergerac. Elle permet, ici, à Leïla et Samir de s’aimer et de se donner courage au milieu du tumulte en 1987 à Alger, grâce au film mythique Casablanca de Michael Curtiz.
La figure de Rick -Humphrey Borgart- dans Casablanca revient plusieurs fois dans le spectacle : le manteau trench beige, le chapeau bien posé sur la tête et la cigarette à la bouche en train d’être allumée. Cette figure est en réalité celle du narrateur.
La mise en scène de Régis Vallée apporte une virtuosité au texte, un enchaînement des scènes qui coule de source. Les comédiens changent de rôle en un clin d’oeil, juste un élément de costume, un changement dans l’intonation de la voix et le tour est joué … Ils ne sont que trois, et pourtant nous avons l’impression den avoir rencontré une dizaine. Il en est de même pour les décors : nous passons de la terrasse de Leïla à la cuisine de Samir, du bus à la rue grâce à trois fois rien. Parfois faire avec peu est plus efficace que faire avec des décors et des accessoires extravagants !
Les Vibrants et La main de Leïla (les deux textes sont de Aïda Ascharzadeh) sont une belle preuve que l’art, le théâtre comme le cinéma, peut redonner espoir, apporter un petit morceau de bonheur dans une période mouvementée !
Les avis de la rédaction