Critiques pour l'événement La grande musique
Un spectacle entre fiction historique et émotions.
On traverse les époques pour découvrir le destin de Frida, prostituée dans un camp de concentration, celui de Marcella, jeune mère torturée, et celui d’Esther, auteure en quête de sa propre histoire.
Le sujet singulier de la psycho-généalogie est ici abordé au travers d’un texte touchant, d’un passé douloureux et atypique, mais aussi d’histoires d’amour dépassant le temps et la raison.
Deux piliers à ce voyage dans le temps romanesque : tout d’abord la mise en scène, presque onirique, avec un jeu de lumières frappant, parfois par des ampoules où la lumière oscille comme une lueur magique, parfois par de grands flashs aveuglants et détonants. Ensuite, la musique prend sa place comme un personnage à part entière, passion d’un des protagonistes, mais aussi toile liant le présent au passé, comme un écho.
Ce protagoniste, d’ailleurs, fait figure de narrateur de l’histoire : Marcel, troublant et bouleversant, nous raconte son amour impossible, sa fin prématurée, sa tentative de lien avec sa descendance inespérée, sous les traits du brillant Adrien Melin.
Ses camarades ne sont pas en reste et incarnent avec intensité les personnages de cette fable psychologique.
On traverse les époques pour découvrir le destin de Frida, prostituée dans un camp de concentration, celui de Marcella, jeune mère torturée, et celui d’Esther, auteure en quête de sa propre histoire.
Le sujet singulier de la psycho-généalogie est ici abordé au travers d’un texte touchant, d’un passé douloureux et atypique, mais aussi d’histoires d’amour dépassant le temps et la raison.
Deux piliers à ce voyage dans le temps romanesque : tout d’abord la mise en scène, presque onirique, avec un jeu de lumières frappant, parfois par des ampoules où la lumière oscille comme une lueur magique, parfois par de grands flashs aveuglants et détonants. Ensuite, la musique prend sa place comme un personnage à part entière, passion d’un des protagonistes, mais aussi toile liant le présent au passé, comme un écho.
Ce protagoniste, d’ailleurs, fait figure de narrateur de l’histoire : Marcel, troublant et bouleversant, nous raconte son amour impossible, sa fin prématurée, sa tentative de lien avec sa descendance inespérée, sous les traits du brillant Adrien Melin.
Ses camarades ne sont pas en reste et incarnent avec intensité les personnages de cette fable psychologique.
En avant première d'avignon, dans le cadre du "Festival Phénix", 3 réprésentations au thèâtre la Bruyère ...
La psychogénéalogie, thème complexe abordé par Stéphane Guérin, incroyable archer qui surprend toujours en décochant ces flèches qui ne manquent jamais leur cible, filent en silence mais font mouche !! La grande musique n'est pas une cacophonie mais une partition qui vous mènera dans deux univers qui pourront vous paraître décalés , parallèles ( n'ayant pas vocation à se rejoindre) et pourtant ...
Sous couvert d'une ambiance festive, les notes accrochent, écorchent parfois, sonnent et dissonnent dans un tempo diffus ... complexe est le scénario et les 6 comédiens méneront la danse sans faillir, sans trébucher avec force, conviction. Le sujet n'est pas simple, voir difficile et l'exercice de mise en scène de ces destins troubles et toublés n'est pas une gageure !!
Il vous faudra rester bien accrochés à vos fauteuils pour éviter de décrocher au fil des turbulences qui agitent cette famille, vous ne manquerez pas de pauses humour, parfois caustique, parfois salvateur, comme autant de respirations dans cette "douce" tourmente...
Une mention particulière pour Raphaëline Goupilleau et Étienne Launay servis par des répliques savoureuses et incarnants des personnages complexes, décalés !
Un univers mais aussi un sujet, des sujets qui mérite réflexion ,n'est ce pas là la vocation du théâtre : nous divertir ... mais pas que !!
La psychogénéalogie, thème complexe abordé par Stéphane Guérin, incroyable archer qui surprend toujours en décochant ces flèches qui ne manquent jamais leur cible, filent en silence mais font mouche !! La grande musique n'est pas une cacophonie mais une partition qui vous mènera dans deux univers qui pourront vous paraître décalés , parallèles ( n'ayant pas vocation à se rejoindre) et pourtant ...
Sous couvert d'une ambiance festive, les notes accrochent, écorchent parfois, sonnent et dissonnent dans un tempo diffus ... complexe est le scénario et les 6 comédiens méneront la danse sans faillir, sans trébucher avec force, conviction. Le sujet n'est pas simple, voir difficile et l'exercice de mise en scène de ces destins troubles et toublés n'est pas une gageure !!
Il vous faudra rester bien accrochés à vos fauteuils pour éviter de décrocher au fil des turbulences qui agitent cette famille, vous ne manquerez pas de pauses humour, parfois caustique, parfois salvateur, comme autant de respirations dans cette "douce" tourmente...
Une mention particulière pour Raphaëline Goupilleau et Étienne Launay servis par des répliques savoureuses et incarnants des personnages complexes, décalés !
Un univers mais aussi un sujet, des sujets qui mérite réflexion ,n'est ce pas là la vocation du théâtre : nous divertir ... mais pas que !!
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