Critiques pour l'événement La dame aux camélias
Quelle est cette langueur qui s'empare de Marguerite Gautier, la célèbre courtisane connue sous le nom de la Dame aux Camélias ? C'est l'amour qui nait dans son cœur, pourtant endurci par sa condition, pour Armand Duval, un jeune bourgeois qui arrive de province. On se doute bien que cette histoire sera compliquée, voir impossible....Cette célèbre histoire d'amour eu un tel succès que Guiseppe Verdi décida d'en faire un opéra non moins connu : la Traviata.
Alexandre Dumas fils a écrit cette histoire en 1848, puis l'a lui même adapté quelques années plus tard pour le théâtre. Mais c'est bien le célèbre roman d'amour qui sert de base pour cette version adaptée avec talent par Jean-François Labourdette et Jean-Marie Ledo.
La compagnie 'Le théâtre des 400 coups' revient au Théâtre du Guichet Montparnasse, le dimanche soir. Cette romance prend vie sous nos yeux avec bonheur, sans verser dans le pathos et surtout en exaltant son aspect romantique si plaisant. Un narrateur présent tout le long de la pièce, véritable colonne vertébrale, nous emmène dans cette histoire. Ce rôle est tenu à merveille par Laurent Moulin, il nous guide pour nous faire rencontrer les différents protagonistes. La Dame est jouée par l'excellente Natacha Simic qui d'un simple regard ou modulation de la voix nous montre qu'elle maitrise une large palette d'émotions avec beaucoup de finesse. Quelle belle Dame nous avons là ! Romain Chateaugiron s'est emparé brillamment du rôle d'Armand Duval avec la candeur et l'énergie propre au jeune bourgeois qu'il incarne. Le reste de la distribution est à l'avenant.
La mise en scène de Jean-Marie Ledo est réussie, relevant le défi de faire tenir 8 personnages sur le petit plateau du Guichet, mais c'est un habitué de ce genre de défi.
Vous l'aurez compris : il est bien agréable de se plonger dans ce classique de la littérature française avec la compagnie Le théâtre des 400 coups.
Alexandre Dumas fils a écrit cette histoire en 1848, puis l'a lui même adapté quelques années plus tard pour le théâtre. Mais c'est bien le célèbre roman d'amour qui sert de base pour cette version adaptée avec talent par Jean-François Labourdette et Jean-Marie Ledo.
La compagnie 'Le théâtre des 400 coups' revient au Théâtre du Guichet Montparnasse, le dimanche soir. Cette romance prend vie sous nos yeux avec bonheur, sans verser dans le pathos et surtout en exaltant son aspect romantique si plaisant. Un narrateur présent tout le long de la pièce, véritable colonne vertébrale, nous emmène dans cette histoire. Ce rôle est tenu à merveille par Laurent Moulin, il nous guide pour nous faire rencontrer les différents protagonistes. La Dame est jouée par l'excellente Natacha Simic qui d'un simple regard ou modulation de la voix nous montre qu'elle maitrise une large palette d'émotions avec beaucoup de finesse. Quelle belle Dame nous avons là ! Romain Chateaugiron s'est emparé brillamment du rôle d'Armand Duval avec la candeur et l'énergie propre au jeune bourgeois qu'il incarne. Le reste de la distribution est à l'avenant.
La mise en scène de Jean-Marie Ledo est réussie, relevant le défi de faire tenir 8 personnages sur le petit plateau du Guichet, mais c'est un habitué de ce genre de défi.
Vous l'aurez compris : il est bien agréable de se plonger dans ce classique de la littérature française avec la compagnie Le théâtre des 400 coups.
... Une adaptation remarquable de cette histoire d’amour légendaire, toujours aussi vivace et touchante. Le romantisme est au rendez-vous de ce spectacle bien écrit et joué efficacement, coloré avec grâce et brio par la comédienne Natacha Simic, magnifique Dame aux Camélias ...
« La Dame aux Camélias » d’après Alexandre Dumas fils dans une mise en scène de Jean-Marie Ledo au théâtre Le Guichet Montparnasse est une plongée intime dans la vie d’une courtisane qui a fait chavirer plus d’un cœur.
Jean-Marie Ledo propose un travail intéressant dans la présentation de cette œuvre.
En effet, il ne s’agit point de la pièce en cinq actes qu’avait tirée l’auteur de son roman, mais une adaptation de ce dernier en pièce de théâtre.
L’intérêt étant d’introduire dans cette démarche le narrateur, en sachant qu’Armand Duval s’adresse au narrateur dans le roman qui en fait n’est autre que sa modeste personne.
Le plus important dans cette présentation est de savoir : « J’engage donc le lecteur (le spectateur) à être convaincu de la réalité de cette histoire dont tous les personnages, à l’exception de l’héroïne, vivent encore. »
C’est ainsi que le narrateur, interprété tout en justesse et présent habilement pendant tout le récit par Laurent Moulin, introduit l’histoire qui va nous tenir en haleine pendant une heure et demie, croisant au fil de l’intrigue tous les personnages.
Qui ne connaît pas l’histoire de La Dame aux Camélias dont les interprétations au théâtre, au cinéma et même à l’opéra dans la fascinante « La Traviata » ont déclenché les passions…amoureuses…une dame qui prêta ses charmes à Marie Duplessis (Alphonsine Plessis) alias Marguerite Gautier, le grand amour d’Alexandre Dumas fils, dessinée aujourd’hui dans une élégance mystérieuse par la fougueuse Natacha Simic.
Un auteur qui se cache derrière Armand Duval, un jeune bourgeois du parisien chic au charme irrésistible sous les traits romantiques de Romain Châteaugiron, qui tomba passionnément amoureux de notre héroïne : ne dit-on pas que l’amour rend aveugle…
Une courtisane belle, à l’assurance ravageuse, financièrement indépendante, contrairement à Armand Duval qui dépendait de son père. Grâce aux appâts de son corps et de sa conversation elle grimpa l’escalier social à s’en brûler les ailes. Le mal fleuri eut raison de sa vie de courtisane.
Dans un élan d’amour elle accepta à la demande du père d’Armand Duval, sous les traits sévères de Jean-François Labourdette, de rompre avec son fils. A la faveur d’une relation intermittente avec son amant « le Comte » joué tout en fébrilité, jalousie assouvie, par Jean-Marie Ledo, qui par un amour démesuré finança son train de vie, elle put assouvir les plaisirs de sa vie de reine éphémère.
Gravitent autour de ces personnages clés, sa servante, la dévouée Nanine jouée tout en douceur, en bienveillance par Michelle Sevault ; mais aussi la croqueuse de diamants, assoiffée de conquêtes, Prudence Duvernois interprétée tout en opportunisme par Maïna Louboutin qui jeta son dévolu sur le jeune premier aux dents longues Gaston Rieux créé tout en malice par Ronan Carretti.
J’avais apprécié les précédentes mises en scène de Jean-Marie Ledo dans « Richard III », « Tailleur pour dames » et « Les Sincères » ; une fois encore dans une sensibilité exacerbée, il nous livre une mise en scène délicate accompagnée de la musique de Franz Liszt, l’admirateur de Marguerite Gautier.
Doit-on s’attendrir sur son sort, elle qui mourut à la fleur de l’âge, seule et désargentée ?
A vous de vous faire une opinion en assistant à cette histoire jouée brillamment par les comédiens du Théâtre des 400 coups.
Jean-Marie Ledo propose un travail intéressant dans la présentation de cette œuvre.
En effet, il ne s’agit point de la pièce en cinq actes qu’avait tirée l’auteur de son roman, mais une adaptation de ce dernier en pièce de théâtre.
L’intérêt étant d’introduire dans cette démarche le narrateur, en sachant qu’Armand Duval s’adresse au narrateur dans le roman qui en fait n’est autre que sa modeste personne.
Le plus important dans cette présentation est de savoir : « J’engage donc le lecteur (le spectateur) à être convaincu de la réalité de cette histoire dont tous les personnages, à l’exception de l’héroïne, vivent encore. »
C’est ainsi que le narrateur, interprété tout en justesse et présent habilement pendant tout le récit par Laurent Moulin, introduit l’histoire qui va nous tenir en haleine pendant une heure et demie, croisant au fil de l’intrigue tous les personnages.
Qui ne connaît pas l’histoire de La Dame aux Camélias dont les interprétations au théâtre, au cinéma et même à l’opéra dans la fascinante « La Traviata » ont déclenché les passions…amoureuses…une dame qui prêta ses charmes à Marie Duplessis (Alphonsine Plessis) alias Marguerite Gautier, le grand amour d’Alexandre Dumas fils, dessinée aujourd’hui dans une élégance mystérieuse par la fougueuse Natacha Simic.
Un auteur qui se cache derrière Armand Duval, un jeune bourgeois du parisien chic au charme irrésistible sous les traits romantiques de Romain Châteaugiron, qui tomba passionnément amoureux de notre héroïne : ne dit-on pas que l’amour rend aveugle…
Une courtisane belle, à l’assurance ravageuse, financièrement indépendante, contrairement à Armand Duval qui dépendait de son père. Grâce aux appâts de son corps et de sa conversation elle grimpa l’escalier social à s’en brûler les ailes. Le mal fleuri eut raison de sa vie de courtisane.
Dans un élan d’amour elle accepta à la demande du père d’Armand Duval, sous les traits sévères de Jean-François Labourdette, de rompre avec son fils. A la faveur d’une relation intermittente avec son amant « le Comte » joué tout en fébrilité, jalousie assouvie, par Jean-Marie Ledo, qui par un amour démesuré finança son train de vie, elle put assouvir les plaisirs de sa vie de reine éphémère.
Gravitent autour de ces personnages clés, sa servante, la dévouée Nanine jouée tout en douceur, en bienveillance par Michelle Sevault ; mais aussi la croqueuse de diamants, assoiffée de conquêtes, Prudence Duvernois interprétée tout en opportunisme par Maïna Louboutin qui jeta son dévolu sur le jeune premier aux dents longues Gaston Rieux créé tout en malice par Ronan Carretti.
J’avais apprécié les précédentes mises en scène de Jean-Marie Ledo dans « Richard III », « Tailleur pour dames » et « Les Sincères » ; une fois encore dans une sensibilité exacerbée, il nous livre une mise en scène délicate accompagnée de la musique de Franz Liszt, l’admirateur de Marguerite Gautier.
Doit-on s’attendrir sur son sort, elle qui mourut à la fleur de l’âge, seule et désargentée ?
A vous de vous faire une opinion en assistant à cette histoire jouée brillamment par les comédiens du Théâtre des 400 coups.
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