Critiques pour l'événement Joyeuses Pâques
Joyeuses Pâques, crée en 1982 par jean Poiret est devenu un 'classique' du boulevard.
Il est évident que cette pièce sera perçue très différemment selon le public : nostalgiques de l'émission 'au théâtre ce soir' et de ses boulevards aux textes qui ont forcément vieillis contre ceux qui prônent qu'il faut adapter un texte et le jeu des comédiens à son époque.
Si on se place dans le contexte historique de la pièce, on est alors face à une histoire classique de boulevard avec ses quiproquos et ses mensonges qui s'accumulent de façon rocambolesque et la soirée ne manque pas de saveur car on rit franchement.
Tout d'abord, nous sommes dans le superbe théâtre Marigny, lieu historique des représentations de l'émission sus nommée. Ensuite, le rideau s'ouvre sur un décor magnifique avec des lumières modulables à l'envie. De suite nous sommes plongés dans l'ambiance de ce boulevard et nous allons suivre les tribulations de Stéphane qui a invité une jeune femme à boire un verre, persuadé que sa femme est partie en province... Evidemment, rien ne se passera comme prévu...
La mise en scène dynamique et pétillante de Nicolas Briançon qui incarne Stéphane ainsi que ses sept complices sur scène ( tous merveilleux) ne ménagent pas leur efforts pour garder un rythme effréné pour notre plus grand plaisir. Mention spéciale pour Dominique Frot qui n'a pas même pas besoin d'ouvrir la bouche pour nous faire sourire puis dès qu'elle répond à Stéphane ou son épouse, on pleure de rire. On sent que les comédiens prennent plaisir à jouer et cela compte beaucoup pour le spectateur.
Une soirée pour tous les amoureux de la comédie de boulevard
Il est évident que cette pièce sera perçue très différemment selon le public : nostalgiques de l'émission 'au théâtre ce soir' et de ses boulevards aux textes qui ont forcément vieillis contre ceux qui prônent qu'il faut adapter un texte et le jeu des comédiens à son époque.
Si on se place dans le contexte historique de la pièce, on est alors face à une histoire classique de boulevard avec ses quiproquos et ses mensonges qui s'accumulent de façon rocambolesque et la soirée ne manque pas de saveur car on rit franchement.
Tout d'abord, nous sommes dans le superbe théâtre Marigny, lieu historique des représentations de l'émission sus nommée. Ensuite, le rideau s'ouvre sur un décor magnifique avec des lumières modulables à l'envie. De suite nous sommes plongés dans l'ambiance de ce boulevard et nous allons suivre les tribulations de Stéphane qui a invité une jeune femme à boire un verre, persuadé que sa femme est partie en province... Evidemment, rien ne se passera comme prévu...
La mise en scène dynamique et pétillante de Nicolas Briançon qui incarne Stéphane ainsi que ses sept complices sur scène ( tous merveilleux) ne ménagent pas leur efforts pour garder un rythme effréné pour notre plus grand plaisir. Mention spéciale pour Dominique Frot qui n'a pas même pas besoin d'ouvrir la bouche pour nous faire sourire puis dès qu'elle répond à Stéphane ou son épouse, on pleure de rire. On sent que les comédiens prennent plaisir à jouer et cela compte beaucoup pour le spectateur.
Une soirée pour tous les amoureux de la comédie de boulevard
Nicolas Briançon excelle à nouveau dans l’art du théâtre de plaisir, servant avec finesse et élégance, décontraction et enthousiasme, cette pièce culte de Jean Poiret, devenue un pur classique de ce genre savoureux qu’est le « boulevard ». Venant logiquement à la suite du vaudeville, ce fleuron du théâtre comique populaire montre ici ses plus belles lettres de noblesse, au rang de celles illustrées par Courteline, Feydeau, Guitry, Roussin ou autres Barillet et Gredy.
« Alors que son épouse s’est absentée pour le week-end de Pâques, Stéphane invite une jeune femme à prendre un dernier verre chez lui. Sophie, sa femme, rentre plus tôt que prévu et les surprend ensemble à une heure tardive. Dans la précipitation de ne pas se faire démasquer, il lui annonce que la belle Julie n’est autre que sa fille issue d’un précédent mariage dont il lui a caché l’existence. De là, de mensonges en inventions, avec la complicité de Julie, il brode un passé rocambolesque… au risque que la situation lui échappe complètement ! »
Briançon s’empare de cette pièce avec gourmandise et la porte aux rires du public dans une ambiance de mondanité un rien classieuse, avec la décontraction pince-sans-rire propre à l’auteur et aux souvenirs de l’acteur qu’il fut. Briançon s’inscrit dans la lignée des grands metteurs en scène et cinéastes qui s’y sont colletés avant lui. Mission réussie, gageure relevée et pari gagnant !
On rit donc, on fou-rit aussi (comment résister aux prestations quasi clownesques de Dominique Frot !), on sourit tout le temps et on prend pleine face ces élucubrations grinçantes qui égratignent la masculinité bienpensante d’une bourgeoisie insolente et gavée de prétentions qui confond vouloir et pouvoir jusqu’à se vautrer dans ses rodomontades devant une gente féminine qui ne s’en laisse pas conter.
Si le texte est truffé de mots d’auteurs, d’intrigues et de rebondissements a volo, il ne nous épargne pas une dénonciation sociale à la limite de la satire bien sentie sur la place laissée aux femmes dans la société fut-elle haute ou commune.
La mise en scène de Nicolas Briançon est comme toujours d’une savante facture et d’une incroyable évidence. Le dynamisme nécessaire à la folie ambiante des situations est bien là. Les propos et les actions se bousculent de mensonges en déconvenues, de prétextes en flagrants délits sur un rythme savoureusement soutenu qui maintient toutefois les suspensions nécessaires et les tableaux hilarants tâtant du burlesque.
L’esthétique d’ensemble est délicieuse et totalement adaptée à ce type de divertissement. Une beauté réaliste directe. Ici, pas de place à l’inutile ou à la suggestion. Tout est fait pour que le texte jaillisse et ravage sans détour. Du décor de Jean Hass assisté de Bastien Forestier aux costumes de Michel Dussarat assisté de Aimée Blanc en passant par les lumières de Jean-Pascal Pracht, la musique de Gérard Daguerre tout comme les maquillages et les coiffures de Michelle Bernet, rien n’est laissé au hasard pour restituer l’univers avec une justesse et un appoint soignés et efficaces.
La direction des jeux renforce la valeur de tous les personnages qui apportent tour à tour leur contribution aux nombreux rebondissements, et que Poiret a campé avec précision. L’interprétation est formidable. Les artistes au plateau semblent s’amuser autant que nous. Nicolas Briançon est épatant dans son innocence feinte sous des postures bravades et narquoises. Alice Dufour, délicieuse ; Gwendoline Hamon, pêchue et touchante ; Claire Nadeau, truculente ; Dominique Frot, hilarante. Et Muriel Combeau, Raphaël Dulery, Pascal Elso, impeccables.
Un spectacle digne des meilleurs moments du théâtre de boulevard. Un divertissement aux charmes fous des années 80, au gout sucré du rire élégant et gourmand. Un « classique » du boulevard à déguster avec délectation.
« Alors que son épouse s’est absentée pour le week-end de Pâques, Stéphane invite une jeune femme à prendre un dernier verre chez lui. Sophie, sa femme, rentre plus tôt que prévu et les surprend ensemble à une heure tardive. Dans la précipitation de ne pas se faire démasquer, il lui annonce que la belle Julie n’est autre que sa fille issue d’un précédent mariage dont il lui a caché l’existence. De là, de mensonges en inventions, avec la complicité de Julie, il brode un passé rocambolesque… au risque que la situation lui échappe complètement ! »
Briançon s’empare de cette pièce avec gourmandise et la porte aux rires du public dans une ambiance de mondanité un rien classieuse, avec la décontraction pince-sans-rire propre à l’auteur et aux souvenirs de l’acteur qu’il fut. Briançon s’inscrit dans la lignée des grands metteurs en scène et cinéastes qui s’y sont colletés avant lui. Mission réussie, gageure relevée et pari gagnant !
On rit donc, on fou-rit aussi (comment résister aux prestations quasi clownesques de Dominique Frot !), on sourit tout le temps et on prend pleine face ces élucubrations grinçantes qui égratignent la masculinité bienpensante d’une bourgeoisie insolente et gavée de prétentions qui confond vouloir et pouvoir jusqu’à se vautrer dans ses rodomontades devant une gente féminine qui ne s’en laisse pas conter.
Si le texte est truffé de mots d’auteurs, d’intrigues et de rebondissements a volo, il ne nous épargne pas une dénonciation sociale à la limite de la satire bien sentie sur la place laissée aux femmes dans la société fut-elle haute ou commune.
La mise en scène de Nicolas Briançon est comme toujours d’une savante facture et d’une incroyable évidence. Le dynamisme nécessaire à la folie ambiante des situations est bien là. Les propos et les actions se bousculent de mensonges en déconvenues, de prétextes en flagrants délits sur un rythme savoureusement soutenu qui maintient toutefois les suspensions nécessaires et les tableaux hilarants tâtant du burlesque.
L’esthétique d’ensemble est délicieuse et totalement adaptée à ce type de divertissement. Une beauté réaliste directe. Ici, pas de place à l’inutile ou à la suggestion. Tout est fait pour que le texte jaillisse et ravage sans détour. Du décor de Jean Hass assisté de Bastien Forestier aux costumes de Michel Dussarat assisté de Aimée Blanc en passant par les lumières de Jean-Pascal Pracht, la musique de Gérard Daguerre tout comme les maquillages et les coiffures de Michelle Bernet, rien n’est laissé au hasard pour restituer l’univers avec une justesse et un appoint soignés et efficaces.
La direction des jeux renforce la valeur de tous les personnages qui apportent tour à tour leur contribution aux nombreux rebondissements, et que Poiret a campé avec précision. L’interprétation est formidable. Les artistes au plateau semblent s’amuser autant que nous. Nicolas Briançon est épatant dans son innocence feinte sous des postures bravades et narquoises. Alice Dufour, délicieuse ; Gwendoline Hamon, pêchue et touchante ; Claire Nadeau, truculente ; Dominique Frot, hilarante. Et Muriel Combeau, Raphaël Dulery, Pascal Elso, impeccables.
Un spectacle digne des meilleurs moments du théâtre de boulevard. Un divertissement aux charmes fous des années 80, au gout sucré du rire élégant et gourmand. Un « classique » du boulevard à déguster avec délectation.
Génial! La célébrissime pièce de Poiret devient un classique. Depuis le canard à l'orange, on sait que Briançon a le goût, le style, la verve de ce théâtre là. Même s'il devra veiller avec le temps à ne pas en faire trop (ce n'est pas le cas), il prend un tel plaisir en scène que c'est un régal! La distribution est à l'unisson. Alice Dufour rayonne et se montre aussi à l'aise dans la comédie que dans le tragique de Mlle Else. Gwendoline Hamon a l'abattage d'une Pacôme. Claire Nadeau est extraordinaire en mère indigne. Dominique Frot, Muriel Combeau, Pascal Elso et Raphael Dulery complètent une distribution idéale. Un grand, un immense plaisir au Théâtre Marigny!
Ah que c'est bon! Cette pièce déjà ! Petit chef d'oeuvre d'intelligence et de construction. Et puis ce spectacle : quel bonheur de voir le rideau se lever sur un "décor" magnifique, élégant et soyeux. Costumes et lumières à l'unisson. Et puis l'interprétation: Gwendoline Hamon que je n'avais jamais vu au théâtre est sublime d'élégance et de drôlerie. Alice Dufour est cette jeune femme qu'on rêverait de séduire dans une vie rêvée. Claire Nadeau est la belle mère qu'on préfère ne pas connnaître. Muriel Combeau, Pascal Elso (très drôle) Raphael Dulery et Dominique Frot complètent la distribution avec force et justesse. Quant à Briançon: il est au sommet. Il maitrise tous les aspects du rôle, sa technique, sa virtuosité, sa drôlerie avec un je ne sais quoi de l'enfance qui le rend même touchant... Une réussite!! Courrez-y!
Une réussite !!
Distribution, décors (superbes), costumes le tout dans une mise en scène soignée, cette version de Joyeuses Pâques est de grande qualité.
Nicolas Briançon est excellent et sans faire du Jean Poiret il se glisse totalement dans son jeu autour de comédiens exceptionnels et attachants !
Juste ! Joyeux ! Jouissif !
Un très bon boulevard élégant et intelligent !
Distribution, décors (superbes), costumes le tout dans une mise en scène soignée, cette version de Joyeuses Pâques est de grande qualité.
Nicolas Briançon est excellent et sans faire du Jean Poiret il se glisse totalement dans son jeu autour de comédiens exceptionnels et attachants !
Juste ! Joyeux ! Jouissif !
Un très bon boulevard élégant et intelligent !
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