Critiques pour l'événement Je suis la maman du bourreau
Lorsqu'un crime ou un attentat est commis et largement diffusé par la voie des médias, l'auteur des faits est ciblé et n'échappe pas aux lumières aveuglantes des projecteurs. Ce qui réouvre les débats sur la "juste peine". Celles qui souvent sont entachées du fameux pathos du "Certes, la juste peine est décidée par la cour. Ce n'est pas à nous, parties civiles, de nous prononcer. Mais si...c'etait ta fille qu'on avait violée ? Ton ami qu'on avait tué ?"
Mais qui, dans cette situation, pense aux proches des criminels ? A leurs mères ?
C'est ce qui est abordé ici : comment réagit-on lorsque l'on se rend compte que l'on a engendré un monstre ?
Madame de Miremont a la réserve hautaine des femmes auxquelles jamais rien n'a résisté. Un mariage arrangé pour assurer la pérennité d'une lignée, une foi sans question et pour couronner le tout, la naissance d'un fils parfait, si conforme aux ambitions maternelles. Lorsque le scandale éclate, par l'intermédiaire de la presse locale, Madame est d'abord outrée. Et peu à peu le doute puis l'horreur s'installent. Le pardon est-il possible ?
Dans une interprétation à fleur de peau, Clémentine Célarié nous propose un seule en scène sur le thème de vivre le dilemme insoluble de brûler ce que l'on a adoré.
Une scène dépouillée avec des décors parfaitement adaptés, une comédienne ma foi plutot à l'aise sur scène, en particulier sur les changements d'inflexion. Le rythme de la pièce est parfois un peu lent (en particulier au début) et on aurait pu choisir d'expliciter certains passages dans leur lien avec la suite des evènements (en particulier l'ordination), mais cela reste une pièce unique, qui fait réfléchir.
A voir.
Mais qui, dans cette situation, pense aux proches des criminels ? A leurs mères ?
C'est ce qui est abordé ici : comment réagit-on lorsque l'on se rend compte que l'on a engendré un monstre ?
Madame de Miremont a la réserve hautaine des femmes auxquelles jamais rien n'a résisté. Un mariage arrangé pour assurer la pérennité d'une lignée, une foi sans question et pour couronner le tout, la naissance d'un fils parfait, si conforme aux ambitions maternelles. Lorsque le scandale éclate, par l'intermédiaire de la presse locale, Madame est d'abord outrée. Et peu à peu le doute puis l'horreur s'installent. Le pardon est-il possible ?
Dans une interprétation à fleur de peau, Clémentine Célarié nous propose un seule en scène sur le thème de vivre le dilemme insoluble de brûler ce que l'on a adoré.
Une scène dépouillée avec des décors parfaitement adaptés, une comédienne ma foi plutot à l'aise sur scène, en particulier sur les changements d'inflexion. Le rythme de la pièce est parfois un peu lent (en particulier au début) et on aurait pu choisir d'expliciter certains passages dans leur lien avec la suite des evènements (en particulier l'ordination), mais cela reste une pièce unique, qui fait réfléchir.
A voir.
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