Critiques pour l'événement Forever Young
Représentation du 09/01/16. A la limite du pathétique. Ou comment complètement rater un concept pourtant prometteur. Vous l’aurez compris Forever Young ne fait pas dans la demi-mesure. Par conséquent ma critique non plus !
C’est dans une salle au trois-quart vide (remarquez ça aurait du me mettre la puce à l’oreille dès le départ) que je me suis confortablement installé pour assister à ce que je qualifierai de (mauvais) spectacle de fin d’année d’élèves de CM2. Une vraie catastrophe, et à Bobino qui plus est ! Penser que ce spectacle est resté à l’affiche plus longtemps que le formidable Gospel sur la Colline me laisse perplexe. Et triste pour les équipes de #GSLC.
Je vais rentrer dans le vif du sujet : je n’ai rien aimé. Décor (inexistant), costumes ou masques “vieillissants” d’une laideur extrême, mise en scène sans intérêt, dialogues et humour ras-des-paquerettes (on nage dans effectivement dans le pipi-caca-prout), mais surtout enchaînement sans queue ni tête d’extraits de chansons de tous genres et de toutes époques, sans réel fil directeur. Je n’ai tout simplement ni adhéré ni compris le concept final.
Les chansons proposées sont pourtant des bons standards français et internationaux mais ils s'enchaînent à la vas-y comme je te pousse, la durée de chaque morceau variant de 5 secondes à 30 secondes en moyenne. A peine commence-t-on à taper du pied que le morceau suivant démarre, sans cohérence avec le précédent. Bref c’est n’importe quoi. Et je ne m’étendrai pas sur les chansons anglaises fredonnées avec un accent français horrible qui gomme toute tentative de compréhension des paroles.
Un mot sur les chanteurs, quand même plutôt bons, qui ont le mérite de faire ce qu’ils peuvent et qui malgré tout semble prendre un plaisir évident. En fin de spectacle ils enlèvent le masque (littéralement) et terminent sur une chanson rythmée et bien menée. C’est de loin le meilleur moment du spectacle. Rien que pour eux je donne un 3/10. Pour la production c’est un beau zéro pointé.
La morale de cette histoire finalement c’est que les sites participatifs comme Aubalcon.fr sont nécessaires et indispensables et que les avis éclairés de ses membres un vrai gage de qualité.
C’est dans une salle au trois-quart vide (remarquez ça aurait du me mettre la puce à l’oreille dès le départ) que je me suis confortablement installé pour assister à ce que je qualifierai de (mauvais) spectacle de fin d’année d’élèves de CM2. Une vraie catastrophe, et à Bobino qui plus est ! Penser que ce spectacle est resté à l’affiche plus longtemps que le formidable Gospel sur la Colline me laisse perplexe. Et triste pour les équipes de #GSLC.
Je vais rentrer dans le vif du sujet : je n’ai rien aimé. Décor (inexistant), costumes ou masques “vieillissants” d’une laideur extrême, mise en scène sans intérêt, dialogues et humour ras-des-paquerettes (on nage dans effectivement dans le pipi-caca-prout), mais surtout enchaînement sans queue ni tête d’extraits de chansons de tous genres et de toutes époques, sans réel fil directeur. Je n’ai tout simplement ni adhéré ni compris le concept final.
Les chansons proposées sont pourtant des bons standards français et internationaux mais ils s'enchaînent à la vas-y comme je te pousse, la durée de chaque morceau variant de 5 secondes à 30 secondes en moyenne. A peine commence-t-on à taper du pied que le morceau suivant démarre, sans cohérence avec le précédent. Bref c’est n’importe quoi. Et je ne m’étendrai pas sur les chansons anglaises fredonnées avec un accent français horrible qui gomme toute tentative de compréhension des paroles.
Un mot sur les chanteurs, quand même plutôt bons, qui ont le mérite de faire ce qu’ils peuvent et qui malgré tout semble prendre un plaisir évident. En fin de spectacle ils enlèvent le masque (littéralement) et terminent sur une chanson rythmée et bien menée. C’est de loin le meilleur moment du spectacle. Rien que pour eux je donne un 3/10. Pour la production c’est un beau zéro pointé.
La morale de cette histoire finalement c’est que les sites participatifs comme Aubalcon.fr sont nécessaires et indispensables et que les avis éclairés de ses membres un vrai gage de qualité.
Les élèves du CM1 font mieux pour leur spectacle de fin d'année car au moins ils sont moins vulgaires.
Dommage que des chanteurs avec un bon potentiel se produisent dans un tel navet !
S'il y avait eu un entracte, nous aurions quitté la salle mais nous ne l'avons pas fait par respect.
Nous avons finalement pris le parti de rire devant un tel gâchis...
Dommage que des chanteurs avec un bon potentiel se produisent dans un tel navet !
S'il y avait eu un entracte, nous aurions quitté la salle mais nous ne l'avons pas fait par respect.
Nous avons finalement pris le parti de rire devant un tel gâchis...
Après le succès euphorisant des Franglaises, Bobino mise à nouveau sur le créneau juteux de la comédie musicale avec Forever Young.
Force est de constater que le cru de la rentrée 2015 n’arrive pas à la cheville de son illustre aînée. Malgré un capital sympathie indéniable, l’inexistence de mise en scène rend le show bien cheap. Cruelle ironie du sort : le thème central de la vieillesse se superpose au rendu d’un autre âge.
Sur un canevas potentiellement original, Erik Gédéon se vautre dans une vulgarité facile et gratuite, distribuée à tout-va à coup de piques très pipi-caca. Entre incontinence et aérophagie intempestive, le niveau ne vole pas très haut et les rires s’enclenchent nerveusement.
Ce « livret » (mais peut-on vraiment parler d’un livret ici ?) s’appesantit d’ailleurs trop lourdement et entrave le bon déroulement des chansons. À ce propos, on saluera l’éclectisme d’ensemble (de Stromae à Alain Souchon en passant par Marvin Gaye ou NTM) mais à vouloir se montrer trop gourmand, l’intérêt se dilate et seulement quelques tubes seront interprétés jusqu’au bout, d’où une certaine frustration.
Sans oublier la mise en scène ringarde de Jean Lacornerie qui masque maladroitement le vide immense de la salle de Bobino par des rideaux transparents. Aucun décor, rien du tout pour faire rêver un tant soit peu. Une mise en abyme spatiale de la pauvreté globale de Forever Young, qui tente vainement de se rattacher à des béquilles obsolètes dans l’espoir de créer un semblant de fil narratif.
Heureusement, tout n’est pas à jeter et la soirée s’avère même étonnamment divertissante. Le mérite en revient surtout à l’abattage loufoque des six chanteurs qui semblent visiblement adorer jouer aux grabataires. Amélie Munier, notamment, remporte la palme de la vieille peau de vache et de la plus jolie voix. Quel dommage cependant de les avoir aussi horriblement grimés. On se croirait dans un magasin de farces et attrapes à la veille d’Halloween… Toutes les personnes âgées ne ressemblent pas à des momies et ce maquillage outrancier fâche douloureusement la rétine.
On attendait avec impatience Forever Young mais le soufflé est vite retombé. L’énergie communicative des chanteurs ne suffit pas à pallier le manque d’investissement scénique réduit au strict minimum.
Dommage.
Force est de constater que le cru de la rentrée 2015 n’arrive pas à la cheville de son illustre aînée. Malgré un capital sympathie indéniable, l’inexistence de mise en scène rend le show bien cheap. Cruelle ironie du sort : le thème central de la vieillesse se superpose au rendu d’un autre âge.
Sur un canevas potentiellement original, Erik Gédéon se vautre dans une vulgarité facile et gratuite, distribuée à tout-va à coup de piques très pipi-caca. Entre incontinence et aérophagie intempestive, le niveau ne vole pas très haut et les rires s’enclenchent nerveusement.
Ce « livret » (mais peut-on vraiment parler d’un livret ici ?) s’appesantit d’ailleurs trop lourdement et entrave le bon déroulement des chansons. À ce propos, on saluera l’éclectisme d’ensemble (de Stromae à Alain Souchon en passant par Marvin Gaye ou NTM) mais à vouloir se montrer trop gourmand, l’intérêt se dilate et seulement quelques tubes seront interprétés jusqu’au bout, d’où une certaine frustration.
Sans oublier la mise en scène ringarde de Jean Lacornerie qui masque maladroitement le vide immense de la salle de Bobino par des rideaux transparents. Aucun décor, rien du tout pour faire rêver un tant soit peu. Une mise en abyme spatiale de la pauvreté globale de Forever Young, qui tente vainement de se rattacher à des béquilles obsolètes dans l’espoir de créer un semblant de fil narratif.
Heureusement, tout n’est pas à jeter et la soirée s’avère même étonnamment divertissante. Le mérite en revient surtout à l’abattage loufoque des six chanteurs qui semblent visiblement adorer jouer aux grabataires. Amélie Munier, notamment, remporte la palme de la vieille peau de vache et de la plus jolie voix. Quel dommage cependant de les avoir aussi horriblement grimés. On se croirait dans un magasin de farces et attrapes à la veille d’Halloween… Toutes les personnes âgées ne ressemblent pas à des momies et ce maquillage outrancier fâche douloureusement la rétine.
On attendait avec impatience Forever Young mais le soufflé est vite retombé. L’énergie communicative des chanteurs ne suffit pas à pallier le manque d’investissement scénique réduit au strict minimum.
Dommage.
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