Critiques pour l'événement Eau sauvage
Elle est assise là, sur un tapis moelleux, bien au chaud dans le cadre de sa vie. Un petit ventre pointe son nez sous sa chemise blanche. Elle porte la voix de son père, toutes ces remarques, ces recommandations et ces réflexions qu’elle a entendues et ressassées depuis son plus jeune âge. La proposition est intéressante : donner à la fille la possibilité de faire exister celui qui n’est plus là par le souvenir des mots.
Pourtant, rapidement, la voix chantante, le texte trop bien su et le ton monotone de la comédienne nous plonge dans un demi-sommeil bercé par une jolie musique douce. Bénédicte Cerutti, horriblement statique, est enfermée dans une grande boîte blanche dont la signification finit par nous échapper tant elle empêche toute communication avec le public. Le manque de générosité et l’absence totale d’émotions de la part de cette fille ingrate est d’une cruauté oppressante.
La solitude et la quête d’amour du père est moquée, ridiculisée par cette adulte égoïste et pressée : un récit que le metteur en scène, Julien Fisera, qualifie d' "universel". On rentrera donc chez nous avec le projet de lui prouver le contraire.
Pourtant, rapidement, la voix chantante, le texte trop bien su et le ton monotone de la comédienne nous plonge dans un demi-sommeil bercé par une jolie musique douce. Bénédicte Cerutti, horriblement statique, est enfermée dans une grande boîte blanche dont la signification finit par nous échapper tant elle empêche toute communication avec le public. Le manque de générosité et l’absence totale d’émotions de la part de cette fille ingrate est d’une cruauté oppressante.
La solitude et la quête d’amour du père est moquée, ridiculisée par cette adulte égoïste et pressée : un récit que le metteur en scène, Julien Fisera, qualifie d' "universel". On rentrera donc chez nous avec le projet de lui prouver le contraire.
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