Critiques pour l'événement Dissection d'une chute de neige
Voilà une pièce de théâtre très inspirée ! Déjà le titre !
Qui nous emporte dans les contrées de pays nordiques. Le texte captivant de Sara Stridsberg nous fait revivre le destin exceptionnel de Christine de Suède au XVIIème siècle qui fut élevée comme un garçon, pour devenir « Roi ». Dans cet univers de violence et de domination, elle se doit d’exercer le pouvoir sous toutes ses formes comme la chasse , les conquêtes amoureuses jusqu’au viol, et elle aime à arborer des attributs masculins comme le révolver ou la cigarette. Seules les étoiles la laissent intègre « pourquoi j’aime les étoiles ? Les étoiles, je ne leur ferai jamais de mal ». Le fantôme de son père mort prématurément à la guerre, intensément représenté par Thierry Bosc, lui apportera son soutien car « un guerrier, on ne sait pas s’il revient. Un père, il revient toujours ».
Mais Descartes qui a cotoyé cette personnalité politique hors du commun, sèmera le doute en elle comme le début d’une certitude à venir. Sara Stridsberg confronte ici genre, identité, pouvoir, désir et devoir dans un monde impitoyable. Comment rester soi, libre , tout en étant femme et au sommet du royaume? La mise en scène de Christophe Rauck est tout autant inspirée.
Christine de Suède évolue, prisonnière de son statut , dans une boîte géante, dans laquelle elle commettra tous ses excès pour finalement y laisser des plumes …
Marie-Sophie Ferdane, présente sur scène pratiquement tout le long de la pièce, incarne dans une interprétation exceptionnelle, le personnage de cette Fille-Roi dont l’audace la poussera jusqu’à l’abdication. Je recommande sans modération cette pièce.
Qui nous emporte dans les contrées de pays nordiques. Le texte captivant de Sara Stridsberg nous fait revivre le destin exceptionnel de Christine de Suède au XVIIème siècle qui fut élevée comme un garçon, pour devenir « Roi ». Dans cet univers de violence et de domination, elle se doit d’exercer le pouvoir sous toutes ses formes comme la chasse , les conquêtes amoureuses jusqu’au viol, et elle aime à arborer des attributs masculins comme le révolver ou la cigarette. Seules les étoiles la laissent intègre « pourquoi j’aime les étoiles ? Les étoiles, je ne leur ferai jamais de mal ». Le fantôme de son père mort prématurément à la guerre, intensément représenté par Thierry Bosc, lui apportera son soutien car « un guerrier, on ne sait pas s’il revient. Un père, il revient toujours ».
Mais Descartes qui a cotoyé cette personnalité politique hors du commun, sèmera le doute en elle comme le début d’une certitude à venir. Sara Stridsberg confronte ici genre, identité, pouvoir, désir et devoir dans un monde impitoyable. Comment rester soi, libre , tout en étant femme et au sommet du royaume? La mise en scène de Christophe Rauck est tout autant inspirée.
Christine de Suède évolue, prisonnière de son statut , dans une boîte géante, dans laquelle elle commettra tous ses excès pour finalement y laisser des plumes …
Marie-Sophie Ferdane, présente sur scène pratiquement tout le long de la pièce, incarne dans une interprétation exceptionnelle, le personnage de cette Fille-Roi dont l’audace la poussera jusqu’à l’abdication. Je recommande sans modération cette pièce.
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