Critiques pour l'événement Bells and spells
Un peu plus d’une heure de rêve, de poésie et de magie pure.
On oscille entre un tableau de Dali, un film muet de Bunuel et quelques échappées au royaume de Bosch. On plonge dans les années 30 et on suit le rythme des danseurs et des différents tableaux qui s’enchaînent.
Les objets prennent vie, deviennent tour à tour des dragons, des tigres ou des oiseaux et l’on est vraiment dans la poésie de l’objet quotidien détourné de son utilité.
Le meilleur moyen de retrouver son âme d’enfant !
On oscille entre un tableau de Dali, un film muet de Bunuel et quelques échappées au royaume de Bosch. On plonge dans les années 30 et on suit le rythme des danseurs et des différents tableaux qui s’enchaînent.
Les objets prennent vie, deviennent tour à tour des dragons, des tigres ou des oiseaux et l’on est vraiment dans la poésie de l’objet quotidien détourné de son utilité.
Le meilleur moyen de retrouver son âme d’enfant !
Une charmante jeune femme dans un décor art déco rencontre un homme charmant. Mais elle ne peut résister à l’attraction de certains objets. D’un geste, elle les prend et ils l’emmènent faire des voyages dans le temps et l’espace. Ainsi dans un tourniquet, elle disparaît. D’un simple mouvement sa robe prend vie. D’un clignement d’œil, elle s’envole au-dessus de draps. D’un simple changement d’orientation, une veste devient animale. La réalité se trouble et les corps s’expriment avec légèreté et fougue. Aurélia Thierrée aidé de Jaime Martinez bougent leurs corps aussi bien dans des danses effrénées qu’avec lenteur pour sublimer la magie. Tous les tableaux montrent l’étendue de leur capacité à créer quelque chose d’unique, de particulier et de mystique. Leur imaginaire fait appel à l'imaginaire de tous ceux présents dans la salle. Tous s’approprient un petit bout de quelque chose.
Mais voilà, la déception est au rendez-vous. Le souci lorsqu’on attend l’excellence et le merveilleux à la fois, on devient exigeant. Alors les ficelles apparentes qui font tourner les portes manteaux ou glisser les meubles, la robe cachée dans la veste qui dépasse et que l'on voit, la marque de l’escalier mobile dans le drap pour donner l'impression de voler… gâchent la féerie. Quand on voit tous les trucs, l’émotion de l’émerveillement s’enfuit. La magie devient concrète. J’avais envie et j’avais besoin de croire que ces artistes allaient mettre de la couleur pleine d’espoir dans le monde. Pendant la représentation, mon monde leur appartenait complètement. On ne peut qu’applaudir la richesse de la proposition et la perfection dans la réalisation. Indéniablement se sont de grands artistes talentueux. Mais cette fois, je ne suis pas devenue une enfant qui veut rêver, je suis restée une adulte en quête de merveilleux et qui n’en a pas trouvé.
Mais voilà, la déception est au rendez-vous. Le souci lorsqu’on attend l’excellence et le merveilleux à la fois, on devient exigeant. Alors les ficelles apparentes qui font tourner les portes manteaux ou glisser les meubles, la robe cachée dans la veste qui dépasse et que l'on voit, la marque de l’escalier mobile dans le drap pour donner l'impression de voler… gâchent la féerie. Quand on voit tous les trucs, l’émotion de l’émerveillement s’enfuit. La magie devient concrète. J’avais envie et j’avais besoin de croire que ces artistes allaient mettre de la couleur pleine d’espoir dans le monde. Pendant la représentation, mon monde leur appartenait complètement. On ne peut qu’applaudir la richesse de la proposition et la perfection dans la réalisation. Indéniablement se sont de grands artistes talentueux. Mais cette fois, je ne suis pas devenue une enfant qui veut rêver, je suis restée une adulte en quête de merveilleux et qui n’en a pas trouvé.
... Un spectacle incroyable mais qui nous fait croire à ce temps suspendu fait de joie et de bonheur, et rêver les yeux ouverts, ravis et heureux. Ici est ailleurs et c'est si bon.
Le public était largement enthousiaste, face à ce spectacle servi par une très belle mise en scène.
J'ai, pour ma part, hélas plusieurs fois décroché. Cette succession de tableaux poétiques sans paroles, n'est à mon sens pas assez rodée pour être présentée, et demande trop d'efforts pour ne pas trop voir les ficelles techniques.
On dira que j'étais le ronchon de la soirée.
J'ai, pour ma part, hélas plusieurs fois décroché. Cette succession de tableaux poétiques sans paroles, n'est à mon sens pas assez rodée pour être présentée, et demande trop d'efforts pour ne pas trop voir les ficelles techniques.
On dira que j'étais le ronchon de la soirée.
Aurélia Thierrée Chaplin et Jaime Martinez nous transportent dans le monde merveilleux de l’imaginaire. Dès le premier instant nous devenons des enfants émerveillés, c’est féerique, fascinant, un vrai enchantement.
Dans une salle d’attente du siècle dernier cinq personnages virevoltent de chaises en chaises dans un tourbillon rythmé. Tout à coup, les meubles glissent et disparaissent… le mur se fendille et s’ouvre… la musique résonne…
Aurélia Thierrée Chaplin et Jaime Martinez apparaissent en dansant un merveilleux tango qui nous enchante.
Nous partons en voyage en leur compagnie dans un monde imaginaire et surréaliste plein de poésie.
*Une cleptomane esquive avec grande élégance et délicatesse de précieux bijoux et divers objets. Dans une valse légère, elle s’éclipse puis réapparaît, c’est troublant et fascinant.
*Dans une chorégraphie effrénée une forêt de portemanteaux et se transforme en dinosaure.
*Au milieu de draps étendus, un animal fabuleux un peu mythique prend naissance et danse sous les yeux d’un jeune lavandier.
C’est magique, les décors sont magnifiques, esthétiques, inventifs et d’une grande finesse.
Aurélia Thierrée Chaplin aérienne, lumineuse, émouvante et Jaime Martinez talentueux danseur, nous séduisent et nous émeuvent.
Grand merci à tous deux et à toute leur équipe, c’est un merveilleux spectacle. Un grand moment de rêve et de magie.
Dans une salle d’attente du siècle dernier cinq personnages virevoltent de chaises en chaises dans un tourbillon rythmé. Tout à coup, les meubles glissent et disparaissent… le mur se fendille et s’ouvre… la musique résonne…
Aurélia Thierrée Chaplin et Jaime Martinez apparaissent en dansant un merveilleux tango qui nous enchante.
Nous partons en voyage en leur compagnie dans un monde imaginaire et surréaliste plein de poésie.
*Une cleptomane esquive avec grande élégance et délicatesse de précieux bijoux et divers objets. Dans une valse légère, elle s’éclipse puis réapparaît, c’est troublant et fascinant.
*Dans une chorégraphie effrénée une forêt de portemanteaux et se transforme en dinosaure.
*Au milieu de draps étendus, un animal fabuleux un peu mythique prend naissance et danse sous les yeux d’un jeune lavandier.
C’est magique, les décors sont magnifiques, esthétiques, inventifs et d’une grande finesse.
Aurélia Thierrée Chaplin aérienne, lumineuse, émouvante et Jaime Martinez talentueux danseur, nous séduisent et nous émeuvent.
Grand merci à tous deux et à toute leur équipe, c’est un merveilleux spectacle. Un grand moment de rêve et de magie.
Les avis de la rédaction
