Critiques pour l'événement Ahouvi
Vous avancez s’il vous plaît.
Le nez dans les cheveux devant moi, on me harcèle derrière. L’acariâtre pose à peine un sourire. Le poil Corbeau de chez schwatrkopf camoufle mal des lunettes écailles, celles avec le petit rectangle pour voir de près.
Je me dis que je n’en connais pas le non, et que, quand même, ce serait vraiment intéressant de le savoir.
Ma tanceuse continue de jeter quelques mots. Ils distendent à peine cette bouche en U inversé, signe de longues années d’enthousiasme.
Nous n’avons apparemment pas vécu le même moment. Encore fébrile, presque sonné, j’ai envie de trainer là, de prendre le temps. J’hésite à retourner embrasser l’actrice, tellement je l’ai imaginée autrice biographique pendant toute la pièce.
Pendant ce temps-là, Cruella me souffle dans le dos, lance des plaintes du regard à son mec et réfléchit certainement à me marcher sur le talon, la peau de vache.
L’expression apparaît à la fin du XIXème siècle, et fait référence à la vache, qui malgré sa réputation d’animal placide, donne parfois des coups de patte assez traîtres, lesquels sont douloureux.
Me marcher sur le talon, voilà donc sa notion du risque.
Car c’est de cela que vous allez parler. Oui, le chien, la catharsis, tout ça. Mais au cœur c’est l’intime de l’engagement amoureux. La charge que l’on amène, la valise plus ou moins lestée. Et puis la manière d’appréhender le doute. De l’autre, de son amour, de son amour.
La pièce incarne les douleurs, gêne parfois. Mais pas de ces moments gratuitement masochistes. C’est intelligent, souvent juste. Oui, pour aimer il faut douter et prendre des risques. Et puis, accepter d’en prendre de nouveaux.
Tu veux dire de ton amour ou de mon amour, mon cœur ?
Ta gueule.
Grincheuse n’aspire apparemment plus qu’à un verre de porto. Et du silence.
Le nez dans les cheveux devant moi, on me harcèle derrière. L’acariâtre pose à peine un sourire. Le poil Corbeau de chez schwatrkopf camoufle mal des lunettes écailles, celles avec le petit rectangle pour voir de près.
Je me dis que je n’en connais pas le non, et que, quand même, ce serait vraiment intéressant de le savoir.
Ma tanceuse continue de jeter quelques mots. Ils distendent à peine cette bouche en U inversé, signe de longues années d’enthousiasme.
Nous n’avons apparemment pas vécu le même moment. Encore fébrile, presque sonné, j’ai envie de trainer là, de prendre le temps. J’hésite à retourner embrasser l’actrice, tellement je l’ai imaginée autrice biographique pendant toute la pièce.
Pendant ce temps-là, Cruella me souffle dans le dos, lance des plaintes du regard à son mec et réfléchit certainement à me marcher sur le talon, la peau de vache.
L’expression apparaît à la fin du XIXème siècle, et fait référence à la vache, qui malgré sa réputation d’animal placide, donne parfois des coups de patte assez traîtres, lesquels sont douloureux.
Me marcher sur le talon, voilà donc sa notion du risque.
Car c’est de cela que vous allez parler. Oui, le chien, la catharsis, tout ça. Mais au cœur c’est l’intime de l’engagement amoureux. La charge que l’on amène, la valise plus ou moins lestée. Et puis la manière d’appréhender le doute. De l’autre, de son amour, de son amour.
La pièce incarne les douleurs, gêne parfois. Mais pas de ces moments gratuitement masochistes. C’est intelligent, souvent juste. Oui, pour aimer il faut douter et prendre des risques. Et puis, accepter d’en prendre de nouveaux.
Tu veux dire de ton amour ou de mon amour, mon cœur ?
Ta gueule.
Grincheuse n’aspire apparemment plus qu’à un verre de porto. Et du silence.
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