La belle aventure commencée en 2009 continue pour Flor Lurienne et Léonore Chaix. Transposés sur la scène, leurs interviews des mots plus ou moins communs du dictionnaire est une réussite. Elles n'ont pas leur pareil pour mettre les mots à nu, les presser d'exprimer leurs sentiments, leurs frustrations, leur fierté. Leurs textes ciselés sont fins, intelligents, drôles. Quand aux deux interprètes elles sont pétillantes. Courrez-y vous ne serez étonnés d'ententre ce que l'exigence et la perfection, le point-virgule et les petits points, la politesse et le lacher-prise et bien d'autres ont à vous révéler.

Un savoureux strip mots qui se déguste sans modération

Le texte défile comme une partie de ping-pong. On rit beaucoup en regardant cette comédie réjouissante qui fait rire toute la salle en abordant légèrement les blessures des drames intimes.

Une galerie de personnages déjantés et un grand moment avec Bitou le Castor. Un bon spectacle mais l'ensemble est moins fluide et moins bien ficelé que le premier spectacle.

Honnêtement je ne suis pas fan du genre et plutôt sceptique par nature. Mais je dois reconnaitre à Laurent Tesla une certaine maitrise et la qualité de sa mise en scène. Si certains trucs se devinent plus ou moins facilement il réussi a bluffer son public sur d'autres. Un bon spectacle dans l'ensemble.

Quel dommage que la mise en scène soit si plate et ne sache pas tirer partie de la qualité de ses acteurs. Anne Brochet se languit plus que ne le veut cette Dame de la mer qui rêve d'un amour perdu. Jacques Weber est au ralenti. Le texte d'Ibsen méritait mieux malgré un décor soigné mais aussi glacé que la mer qui borde le fjord où se situe l'action.